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SÃO PAULO COMPANHIA DE DANÇA
Mamihlapinatapai
SÃO PAULO COMPANHIA DE DANÇA
Odisseia
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SÃO PAULO DANCE COMPANY

Mamihlapinatapai

Création 2012 – Pièce pour 8 danseurs

Chorégraphie : Jomar Mesquita avec la collaboration de Rodrigo de Castro
Musique : Te amaré e Después (Silvio Rodrigues), No se Nada (Rodrigo Leão), Tema Final (Cris Scabello) et As rosas não falam (Cartola)
Lumières : Joyce Drummond
Costumes : Cláudia Schapira

Agora

Création 2019 – Première française – Pièce pour 12 danseurs

Chorégraphie : Cassi Abranches
Musique : Sebastian Piraces
Lumières : Gabriel Pederneiras
Costumes : Janaina de Castro

Odisseia

Création 2018 – Pièce pour 14 danseurs  

Chorégraphie : Joëlle Bouvier
Musiques : extraits des Bachianas Brasileiras de Heitor Villa-Lobos, La Passion selon saint Matthieu de Jean-Sébastian Bach, Melodia Sentimental de Heitor Villa-Lobos (paroles de Dora Vasconcellos) et poème Pátria Minha de Vinícius de Moraes
Lumière : Renaud Lagier
Costumes : Fábio Namatame
Assistants de chorégraphie : Emilio Urbina et Rafael Pardillo

La São Paulo Dance Company est une jeune compagnie ultra dynamique à la technique irréprochable avec un triple programme aussi virtuose que créatif.

Présentation

Créée en 2008 par le Gouvernement de l’État de São Paulo et dirigée par Inês Bogéa, la compagnie est riche d’un large répertoire : des très classiques chefs-d’œuvre de Petipa aux créations des plus grands chorégraphes de la danse d’aujourd’hui. Cette diversité, alliée à la virtuosité et à la polyvalence de ses danseurs lui a assuré un succès fulgurant. Passionnés, énergiques, les interprètes conjuguent à la technique classique internationale, fluidité et swing brésilien.

Mamihlapinatapai, mot issu d’une langue amérindienne, est sans doute le vocable le plus succinct pour traduire une idée des plus complexes : « un regard partagé entre deux personnes qui espèrent chacune que l’autre va prendre l’initiative de quelque chose que les deux désirent, mais qu’aucune ne veut commencer. ». C’est précisément le thème de cette œuvre signée Jomar Mesquita. Elle évoque le désir amoureux en s’inspirant des danses sociales à coloration lascive de son pays.

Odisseia, de Joëlle Bouvier, réinterroge le mythe d’Ulysse dérivant sur la mer, à la lumière du drame des migrants d’aujourd’hui. Sa création, d’une sensibilité à fleur de peau, interroge les étapes de ce voyage incertain et périlleux, mais chargé d’espoir et d’attentes. Sur une musique d’Heitor Villa-Lobos, Joëlle Bouvier a choisi de mélanger des extraits des Bachianas Brasileira à la Passion selon Saint Matthieu de Jean-Sébastien Bach.

Enfin, Cassi Abranches, chorégraphe brésilienne, livrera sa toute dernière création qui explore toutes les significations que peut prendre le temps, de la durée à la météorologie en passant par la mesure musicale.

Le mot de Brigitte Lefevre

La São Paulo Dance Company est une belle compagnie brésilienne qui mérite d’être découverte. J’ai été très sensible au fait qu’elle passe commande à Joëlle Bouvier, l’une des chorégraphes emblématiques de la jeune danse française des années 80, qui a su, depuis, mener une carrière exemplaire. Elle nous permet également de repérer une chorégraphe brésilienne encore peu connue en France, Cassi Abranches…et de savourer la chorégraphie de Jomar Mesquita avec son clin d’œil aux danses brésiliennes.

