Ballroom
Arthur Perole

Cie

Arthur Perole

Ballroom

Création 2019 – Pièce pour 6 interprètes

Chorégraphie de Arthur Perole et avec les interprètes
Assistant artistique : Alexandre Da Silva
Interprètes : Julien Andujar, Séverine Bauvais, Marion Carriau, Joachim Maudet, Alexandre Da Silva, Lynda Rahal
Composition : Giani Caserotto
Lumières : Anthony Merlaud
Costumes : Camille Penager
Coach vocal : Mélanie Moussay
Regard extérieur : Philippe Lebhar
Régie générale, lumières : Nicolas Galland
Régie Son : Benoit Martin

La représentation de Ballroom sera précédée présentation de la pièce « Michelle, Simone, Edouardo ».
By meeting three students of Cannes Young Ballet Rosella Hightower, Arthur Perole wishes to highlight the pivotal period that these future interpreters live. In the form of three portraits cohabiting in the same space-time, spectators will discover their career as a dancer built around a dream sometimes difficult to wear. In a refined writing, the three performers will navigate between body and voice, virtuosity and confession, determination and sacrifice, paying tribute to the obstinacy necessary to achieve.
Chorégraphe : Arthur Perole
Interprètes : Eduardo Bolsa Neves Simone Gatti Michelle Salvatore
Musique : Thomas Bangalter «  Sangria »
Production : Compagnie F
Coproduction : Pole national supérieur de danse Rosella Hightower 

C’est à partir d’une réflexion sur la pratique de la danse comme lieu de libération des corps qu’Arthur Perole a construit Ballroom, sa création 2019.

Présentation

Qu’y a-t-il de commun entre La Tarentelle et le Voguing ? Entre une danse traditionnelle du Sud de l’Italie et une danse performative des milieux homosexuels underground du New York des années 80 ? L’extravagance et la transe, fonctionnant comme soupape de sécurité face à la souffrance sociale ou physique, dans le cas de la Tarentelle, censée apaiser la souffrance due à la morsure d’une araignée. Arthur Perole, imprégné de ces deux sources d’inspiration, les utilise comme étincelle créatrice. Mais Ballroom est surtout une pièce à la fois politique et poétique. Politique, car la chorégraphie oblige à penser la communion, l’être ensemble et l’attention mutuelle, mais aussi l’exutoire collectif. Elle questionne la force de rassemblement du groupe, de la communauté. La pièce vise à toucher le public, lui transmettre une vibration physique, une excitation sensorielle. Dès l’ouverture des portes du Ballroom d’Arthur Perole, les six interprètes accueillent le public dans une ambiance festive, les corps se griment, se transforment… la fête se prépare.

Le mot de Brigitte Lefevre

Il me parait toujours intéressant de suivre la démarche de chorégraphes qui choisissent de faire évoluer leurs créations. C’est le cas d’Arthur Perole avec cette œuvre qui aura d’abord été une performance participative, FOOL D’HIVER, à La Conciergerie, une performance nommée FOOL au Château d’If, toutes deux dans le cadre de Monuments en mouvement, avant d’être présentée sous sa forme spectaculaire à Draguignan dans le cadre du Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur. Très implanté dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, il créera également, lors de cette édition, un solo pour le Cannes Jeune Ballet.

Le chorégraphe

Arthur Perole intègre en 2007 le Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris. A l’issue de cette formation, Arthur poursuit son parcours d’interprète auprès de nombreux chorégraphes. La Cie F voit le jour en 2010 à Mouans-Sartoux et s’installe en 2018 à Marseille où elle réside toujours.

Distribution
Production diffusion : Sarah Benoliel
Remerciements : Tadeo Kohan

Mentions obligatoires
Production : Compagnie F
Coproductions : Chaillot – Théâtre National de la Danse, Théâtres en Dracénie – scène conventionnée pour la danse, Le Pôle des Arts de la Scène – Friche de la Belle de Mai, Merlan scène nationale de Marseille, Réseau Traverses, Charleroi-danse, centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles, Théâtre Durance scène conventionnée d’intérêt national – Château-Arnoux-Saint-Auban, KLAP Maison pour la danse (résidence de finalisation 2019), Ballet National De Marseille, CCN2 Grenoble
Avec le soutien du Théâtre Paul Eluard de Choisy-le-Roi, Charleroi-danse centre chorégraphique de Wallonie – Bruxelles, L’Etang-des-Aulnes, Le Dancing de la compagnie BEAU GESTE et Châteauvallon – scène nationale.
Avec le mécénat du groupe de la Caisse des dépôts.

La compagnie est subventionnée par la DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur (aide à la structuration), la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le département des Bouches-du-Rhône, la ville de Marseille.

Arthur Perole est artiste associé au Théâtres en Dracénie scène conventionnée dès l’enfance et pour la danse.

Mardi

10 décembre 2019

20h30 • Durée : 1h00
Théâtres en Dracénie
de 10€ à 22€
Dès 13 ans
Navettes for 1€
18h30 : Departure from Parvis Palais des Festivals (Cannes)
Return at the end of the representation

Réservation impérative avant le 21 novembre​

LES

Carnets
du festival

Körper
Sasha WALTZ & Guests

Sasha Waltz & Guests

Körper

Création 2000 – Pièce pour 13 danseurs

Chorégraphie : Sasha Waltz & Guests
Sous la direction de Sasha Waltz
Musique : Hans Peter Kuhn
Scénographie : Thomas Schenk, Heike Schuppelius et Sasha Waltz

Körper, pièce phare de Sasha Waltz, a été créé en 2000, voilà presque 20 ans. Une telle longévité, signale déjà l’exceptionnalité de l’œuvre.

Présentation

Seule chorégraphe allemande à avoir réussi à imposer son nom auprès de celui de Pina Bausch, Sasha Waltz en assume en partie l’héritage, au niveau d’une théâtralité exacerbée par la danse. Körper est une suite de tableaux énigmatiques et fascinants, qui tous ont pour dénominateur commun le corps dans tous ses états, symbolique, réel ou imaginaire avec toutes ses constructions, physiques ou mentales, ses variations oniriques, poétiques et même horrifiques. Sasha Waltz nous entraîne dans son monde d’illusions visuelles, où l’on rencontre des centaures, des créatures tentaculaires et des guerrières portant des tresses démesurées. Mais la chorégraphe développe également un univers fantasmatique anatomique, où la gestuelle s’appuie sur des articulations improbables, des orifices inconnus et des connexions merveilleuses. De ce cirque corporel, elle fait surgir à coups de tonnerre le paradis et l’enfer ; il faut dire que la pièce puise ses origines dans une commande pour l’inauguration du Musée juif de Berlin. Dans ce spectacle, Sasha Waltz dresse une métaphore vivante du monde, éblouissements et naufrages compris, mais dans une esthétique somptueuse, une tension dramatique d’une rare intensité avec une scénographie grandiose qui use de toute la magie du théâtre.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Körper est, sans conteste, un des chef-d’œuvre de Sasha Waltz. Ce ballet a marqué l’imaginaire du public et de ses interprètes dès sa création. Il est précieux de pouvoir présenter une pièce vingt ans après. La qualité de cette œuvre travaille avec le temps, donne lieu à de nouvelles interprétations et continue à toucher de nouvelles générations de spectateurs.

 

La chorégraphe

Après une formation de danse entre Amsterdam et New York, Sasha Waltz fonde la compagnie Sasha Waltz & Guests, qu’elle installe en 1996 à la Sophiensaele. En 1999, elle devient membre de la direction artistique de la Schaubühne am Lehniner Platz Berlin jusqu’en 2004. C’est dans ce cadre qu’elle crée la trilogie : Körper, S, noBody.

Sasha Waltz est aujourd’hui l’auteur d’une vingtaine de chorégraphies et mises en scène dont un Roméo et Juliette créé en 2007 pour le Ballet de l’Opéra de Paris à la demande de Brigitte Lefèvre. Sa compagnie est aujourd’hui indépendante. Sa prochaine création rauschen sera présentée au Volksbühne Berlin en mars 2019. Parallèlement à son travail de directrice artistique de sa compagnie, Sasha Waltz va assurer, avec Johannes Öhman, la co-direction du Berlin State Ballet pour 2019/20.

Distribution
Costume :
Bernd Skodzig
Lumières :
Valentin Gallé, Martin Hauk
Répétition :
Juan Kruz Diaz de Garaio Esnaola
Assistante de direction :
Francesca Noia
Directeur technique :
Reinhard Wizisla
Directeur technique adjoint :
Leonardo Bucalossi
Assistant Lumières :
Olaf Danilsen
Techniciens plateau :
Daniel Herrmann et Salvatore Guiseppe Judica
Son :
Lutz Nerger
Accessoires :
Brad Hwang
Direction Costumes :
Jasmi Lepore
Habilleuse :
Manja Beneke
Maquillage, coiffure :
Stefanie Kinzel
Chargé de diffusion :
Karsten Liske
Administration :
Stephan Schmidt
Direction générale :
Sasha Waltz, Jochen Sandig et Bärbel Kern

Mentions obligatoires
Production Schaubühne am Lehniner Platz Berlin
Coproduction Théâtre de la Ville, Paris
Sasha Waltz & Guests est soutenu par le Sénat de la Culture et l’Europe et du Hauptstadtkulturfonds.

Dimanche

8 décembre 2019

18h • Durée : 1h30
Palais des Festivals
de 10 € à 46€
Dès 14 ans

LES

Carnets
du festival

The Falling Stardust
Amala DIANOR

Amala dianor

The Falling Stardust

Création 2019 – Première en région – Pièce pour 9 interprètes

Chorégraphie : Amala Dianor
Interprètes : Thomas Demay, Lucie Dubois, Baptiste Lenoir, Charlotte Louvel, Manuel Molino, Keyla Ramos, Yukie Spruijt, Jeanne Stuart, Elena Thomas
Scénographie : Clément Debras
Lumières : Xavier Lazarini
Musique : Awir Léon
Régie générale : Nicolas Tallec
Assistant chorégraphique : Rindra Rasoaveloson

Amala Dianor entrechoque les entrechats, le hip-hop et la danse contemporaine pour s’aventurer au-delà des esthétiques de chacune des disciplines.