 

La compagnie

Créée en 2008 par le gouvernement de l’Etat de São Paulo, la São Paulo Dance Company, est dirigée par Inês Bogéa, ex-danseuse de Grupo Corpo, documentariste, et écrivaine. Depuis, la compagnie, constituée d’une trentaine de danseurs, a convié un public de 695 000 personnes à l’apprécier à travers le monde. Cette jeune et brillante compagnie a dansé 39 nouvelles productions et 24 reprises, toutes signées des plus grands chorégraphes de notre temps.

Elue « Meilleure Compagnie » 2019 par le syndicat professionnel de la critique théâtre, musique et danse.

Mentions obligatoires
Odisseia est une création de l’Associação Pró-Dança / São Paulo Companhia de Dança (avec le soutien du Gouvernement de l’État de São Paulo) – Une coproduction avec Chaillot – Théâtre National de la Danse (France).

Mardi

3 décembre 2019

20h • Durée : 1h40
(avec entracte)
Anthéa
de 14€ à 40€
Tout public

LES

Carnets
du festival

Parallèles
Raphaël COTTIN et Jean GUIZERIX

Soirée partagée

Raphaël Cottin & Jean Guizerix / Cie Humaine

Parallèles

Dédiée à la mémoire de Wilfride Piollet – Création 2018

Chorégraphie, scénographie : Raphaël Cottin, avec la complicité de Jean Guizerix
Interprétation et textes : Raphaël Cottin et Jean Guizerix
Interprétation et textes :
Raphaël Cottin et Jean Guizerix
Lumières : Catherine Noden
Costumes : Catherine Garnier
Ingénieur du son : Emmanuel Sauldubois
Musiques : Jean-Sébastien Bach, Erik Satie, Pierre Chériza, Maurice Ravel, musique traditionnelle
La voix de Wilfride Piollet, évoquant René Char, est extraite du documentaire Chemins croisés de danse réalisé par Marie-Élise Beyne et Micheline Lelièvre.
Administration : Lise Daynac

Jean Guizerix et Raphaël Cottin, deux amis, deux danseurs, deux générations, réunis pour un magnifique et sensible pas de deux.

Présentation

En 1986, paraissait Parallèle, un ouvrage consacré au couple d’étoiles, Wilfride Piollet et Jean Guizerix. Ils y témoignaient de leur joie de vivre, de danser et surtout, donnaient une toute nouvelle image de la danse, abolissant les barrières entre classique et contemporain, entre les pieds en-dehors ou parallèles. En guise d’hommage à ce vent de nouveauté que firent souffler Wilfride et Jean, Raphaël Cottin, leur élève, crée Parallèles. Invitation au voyage entre ces deux titres, ce duo qui réunit Jean Guizerix et Raphaël Cottin, est également une façon de revivifier les recherches de Wilfride Piollet, et ses fameuses « barres flexibles » qui infléchissaient l’enseignement de la danse et la vision de la technique classique. Le duo, intelligemment mené, évite l’écueil générationnel, pour mieux emprunter le chemin des transmissions jusqu’aux sources partagées : la poésie de René Char, les musiques de Bach, Satie et Ravel, des percussions haïtiennes, un chant traditionnel breton, des exercices de Jean, des balles, des exercices de Wilfride, des touches de répertoire… Leur rencontre scénique révèle un invisible de la danse, fait de subtils décalages, de légers décadrages et de jeu dans le mouvement. L’ensemble, porté par les deux interprètes est terriblement attachant, aussi fluide qu’une respiration, aussi serein qu’un jardin, une ode au plaisir de danser à deux.

Le mot de Brigitte Lefevre

C’est un bel hommage à une grande artiste, Wilfride Piollet, une délicate histoire de transmission entre un maître et son élève lui-même devenu chorégraphe. C’est pourquoi j’ai voulu que cette pièce soit présentée à Scène 55, à proximité des studios du Centre international de Danse Rosella Hightower. C’est un duo qui me semble essentiel à découvrir pour des jeunes danseurs et qui me tient particulièrement à cœur.

Les chorégraphes

Après avoir étudié au CNSMDP où il rencontre notamment Wilfride Piollet et Jean Guizerix, Raphaël Cottin danse Daniel Dobbels, Odile Duboc et Christine Gérard, et rejoint en 2008 la compagnie de Thomas Lebrun, installée depuis 2012 au CCN de Tours. En tant que chorégraphe, il a créé huit pièces au sein de sa compagnie La Poétique des Signes, dont Buffet à vif en 2014 (avec Pierre Meunier et Marguerite Bordat) et C’est une légende en 2017, deux pièces créées au Festival d’Avignon. Pédagogue et spécialiste en écriture du mouvement, il transmet l’analyse du mouvement en cinétographie Laban et la technique des Barres Flexibles de Wilfride Piollet.

Jean Guizerix intègre le Ballet de l’Opéra de Paris en 1964, il est nommé danseur étoile en 1972. Attiré par la danse de son temps, il crée Un Jour ou deux de Merce Cunningham, fait partie du groupe Noureev and Friends et prend part aux créations mondiales des plus grands chorégraphes, souvent aux côtés de Wilfride Piollet, son épouse depuis 1971. Il poursuit depuis 50 ans une carrière aux multiples rencontres et se voit confier plusieurs postes sans toutefois quitter la scène.

Mentions obligatoires
Production La Poétique des Signes
Coproductions Ballet de l’Opéra national du Rhin, Centre chorégraphique national de Mulhouse, Centre chorégraphique national de Tours – direction Thomas Lebrun
Résidences : Studio l’Aire – Poissy, Les Deux îles – résidences d’artistes à Montbazon.
Subventions : DRAC Centre Val-de-Loire au titre de l’aide à la structuration, SPEDIDAM, Région Centre Val-de-Loire, Conseil départemental d’Indre-et-Loire, Ville de Tours.

Jeudi

12 décembre 2019

19h • Durée : 1h00
Scène 55 (Mougins)
de 10€ à 24€
+ accès au spectacle Cie Humaine à 20h30
Dès 10 ans

LES

Carnets
du festival

A l'Ouest
Olivia GRANDVILLE

Olivia GRANDVILLE

A l'Ouest

Dédiée à Marguerite Wylde (1950-2017)
Création 2018 – Première en région – Pièce pour 5 danseuses et 1 percussionniste

Chorégraphie : Olivia Grandville
Interprètes : Lucie Collardeau, Clémence Galliard, Tatiana Julien, Olivia Grandville et Sidonie Duret
Percussions : Pierre Loiseau
Musiques : Alexis Degrenier, Moondog.
Réalisation sonore : Jonathan Kingsley Seilman
Régie son Lucas Pizzini
Lumières :  Yves Godin 
Conception scénique : Yves Godin, Olivia Grandville
Costumes : Eric Martin
Images : Olivia Grandville

Olivia Grandville rend hommage au pow-wow, danse spirituelle et militante d’une culture niée mais toujours vivante, celle des Amérindiens du Canada.

Présentation

A L’Ouest d’Olivia Granville prend sa source lors d’un voyage au cœur des réserves autochtones du Québec et du Nouveau Mexique. Mais l’idée première de cette pièce est tout autant sonore et musicale que chorégraphique. Elle résonne de cette pulsation obstinée, celle-là même qui avait fasciné l’inclassable musicien Moondog lors d’une expérience initiatique du pow-wow, et qui continue d’incarner aujourd’hui la résistance et la spiritualité des peuples natifs.

A L’Ouest est une danse du battement, à la fois intervalle et obstination, mouvement primordial du cœur et de l’humanité au travail. Ce coup unique et caverneux, léger puis fort, jusqu’au moment où l’esprit vient nous tordre les nerfs. A l’Ouest est une danse de l’ici et du maintenant, l’affirmation d’une verticalité têtue, en suspens, qui bat le sol en le revendiquant. Cascades, igloo et paysages enneigés sont au rendez-vous de cette évocation âpre et poétique. La gestuelle joue de pauses et suspensions, de ralentis nébuleux et de pulsions frénétiques. Cinq danseuses frappent le sol, tournoient sur elles-mêmes, se livrent à des solos stupéfiants puis entrent dans une danse hypnotique et sauvage, qui pulse au son de rythmes puissants et mystérieux.