Présentation

« Le fil rouge de mon travail de création repose essentiellement sur la manière de détourner une technique de danse » explique le chorégraphe Amala Dianor.
Cette fois, il vise la danse classique. The Falling Stardust, croise les appuis terriens du hip-hop et les figures aériennes des étoiles du classique, dont la rencontre produit cette fameuse « poussière d’étoile ». Le ballet et le hip-hop se sont toujours considérés avec respect, partageant un même goût du travail et de la virtuosité, ses figures obligées et son vocabulaire codifié. Mais ce qui les distingue reste ce rapport au ciel ou à la terre, c’est-à-dire à l’élévation ou, au contraire, à une horizontalité du mouvement. The Falling Stardust, réunit sept danseuses et deux danseurs, quatre danseurs hybrides et cinq danseurs classiques, issus de divers pays et autant d’écoles ou conservatoires et bien sûr de techniques diverses, pour une chorégraphie de l’excellence où chacun brille de mille feux. Ensemble, ils se lancent à l’assaut de galaxies inconnues dans l’univers chorégraphique, pour définir la danse comme un art de liberté. Son approche du mouvement flexible et savant dévoile sur scène une humanité qui s’invente et se construit.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

J’ai découvert Amala Dianor comme interprète, avant d’apprécier son talent de chorégraphe à l’écriture déliée. Je suis toujours happée par son goût de la recherche et son inspiration issue de l’alchimie des différentes techniques de danse qui aboutissent à son expérience chorégraphique personnelle.

 

Le chorégraphe

Après un parcours de danseur hip-hop, Amala Dianor intègre en 2000 le cursus de formation de l’Ecole supérieure de danse contemporaine du Centre national de danse contemporaine d’Angers (CNDC). Il travaille par la suite comme interprète pour des chorégraphes aux univers très différents. Au fil de ces années, Amala construit son écriture : il glisse d’une technique à une autre avec virtuosité, mais c’est la rencontre de ces mondes qui l’attire. Il fonde sa compagnie en 2012 et The Falling Stardust est sa huitième création.

Mentions obligatoires
Coproduction : Théâtre de la Ville de Paris, La Villette, POLE-SUD CDCN Strasbourg, CNDC d’Angers, CCN Nantes, Maison de la danse de Lyon, Festival Montpellier danse 19, Viadanse-CCNBFC de Belfort, scène conventionnée Scènes de pays dans les Mauges, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig direction Mourad Merzouki dans le cadre de l’Accueil Studio, l’Espace 1789 de Saint-Ouen, scène conventionnée pour la danse, CCM de Limoges scène conventionnée danse, L’Onde théâtre centre d’art.
Avec le soutien de la Caisse des dépôts et consignations, la Région Pays de la Loire, la Ville d’Angers.

La compagnie Amala Dianor est conventionnée par la Drac Pays de la Loire, soutenue par la Ville d’Angers et la Région Pays de la Loire.

Dimanche

15 décembre 2019

15h • Durée : 1h00
Théâtre Croisette
de 10€ à 22€
Dès 10 ans

LES

Carnets
du festival

Mon Corps Palimpseste
Cie HUMAINE / Eric OBERDORFF

Soirée partagée

Cie Humaine - Eric Oberdorff /
Raphaël Cottin & Jean Guizerix

Mon Corps Palimpseste

Création 2017 – Première en région – Pièce pour 2 danseurs et 1 musicien

Concept et chorégraphie : Eric Oberdorff
Danseurs : Cécile Robin Prévallée, Luc Bénard
Musicienne : Delphine Barbut
Musique : Anthony Rouchier aka A.P.P.A.R.T
Scénographie : Aurélie Mathigot
Costumes : Aurélie Mathigot, Éric Oberdorff
Lumières : Arnaud Viala

A la lisière de la danse et des arts plastiques, avec sa scénographie en forme d’installation, Mon corps palimpseste explore les effets de la mémoire sur les corps.

Présentation

Un palimpseste, en grec palímpsêstos, « gratté de nouveau », est, à l’origine, un parchemin déjà utilisé, dont on a gratté les inscriptions pour pouvoir y écrire de nouveau. C’est donc une mémoire oubliée, écrite à même la peau, en couches successives, qui porte la trace de récits antérieurs. Avec le spectacle Mon corps palimpseste, le chorégraphe clôt un cycle intitulé TRACES, un travail autour de la mémoire, des souvenirs et de leurs impacts sur les corps. Les danseurs, qui voient les mouvements s’écrire sur leurs corps, puis disparaître, remplacés par d’autres gestuelles, d’autres chorégraphies, au fil du temps, sont aux avant-postes pour comprendre et analyser cette inscription mémorielle entre conscience et inconscience.

Trois interprètes, les danseurs Cécile Robin Prévallée et Luc Bénard, et la musicienne Delphine Barbut, transcrivent dans l’espace cette quête du geste perdu, de ce qui reste quand on a tout oublié. Cette mémoire tissée dans chaque fibre de notre être, est symbolisée par de minces lés de tissus multicolores qui entravent ou relient, qui ensevelissent ou emprisonnent telle une structure arachnéenne imaginée par la plasticienne Aurélie Mathigot. Sorte de rétrospective d’un parcours intérieur, Mon Corps Palimpseste attrape au vol des moments de fulgurance pour mieux les scruter.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Eric Oberdorff a commencé par être un danseur formé chez Rosella Hightower, avant d’être le chorégraphe contemporain que l’on connaît et metteur en scène rigoureux, généreux mais aussi attentif aux travaux des autres. C’est ainsi qu’il orchestre tout naturellement la plateforme Studiotrade que nous programmons au sein du Festival.

 

Le chorégraphe

Eric Oberdorff commence très jeune la pratique des arts martiaux et poursuit en étudiant la danse au Conservatoire National de Région de Nice et à l’École de danse internationale de Cannes Rosella Hightower. Il intègre ensuite l’Ecole de danse de l’Opéra de Paris. Transitant par les Ballets de Salzbourg et Zürich, il est engagé aux Ballets de Monte-Carlo et danse dans le monde entier. Depuis 2002, Eric est le directeur et le chorégraphe de la Compagnie Humaine qu’il a fondée. Il est artiste accompagné par le CDN Nice Côte d’Azur/Irina Brook. Depuis 2017, il est également chorégraphe metteur en scène de l’Ensemble NESEVEN (Allemagne). En 2010, il a co-fondé le réseau européen Studiotrade et depuis 2015 il est chargé de la programmation de la Plateforme Studiotrade au sein du Festival de Danse de Cannes. 


Mentions obligatoires
Production déléguée : Compagnie Humaine
Coproduction : KLAP Maison pour la danse à Marseille
Mécénat : Fondation Fluxum, Genève
Apport en industrie : CDCN I Le Pacifique, GrenobleRésidences : avec le soutien de KLAP Maison pour la danse à Marseille (résidence de  nalisation 2017) / CDCN I Le Pacifique, Grenoble / Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice / Villa Arson, Nice

La Compagnie Humaine est une compagnie chorégraphique subventionnée par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC PACA, la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, la Ville de Nice, la Ville de Cannes, le Département des Alpes-Maritimes, soutenue pour ses projets internationaux par l’Institut français et la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, en résidence au Conservatoire à Rayonnement Régional de Nice, membre fondateur du réseau européen Studiotrade. Éric Oberdorff est artiste accompagné du Centre Dramatique National Nice Côte d’Azur.

Jeudi

12 décembre 2019

20h30 • Durée : 1h
Scène 55
de 10 € à 24€
+ accès au spectacle Raphaël Cottin & Jean Guizerix à 19h
Dès 6 ans

LES

Carnets
du festival

Cannes Jeune Ballet
Rosella Hightower
Direction Paola Cantalupo

Cannes Jeune Ballet
Rosella Hightower

Direction Paola Cantalupo

IDÔLE(S) - Création Emilie Lalande

Première et commande du Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur

Interprètes : Benedetta Cimadamore, Angelo Cosentino, Sellam El Achari, Ana Raquel Ferreira Da Silva, Noemi Gregnanin, Celia Marquez, Anri Matsuda, Ebony Murray, Danilo Musumeci, Miyuu Narisawa, Elinor Ostrovsky, Stella Perniceni, Clara Polaniok, Anna Puigcerver, Hina Yamaguchi, Chia Fen Yeh

« Si personne ne sait quand les hommes commencèrent à se faire des idoles, on sait qu’elles sont de l’antiquité la plus haute ». (VOLTAIRE)
De tout temps les hommes se sont créés des idoles. Autrefois divinités religieuses, aujourd’hui chanteurs, acteurs ou bloggers…
Comment naît et se traduit ce besoin pour l’homme d’idolâtrer des gens qu’il a choisi, lui-même, de mettre sur un piédestal.
Besoin vital individuel ou folie collective ?

 

RENCONTRES - Création Filipe Portugal

Première et commande du Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur

Interprètes : Eduardo Bolsa Neves, Simone Gatti, Ana Isabel Gomez Torres, Akari Kawamoto, Yuzuki Kota, Sofia Lacava, Mayu Nishizawa, Djie Oiwa, Michelle Salvatore, Khevyn Sigismondi, Claudia Sportelli, Reona Tabuchi, Carlos Tostado Servan, Zoé Wojcik