A l’Ouest est la revanche de la durée contre la péripétie et nous donne une autre perception du temps, aussi intense que la vie est brève.

Le mot de Brigitte Lefevre

Olivia Grandville est une danseuse et chorégraphe au parcours singulier, qui a su prendre le risque de quitter l’Opéra de Paris pour mener une grande carrière. Je suis très sensible à la fidélité qu’elle a témoignée envers Dominique Bagouet, en étant à l’origine des Carnets Bagouet, et en remontant ses œuvres, notamment pour l’Opéra de Paris. Elle est devenue une chorégraphe à la curiosité insatiable, produisant des pièces érudites, pleine d’humour et originales.

La chorégraphe

Olivia Grandville a suivi une formation de danse classique à l’Opéra de Paris et intègre le corps de ballet en 1981. Ses dispositions naturelles l’orienteront vers l’interprétation du répertoire contemporain (notamment de la nouvelle danse française). En 1988, elle décide de se consacrer exclusivement à la danse contemporaine et démissionne de l’Opéra de Paris pour entrer dans la Compagnie Dominique – Bagouet, où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. De 1993 à aujourd’hui, elle s’oriente définitivement vers la création au sein de la compagnie qu’elle a fondée : La Spirale de Caroline.

Distribution
Textes et entretiens : Olivia Grandville
Remerciements pour leur coopération et leurs témoignages à Carl Seguin, Réjean Boutet, Malik Kistabish, Marguerite Wylde, Israël Wylde-McDougall, Katia Rock et Marie Léger.
Regard extérieur : Magali Caillet
Collaborations : Stéphane Pauvret, Aurélien Desclozeaux, Anne Reymann, Fabrice Le Fur
Remerciement à Amaury Cornut.
Administration, production : Christelle Dietzi
Développement et diffusion : Charles Eric Besnier (Bora Bora productions)

Mentions obligatoires
Production : La Spirale de Caroline
Co-productions : Le lieu unique, scène nationale de Nantes ; La Place de la Danse – CDCN Toulouse / Occitanie ; la Ménagerie de Verre (Paris) ; le Centre Chorégraphique National de Nantes ; de Charleroi danse, Centre chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles ; le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers.
Avec l’aide de l’ADAMI pour la création et pour la captation.
Avec les soutiens de la Ville de Nantes, du Département de Loire-Atlantique, de l’Institut Français et de l’Ambassade de France à Ottawa, Canada.

La Spirale de Caroline est soutenue par le Ministère de la Culture – Direction Régionale des Affaires Culturelles (Pays de la Loire) au titre du conventionnement et par la Ville de Nantes sur son fonctionnement.

Samedi

7 décembre 2019

18h • Durée : 1h00
Théâtre Croisette
de 10€ à 22€
Dès 8 ans

LES

Carnets
du festival

Butterfly
Cie S’POART / Mickaël LE MER

Cie

S’Poart - Mickaël Le Mer

Butterfly

Coproduction Festival de Danse – Cannes Côte d’Azur
Création 2019 – Première mondiale – Pièce pour 9 danseurs

Chorégraphie : Mickaël Le Mer
Interprètes : Dylan Gangnant, Wilfried Ebongue, Maxime Cozic, Naoko Tozawa, Andréa Mondoloni, Noé Chapsal, Dara You, Naïma Souhaïr et Bruce Chiefare
Assistante chorégraphe : Lise Dusuel
Régisseur lumières : Nicolas Tallec
Régisseur son : François Baron
Régisseur plateau : David Normand​
Scénographie : Guillaume Cousin
Bande originale : Julien Camarena 

Une première mondiale pour un chorégraphe qui ne cesse de dépasser les cadres et les codes de la danse hip-hop afin d’affranchir la danse de ses carcans originels.