Créer pour des jeunes danseurs a toujours été un grand défi pour moi. Leur désir d’en savoir plus et d’explorer toutes leurs capacités est toujours très visible, et cela rend le processus créatif vraiment intéressant et gratifiant.
Le Jeune Ballet Rosella Hightower me transmettra l’inspiration dont j’aurai besoin. Je pourrai trouver leurs voix individuelles dont ils ne sont peut-être pas encore conscients. C’est ce voyage dans l’inconnu qui rendra cette création passionnante et intense.
Je suis un danseur formé à la danse classique et cela sert de base pour mon travail de chorégraphe. J’aime explorer les limites de la danse classique et trouver de nouvelles émotions. Cela me permet d’arriver de plus en plus loin avec mon propre langage chorégraphique, en m’inspirant par ce que les autres danseurs peuvent m’offrir en répondant à ce que je leur demande. C’est dans ce dialogue entre les danseurs et moi que j’obtiens les résultats que je veux et auxquels je m’attends.
J’ai hâte de connaître les danseurs du Jeune Ballet Rosella Hightower et qu’on commence ensemble cette création. Je me sens très optimiste par rapport à cette expérience et je ne peux espérer que le meilleur des résultats.

 

MICHELLE, EDUARDO, SIMONE - Création Arthur Perole

Première et commande du Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur

Interprètes : Michelle Salvatore, Eduardo Bolsa Neves, Simone Gatti
Chorégraphe : Arthur Perole
Interprètes : Eduardo Bolsa Neves Simone Gatti Michelle Salvatore
Musique : Thomas Bangalter «  Sangria »
Production : Compagnie F
Coproduction : Pole national supérieur de danse Rosella Higtower 

En rencontrant trois élèves du Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower, Arthur Perole souhaite mettre en lumière la période charnière que vivent ces futur.e.s interprètes. Sous forme de trois portraits cohabitant dans le même espace-temps, les spectateurs découvriront leur parcours de danseur.euse construit autour d’un rêve parfois difficile à porter. Au sein d’une écriture épurée, les trois interprètes navigueront entre corps et voix, virtuosité et aveux, détermination et sacrifices, rendant hommage à l’obstination nécessaire pour se réaliser.

 

COUZ - Emanuel Gat

Interprètes : Eduardo Bolsa Neves, Simone Gatti, Ana Isabel Gomez Torres, Akari Kawamoto, Yuzuki Kota, Sofia Lacava, Mayu Nishizawa, Djie Oiwa, Michelle Salvatore, Khevyn Sigismondi, Claudia Sportelli, Reona Tabuchi, Carlos Tostado Servan, Zoé Wojcik

Créer un système capable de gérer dix danseurs de manière fluide et de façon claire demande des réajustements et des adaptations spécifiques qui sont bien différents de ceux propres aux petits groupes. Le changement d’échelle, la complexité et densité de l’information à structurer, dévoilent la logique interne et la mécanique des groupes humains, ainsi que le rôle de la chorégraphie en tant qu’expérience dans les sciences sociales, la prise de décisions, les stratégies collaboratives et l’allocation de ressources. L’œuvre se construit autour des relations de causalité entre la responsabilité et la liberté.
« COUZ » est une expérimentation sur l’élaboration de mécanismes liés à la chorégraphie comme un événement se construisant en temps réel. Les danseurs « mènent » la pièce et la recréent à chaque fois, tout en examinant ainsi le rôle de l’artiste comme créateur sur scène et en direct.

Le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower est un des outils pédagogiques du Pôle national supérieur Danse Rosella Hightower, qui permet aux étudiants de développer leur expérience scénique, grâce à des créations ou des reprises de grands chorégraphes.

Présentation

Pour cette édition 2019 du Festival, Paola Cantalupo et Brigitte Lefèvre ont eu à cœur de faire découvrir ces différents aspects de la formation des jeunes danseurs avec des commandes de créations confiées à Émilie Lalande, Filipe Portugal, Arthur Perole et la reprise de la pièce COUZ d’Emanuel Gat. Cette dernière, remontée pour quatorze danseurs, est une sorte de système qui dévoile en temps réel, les mécanismes à l’œuvre dans la chorégraphie. Les danseurs examinent ainsi le rôle de l’artiste comme créateur sur scène et en direct.
Changement d’échelle avec Arthur Perole qui choisit de créer un triple solo, sorte de portrait chinois explorant les attentes et les rêves, les souvenirs et les affres de ces trois jeunes danseurs à l’aube de leur carrière. Travaillant comme un réalisateur, le chorégraphe joue sur les comparaisons, le contrepoint, la saturation, l’augmentation que provoque ce « détriplement » de témoignages. Émilie Lalande, dans Idôle(s) s’inspire des émotions que peuvent vivre les stars et leurs fans. Mouvements de foule, manipulation de l’Idôle, joie intense et déchirements, c’est l’occasion pour la jeune chorégraphe de travailler avec seize étudiants du PNSMD 2 dans une ambiance musicale rétro vintage, avec clins d’œil à Elvis, Bardot et bien sûr, la légendaire montée des marches du Palais des Festivals de Cannes. Enfin, Filipe Portugal, étoile du Ballet de Zurich, nous livre une création à partir du vocabulaire classique, sur le thème de la rencontre. Avec l’ensemble du Cannes Jeune Ballet, soit six garçons et huit filles, sur pointes, il en explore tous les aspects. De l’intensité du premier rendez-vous aux métamorphoses ou évolutions que celles-ci peuvent provoquer.