Présentation

Mickaël Le Mer confirme, avec sa nouvelle création, un talent déjà pressenti, porté par une écriture hip-hop tout en finesse, en lignes déliées, où chaque figure de break est déjà un monde en soi. Il a su créer une danse urbaine, libérée de ses passages obligés, mixant les coupoles et les glissades, les horizontales aux verticales. Le résultat est une chorégraphie subtilement homogène, ouverte sur des écritures aux origines diverses qui enrichissent une gestuelle tonique avec la liberté de l’inscrire dans une démarche d’abstraction. Souvent empreintes d’une sensibilité toute poétique, ses pièces gardent pourtant les moments de fulgurances propres à l’urgence du break acrobatique, qui s’inscrivent dans un espace très travaillé.

Sa nouvelle création, Butterfly, est aérienne et éblouissante, avec ses six danseurs et trois danseuses virtuoses, qui virevoltent avec élégance, insouciants et libres comme des papillons. Dans de nombreuses traditions, le papillon symbolise la métamorphose heureuse. Ici, il s’agit d’une évolution chorégraphique, mais aussi de la mutation de l’humain : un cheminement qui demande réflexion.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Mickaël le Mer a développé une véritable écriture chorégraphique à partir du hip-hop, à la fois poétique et sensible, avec une grande attention à l’espace scénique. C’est un plaisir pour moi de présenter un artiste inventif qui sans dédaigner la prouesse physique, sait construire un univers stylistique et visuel très graphique.

 

Le chorégraphe

Mickaël Le Mer découvre le hip-hop au début des années 90. Il se forme avant tout au sein de l’aventure collective de la Compagnie S’Poart dès 1996. C’est dans ce contexte collectif que Mickaël Le Mer fait son premier essai en tant que chorégraphe. Un de ses grands succès sera Na Grani, créé pour dix danseurs russes et français issus du hip-hop et de la danse contemporaine dans le cadre de l’année croisée France-Russie en 2010. Depuis, il a créé Instable (2012), Rock It Daddy (2013), Rouge (2014), Traces (2015) et Crossover (2017).

Mentions obligatoires
Production : Compagnie S’Poart
Partenaires financiers : DRAC, Pays-de-la-Loire, Région des Pays-de-la-Loire, Ville de La-Roche-sur-Yon, Conseil Départemental de la Vendée
Coproductions : Le Grand R, scène nationale de La Roche-sur-Yon, CNDC Angers, Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur, Espace des Arts de Chalon sur Saône, Villages en scène, Théâtre de Suresnes Jean-Vilar – Festival Suresnes cités danses 2020.
Autres soutiens : Adami, Spedidam

Vendredi

13 décembre 2019

20h30 • Durée : 1h
Théâtre Croisette
de 10€ à 22€
Dès 7 ans

LES

Carnets
du festival

Ma mère l’Oye
Cie DIDASCALIE - Marion LEVY

Cie

Didascalie - Marion Lévy
& l'Orchestre de Cannes

Ma mère l’Oye

Coproduction Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur / Théâtre de Grasse / Orchestre de Cannes / Ville de Cannes
Création 2019 – Première mondiale

Musique : Maurice Ravel
Direction Musicale :
Benjamin Levy
Mise en scène : Marion Lévy et Joachim Olaya
Chorégraphie : Marion Lévy
Dramaturgie : Mariette Navarro
Assistant à la mise en scène : Damien Dutrait
Scénographie lumineuse : Collectif Scale
Costumes : Hanna Sjödin
Avec Marion Lévy, Natacha Kierbel, les musiciens de l’Orchestre de Cannes, les élèves danseurs du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower.

Création mondiale et belle occasion pour Marion Lévy et ses collaborateurs de s’emparer de l’œuvre de Maurice Ravel pour offrir un spectacle en mouvement où sont invités à danser musiciens de l’Orchestre de Cannes, dirigé par Benjamin Levy et élèves-danseurs du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower.