Le mot de Brigitte Lefevre

Réunir Arthur Perole, Emilie Lalande, Felipe Portugal et Emanuel Gat avec le Cannes Jeune Ballet est forcément très excitant et stimulant. Je remercie l’Ecole Supérieure de Danse de Cannes de se prêter à cette nouvelle aventure qui continue de cette manière à perpétuer la volonté de Rosella Hightower. Je suis donc très heureuse de pouvoir présenter, à travers ce spectacle, la réalité et les enjeux actuels du travail de l’interprète et remercie Paola Cantalupo, de ce partenariat, très important à mes yeux.

 

Le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower

Le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower est né du regroupement des formations professionnalisantes de l’École Supérieure de Danse de Cannes-Mougins Rosella Hightower et le cycle supérieur de l’École Nationale Supérieure de Danse de Marseille. Ce Pôle Supérieur, sous la direction artistique et pédagogique de Paola Cantalupo, s’inscrit dans les réseaux des pôles d’enseignement supérieur du Ministère de la Culture et des grandes écoles de danse au niveau international.

Mentions légales
Le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC PACA, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Alpes-Maritimes, la Ville de Mougins et la Ville de Cannes.

Dimanche 1 décembre 2019

Reporté au

Mercredi

4 Décembre 2019

20h • Durée : 1h20
(avec entracte)
Théâtre Croisette
de 10 € à 22€
Tout public
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

LES

Carnets
du festival

« Something is wrong »
KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS

KUBILAI KHAN INVESTIGATIONS 

Something is wrong

Création 2019 – Pièce pour 4 danseurs et 4 musiciens

Chorégraphie : Frank Micheletti
Interprètes : Patricia Hastewell, Idio Chichava, Maria de Duenas Lopez, Esse Vanderbruggen
Musique composée, jouée et mixée en live : Frank Micheletti, Benoît Bottex, Sheik Anorak et Jean-Loup Faurat
Costumière : Julia Didier Création lumière : Ivan Mathis
Régie son : Laurent Saussol

Un spectacle au titre pessimiste qui affiche un optimisme chevillé au corps. Un climat d’urgence chorégraphique qui profile un avenir inquiétant pour mieux le déjouer.

Présentation

« J’espère que je me trompe, mais toutes les données scientifiques indiquent que j’ai raison. Je pense que nous sommes foutus » était l’une des phrases, signée Stephen Emmott, (Dix milliards) dont s’inspirait Frank Micheletti dans Bien sûr, les choses tournent mal, une dystopie censée se dérouler en 2393.  Something is wrong est le deuxième volet de ce diptyque qui s’intéresse aux différentes transformations qui agissent sur notre présent et donnera son nom à l’ensemble. Sur le plateau, la même équipe, constituée de quatre danseurs et autant de musiciens, dont Frank Micheletti, compose une œuvre éclatée qui indéniablement offre un point de vue sur le monde, le nôtre, avec ses bouleversements et ses failles. Une équipe d’artistes venue du Mexique, du Mozambique et de l’Europe crée un corps unique pour en témoigner. Cette création qui s’intéresse au départ, au changement climatique, mais pas seulement, rend compte de l’urgence à agir, mais aussi de notre incapacité à réagir face aux stimuli – généralement négatifs – que nous renvoient les médias. Dans nos modes de vie où tout ce qui se passe est enregistré, restitué, projeté, communiqué, où notre confort est électrifié, pétrolisé, hygiénisé, informatisé et enregistré avec nos données personnelles, où tout est transformé en bien achetable et jetable, tout cela va s’effondrer, c’est sûr. Mais pour l’heure, continuons à danser sur le volcan, avec talent quand il s’agit de ce collectif de Kubilai Khan Investigations.

Le mot de Brigitte Lefevre

Le travail de Frank Micheletti et du collectif Kubilai Khan Investigations, riche d’un passé archaïque, est cependant soucieux de nos mythes d’aujourd’hui. La chorégraphie suit une géographie intime et imaginaire, un fait divers réel ou rêvé, on ne sait pas, qui sert de trame à un ensemble composite où la danse et la musique ont la même importance.

La compagnie

A 20 ans d’existence et plus de 30 créations représentées en France et dans plus de 60 pays, Kubilai Khan Investigations avec son chorégraphe, Frank Micheletti, s’est affirmé comme une plateforme de créations plurielles, une fabrique de dynamiques artistiques de l’échelle locale à l’échelle internationale. Depuis les côtes du Mozambique jusqu’à la baie de Tokyo, glissant d’un fuseau horaire à l’autre, activant aussi bien les transversalités de langages artistiques que les questionnements culturels.