Présentation

Dans l’espace de l’orchestre, une jeune danseuse va faire irruption. D’abord perdue dans un monde dont elle n’a pas les codes, elle va petit à petit, par sa présence, sa rencontre avec son double et avec le chef d’orchestre, prendre confiance tout en semant le trouble dans les corps et les attitudes de chacun. Pour un temps, plus rien ne semblera fonctionner. L’orchestre s’endormira avec la Belle, on ne saura plus qui est qui dans un jeu de miroir perpétuel. La chorégraphe Marion Lévy transforme la partition en terrain de jeu pour musiciens et danseurs avec audace et malice. Il faut dire que depuis qu’elle a fondé sa compagnie Didascalie, l’ancienne interprète d’Anne Teresa de Keersmaeker ne cesse de faire dialoguer sa danse avec l’univers d’autres artistes ou avec d’autres disciplines. Pour ce nouvel opus, elle retrouve les mots de la dramaturge Mariette Navarro et la scénographie lumineuse du Collectif Scale. Ensemble, ils imaginent la rencontre inédite de danseurs avec la forêt d’instruments, de corps et de sons de l’Orchestre de Cannes. Et si l’irruption de la danse redistribuait les cartes ? Un orchestre en mouvement, des danseurs semblant être des instrumentistes, tout cela donne à entendre la musique d’une manière totalement inattendue, tout en respectant fiévreusement l’esprit et la naïveté de Maurice Ravel qui nous livre avec ce Ma mère l’Oye une musique d’une finesse d’orchestration et d’une pureté mélodique remarquables.

Le mot de Brigitte Lefevre

Réunir l’Orchestre de Cannes dirigé par Benjamin Lévy, Marion Lévy, artiste associée au Théâtre de Grasse et les danseurs de l’Ecole de danse Rosella Hightower s’inscrit tout naturellement dans le partenariat qui nous réunit autour de ce Festival de Danse Cannes-Côte d’Azur.

La chorégraphe

Formée au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers, Marion Lévy a été membre de la compagnie Rosas dirigée par Anne-Teresa de Keersmaeker de 1989 à 1996. En 1997, Marion Lévy fonde la compagnie Didascalie et crée notamment L’Amusette, La Langue des Cygnes, Dans le ventre du loup, En somme !… Elle collabore aussi pour le cinéma et le théâtre. En 2015, elle produit deux pièces en association avec Mariette Navarro et Joachim Olaya : Et Juliette et Les Puissantes. Et en 2019, Training.

L’Orchestre

Depuis plus de 40 ans, l’Orchestre de Cannes Provence Alpes Côte d’Azur sillonne les routes de sa région et pose ses instruments, le temps d’un concert, dans des salles de spectacle, des établissements scolaires, des églises, des théâtres de verdure ou sur des scènes éphémères au cœur de la nature, toujours avec le même enthousiasme. L’Orchestre cherche constamment à offrir au public des programmes innovants et audacieux, menés par des artistes de renom et de qualité.

Après avoir été formé aux CNSM de Lyon et Paris et distingué très jeune, par le titre de « révélation musicale de l’année 2005 » et en 2008 par le prix « Jeune Talent – Chef d’orchestre » de l’ADAMI, Benjamin Lévy, très actif sur les scènes symphoniques et lyriques européennes, a été nommé en novembre 2016 directeur musical de l’Orchestre de Cannes – Provence Alpes Côte d’Azur.