Mentions obligatoires
PRODUCTION : Kubilai Khan investigations
COPRODUCTIONS : Théâtre du Beauvaisis – Beauvais, Klap Maison pour la danse – Marseille, Châteauvallon – scène nationale, Pôle Sud – CDCN Strasbourg, Le Pôle Arts de la Scène, Friche la Belle de mai.
En partenariat avec le Forum Jacques Prévert.
Et avec le soutien de la Spedidam

SAMEDI

30 novembre 2019

20h30 • Durée : 1h
Salle Juliette Gréco (Carros)
de 10€ à 18€
Tout public
Navettes à 1€
19h : Départ du Parvis Palais des Festivals (Cannes) Retour à l’issue de la représentation

Réservation impérative avant le 21 novembre
A la suite du spectacle :
Soirée "Tornada Tropicale"
DJ Yaguara aka Frank Micheletti

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Carnets
du festival

Le Royaume des Ombres
NOE SOULIER
Signe Blanc
NOE SOULIER
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Noé Soulier

Noé Soulier, figure montante de la chorégraphie contemporaine, explore l’étrangeté poétique des gestes de la danse et du quotidien en compagnie de Vincent Chaillet, Premier danseur de l’Opéra de Paris.

Le Royaume des Ombres

Création 2009 – recréation 2019 avec Vincent Chaillet – Première en région

Chorégraphie : Noé Soulier
Interprète : Vincent Chaillet, Premier danseur du Ballet Opéra National de Paris

Présentation

Le Royaume des Ombres est le passage le plus connu de La Bayadère, ballet mythique de Marius Petipa, mais Noé Soulier, fin connaisseur de la danse classique, a choisi de prendre l’expression au pied de la lettre. Le Royaume des Ombres est donc ce que l’on ne peut distinguer du premier coup d’œil en regardant un ballet, à savoir, les pas de liaisons, les appels, les préparations, bref, le liant indispensable qui fait de la danse autre chose qu’une succession de pas. Avec Vincent Chaillet, Premier danseur de l’Opéra de Paris qui connaît ses classiques sur le bout des pieds, Noé Soulier choisit de nous montrer l’envers du ballet, en laissant apparaître ces transitions. La dernière séquence, réunissant des extraits de ballets célèbres du XIXe siècle, est un collage détonnant, qui compose une variation classique hétérogène et extravagante.

Signe Blanc

Création 2012 – recréation 2019 – Première en région

Chorégraphie : Noé Soulier
Interprète : Vincent Chaillet, Premier danseur du Ballet de l’Opéra National de Paris

Présentation

Dans Signe Blanc, Noé Soulier s’attaque cette fois à la pantomime, ces gestes corporels qui permettent de faire avancer le récit d’un ballet. Mais, dans la version Soulier, Vincent Chaillet commence par énoncer les gestes de pantomime qu’il accomplit, puis, en se décalant, les gestes effectués corporellement entrent en conflit avec ceux qui sont énoncés oralement. Et l’écart augmente progressivement, jusqu’à former une séquence à la limite du mouvement abstrait.

 

L’interprète

Vincent Chaillet fait toute sa carrière dans le Ballet de l’Opéra de Paris. Il est promu Premier danseur en 2009. Intéressé tout particulièrement par l’écriture de pièces et de nouvelles, il monte un spectacle pour enfants mêlant chant, danse et musique. En décembre 2017, il quitte temporairement l’Opéra de Paris pour assurer la direction artistique du Festival Les Synodales dont il dirige le concours international de danse contemporaine, succédant à Bruno Bouché. Il danse également aux côtés de Marie-Agnès Gillot pour le spectacle Les Enfoirés 2018 : Musique !

Removing

Création 2015 – Première en région – Pièce pour 4 danseurs

Chorégraphie : Noé Soulier
Interprètes : Lucas Bassereau, Yumiko Funaya, Nans Pierson et Noé Soulier
Création lumières : Gilles Gentner
Régie Lumières : Victor Burel

Présentation

Enfin, les quatre danseurs de Removing explorent un catalogue de gestes et de séquences chorégraphiques qui sont aussi les nôtres, sans que nous en ayons conscience : des gestes définis par des buts pratiques comme frapper, éviter, lancer ou encore s’élancer pour sauter ou aller au sol. Sauf… que leur finalité est occultée. De ce fait, la pièce libère le mouvement dans toute sa puissance et dans toute sa charge intentionnelle…

 

Le mot de Brigitte Lefevre

C’est un plaisir de présenter lors de ce Festival des pièces qui ont mûri et ont été reconsidérées par le chorégraphe. C’est le cas de Noé Soulier, qui a repensé deux de ses créations qui traitent du vocabulaire du ballet avec Vincent Chaillet, dont j’ai toujours admiré l’élégance, la justesse et la musicalité. La démarche de Noé Soulier qui analyse, ausculte la danse classique en lui apportant de nouvelles énergies, me paraît plus qu’intéressante.

Le chorégraphe

Né à Paris en 1987, Noé Soulier a étudié au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à l’École Nationale de Ballet du Canada, et à PARTS – Bruxelles. Il a obtenu un master en philosophie à l’Université de la Sorbonne. En 2010, il est lauréat du premier prix du concours Danse Élargie, organisé par le Théâtre de la Ville et le Musée de la Danse. Noé Soulier est artiste associé au CN D, Centre national de la danse à Pantin depuis 2014 et artiste associé au CDCN Toulouse/Occitanie pour la période 2016 – 2018. En juillet 2020, il prendra la direction du Centre national de danse contemporaine d’Angers. 