 Mentions obligatoires

Vendredi

6 décembre 2019

20h • Durée : 1h
Théâtre de Grasse
de 15€ à 25€
Dès 8 ans
Navettes for 1€
18h30 : Departure from Parvis Palais des Festivals (Cannes)
Return at the end of the representation

Réservation impérative avant le 21 novembre​

LES

Carnets
du festival

Le Lac des cygnes
BALLET DE L’OPERA NATIONAL DU RHIN

Ballet de l’Opéra national du Rhin

Le Lac des cygnes

Création 2019 – Première en région

Chorégraphie : Radhouane El Meddeb
Musique : Piotr Ilitch Tchaïkovski
Décors : Annie Tolleter
Costumes : Celestina Agostino
Lumières : Eric Wurtz
Interprètes :
Odette Céline
Nunigé
Prince Riku Ota – artiste invité avec l’aimable autorisation d’Eric Quilleré directeur du Ballet de l’Opera national de Bordeaux
Cygne Noir Pierre Doncq
Monica Barbotte, Alexia Barre, Audrey Becker, Noemi Coin, Ana-Karina Enriquez-Gonzalez, Cauê Frias, Eureka Fukuoka, Marin Delavaud, Thomas Hinterberger, Rubén Julliard, Mikhael Kinley-Safronoff, Paloma Lassere, Pierre-Émile Lemieux-Venne, Jesse Lyon, Alice Pernão, Marwik Schmitt, Oliver Oguma, Jean-Philippe Rivière, Valentin Thuet, Hénoc Waysenson, Julia Weiss

Le chorégraphe s’empare d’un chef-d’œuvre classique avec la troupe du Ballet de l’Opéra national du Rhin, sur la musique de Tchaïkovski.

Présentation

Confier au chorégraphe contemporain Radhouane El Meddeb une relecture du Lac des Cygnes pour les danseurs du Ballet de l’Opéra national du Rhin était, de la part de son directeur, Bruno Bouché, un pari audacieux. Radhouane El Meddeb a su respecter et approfondir ce chef-d’œuvre où il en a traduit les remous et les climats.  Sa chorégraphie est un étonnant travail d’analyse des strates qui le composent aussi bien au niveau du vocabulaire, qu’au plan symbolique ou imaginaire. N’oublions pas que ce ballet s’inscrit dans un inconscient collectif quasi mondialisé, au point de représenter à lui seul toute la danse classique.

Radhouane El Meddeb a créé une sorte de longue rêverie romantique d’où émergent, tels de maritimes amers, les emblèmes du ballet original : une palpitation des jambes, une torsion des bras, un froissement d’ailes, une courbe du col, une inflexion du visage… tous répartis indifféremment aux membres de la troupe, femmes et hommes réunis. Enfin, et c’est toute l’intelligence de cette version, apparaissent les véritables enjeux du Lac des cygnes : le désir d’envol et d’animalité que porte chaque danseur, sa passion d’être un autre… et bien sûr, la sexualité dont cet oiseau s’est fait le mythologique champion mâle et femelle confondus. La légèreté des costumes de Celestina Agostino, la magnifique scénographie d’Annie Tolleter, les lumières d’Eric Wurtz ajoutent à la qualité de ce Lac revivifié.

Le mot de Brigitte Lefevre

Présenter une nouvelle version du Lac des Cygnes avec la musique de Tchaïkovski est toujours un challenge. C’est celui que nous propose Bruno Bouché avec cette relecture qu’il a souhaitée confier au chorégraphe contemporain Radhouane El Meddeb.

Tout en s’éloignant de l’histoire et la psychologie du ballet classique, il garde la richesse de l’écriture et de l’imagerie de la danse en faisant apparaitre une poésie vibrante faite d’abstraction et d’émotion.

La compagnie

Le Ballet de l’Opéra national du Rhin a été créé en 1972, et enrichi par ses directeurs successifs, qui tous ont contribué, par leur vision artistique, à faire de cette compagnie une troupe au savoir-faire et à la qualité internationalement reconnus. De par sa position géographique, le Ballet de l’Opéra national du Rhin est un pôle artistique d’excellence au carrefour des grands axes de l’histoire de la création chorégraphique. Il est une des rares compagnie française à défendre un si large répertoire du baroque au contemporain pour donner à voir la danse dans tous ses états.