Mentions obligatoires

Le Royaume des Ombres
Production : PARTS ∙ Productions déléguée : ND Productions
Signe Blanc
Production : wpZimmer, Palais de Tokyo∙Production déléguée : ND Productions 
Removing
Production déléguée : ND Productions ∙ Coproductions : CN D, Centre national de la danse, Festival d’Automne à Paris, Maison de la danse – Lyon, TAP – Théâtre Auditorium de Poitiers, Musée de la danse – Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, PACT Zollverein – Essen, Kaaitheater – Bruxelles, Tanzquartier – Vienna ∙ Et en coproduction avec : le Centre de Développement Chorégraphique Toulouse/Midi- Pyrénées, dans le cadre du réseau « [DNA] Departures and Arrivals », co nancé par le Programme Europe Créative de l’Union Européenne 

Avec le soutien de : la Direction régionale des affaires culturelles d’Île-de-France – Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide à la structuration

Samedi

30 novembre 2019

17h • Durée : 1h15
(avec entracte)
Théâtre La Licorne
de 10€ à 14€
Dès 12 ans

LES

Carnets
du festival

Béjart fête Maurice
BEJART BALLET LAUSANNE

Béjart Ballet Lausanne

Tous les hommes presque toujours s’imaginent

Création 2019 – Première en région

Chorégraphie : Gil Roman
Musique : John Zorn

Collaboration vidéo : Marc Hollogne

Première représentation à l’Opéra de Lausanne le 5 avril 2019

Béjart fête Maurice

Première en région

Chorégraphie : Maurice Béjart
Mise en scène : Gil Roman
Musique : Ludwig van Beethoven, Anton Webern, Richard Heuberger, Johann Strauss, Gioachino Rossini, Hugues Le Bars, musiques traditionnelles juives, indiennes, africaines et pygmées

Création costumes : Henri Davila
Création lumière : Dominique Roman

Première représentation au Théâtre de Beaulieu, Lausanne le 16 décembre 2016

Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne présente sa dernière création, Tous les hommes presque toujours s’imaginent, ainsi qu’un voyage à travers le répertoire du fondateur de la compagnie, Béjart fête Maurice.

Présentation

Cet événement exceptionnel est présenté à Cannes à l’occasion du Festival de Danse.

Le programme réunit une toute nouvelle création de Gil Roman Tous les hommes presque toujours s’imaginent et une suite d’extraits signés Maurice Béjart, qui, plutôt qu’un hommage, est une forme de dialogue entre la compagnie et son créateur disparu.

Tous les hommes presque toujours s’imaginent, titre emprunté à l’écrivain suisse Ludwig Hohl, est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine et multi-instrumentiste inspiré. La pièce, résolument ancrée dans notre époque, évoque par une succession de tableaux délicats et poétiques, les expressions actuelles de nos relations humaines.

Béjart fête Maurice, rassemble les meilleurs moments issus d’une dizaine de ballets, qui, tous réunis, nous rappellent la diversité des sources d’inspiration de Maurice Béjart, de l’Orient à l’Afrique, des danses traditionnelles juives du Dibouk, aux danses tribales d’Héliogabale ou à la mystique indienne de Bhakti III, sans oublier les grands moments que sont le final de La IXe Symphonie ou 1789… et nous.

Le mot de Brigitte Lefevre

Maurice Béjart fut pour moi un maître et un ami. Gil Roman a réussi à perpétuer l’esprit et l’œuvre de Maurice Béjart, dans une institution telle que le Béjart Ballet Lausanne et l’on ne peut que saluer son obstination et son énergie à conserver et développer le socle que représente le répertoire Béjartien, mais aussi à entretenir une compagnie de quarante danseurs, grâce à son travail de recherche et de création.

Béjart Ballet Lausanne

Depuis sa création en 1987, le Béjart Ballet Lausanne est une référence dans le monde chorégraphique. Désigné comme successeur par Maurice Béjart, Gil Roman, dirige la compagnie et préserve son excellence artistique depuis la disparition du maître en 2007.

Formé par Marika Besobrasova, ainsi que Rosella Hightower et José Ferran à Cannes, Gil Roman rejoint en 1979 le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart. Pendant près de trente ans, il interprète les plus célèbres ballets du chorégraphe. En 2007, Maurice Béjart le désigne comme successeur à la tête du Béjart Ballet Lausanne.

Mentions obligatoires

© BBL – Lauren_Pasche
© BBL – Gregory_Batardon
© BBL – Ilia_Chkolnik

Vendredi

29 novembre 2019

&

Samedi

30 novembre 2019

Vendredi 29 novembre
20h30 • Durée : 2h15
(avec entracte)
Samedi 30 novembre
14h00 • Durée : 2h15
(avec entracte)
Palais des Festivals
de 15€ à 62€
Dès 6 ans

LES

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du festival