Bruno Bouché, Directeur du Ballet de l’Opéra national du Rhin depuis 2017, a accompli toute sa carrière de danseur au sein du Ballet de l’Opéra national de Paris. Il a été directeur artistique d’Incidence Chorégraphique, un groupe de créations chorégraphiques des danseurs de l’Opéra de Paris en 1999, puis a pris la direction artistique du Festival Les Synodales à Sens, ainsi que celle de la saison danse du théâtre municipal et du concours chorégraphique contemporain jeunes compagnies en 2013. Il signe ses propres pièces depuis 2003, qu’il a présenté régulièrement sur la scène du Palais Garnier et dans le monde entier.

Le chorégraphe

Radhouane El Meddeb se forme à l’Institut Supérieur d’Art Dramatique de Tunis, il est consacré jeune espoir du théâtre tunisien en 1996. Durant ces années consacrées au théâtre, il travaille ponctuellement avec des chorégraphes tunisiens en tant qu’interprète et collaborateur artistique. Parce que le théâtre ne lui suffit plus, en 2005, il signe sa première création, un solo Pour en finir avec MOI. Une véritable révélation qui le fait entrer dans la danse et devenir chorégraphe-interprète. Depuis il a créé de nombreuses chorégraphies pour les plus grands festivals en France ou à l’étranger (Los Angeles aux Etats-Unis).

Mentions obligatoires
Production : Ballet de l’Opéra national du Rhin/Compagnie de SOI
Le Ballet de l’Opéra national du Rhin et la Compagnie de SOI s’associent pour un montage de production innovant de la création du Lac des Cygnes de Radhouane El Meddeb.
Photos : Le Lac des cygnes, Radhouane El Meddeb – Ballet de l’OnR © Agathe Poupeney 

Samedi

14 décembre 2019

20h30 • Durée : 1h30
Palais des Festivals
de 10€ à 46€
Dès 8 ans

LES

Carnets
du festival

La Finale
Josette BAÏZ

Josette BAÏZ

La Finale

Création 2019 – Première en région – Pièce pour 8 danseurs

Chorégraphie : Josette Baïz

Interprètes : Mathieu Corosine, Adrien Goulinet, Wilfried Blé, Amel Sinapayen, Sonia Bel Hadjbrahim, Lola Kervroedan, Axel Loubette, Kim Evin
Composition musicale : Thierry Boulanger
Lumière et scénographie : Dominique Drillot
Costumes : Alexandra Langlois
Assistants chorégraphie : Kim Evin, Axelle Loubette

Drôle, enlevée, rafraîchissante, telle est La Finale, une pièce de Josette Baïz qui ressemble à une comédie musicale sur une partition de Thierry Boulanger.

Présentation

La Finale prend pour thème l’audition, cette sorte de concours que passent les danseurs pour être engagés dans une compagnie. Epreuve incontournable de l’entrée dans la vie professionnelle, elle est tout aussi redoutable que redoutée. Dans La Finale, les danseurs, toutes disciplines confondues, du hip-hop au krump en passant par les claquettes ou la danse classique et le flamenco, affrontent bravement la voix d’un directeur de casting, un numéro collé sur le maillot, jusqu’au « Merci ! » qui signera un stop fatidique. Mais de chaque style, les concurrents donnent leur vision, souvent cocasse et hurluberlue, poétique et toujours admirablement dansée. L’ensemble est prétexte à mettre en exergue l’excellence de chaque danseur dans sa discipline et de lui faire dépasser ses limites en essayant la danse des autres, dans la bonne humeur et la générosité. Thierry Boulanger, compositeur de musique de films et de comédies musicales de référence a écrit une bande-son légère et entraînante. Avec un brin de théâtralité qui permet à la chorégraphie de tenir son propos en traversant quelques problématiques d’actualité, Josette Baïz, a su incorporer à La Finale, quelques réflexions sur l’art et sur la danse.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Josette Baïz que l’on connait comme directrice de la compagnie Grenade, présente avec La Finale, une nouvelle chorégraphie créée à Suresnes Cités danse. Cette fois-ci, c’est avec des danseurs issus des danses urbaines qu’elle conjugue son inépuisable source d’inspiration.

 

La chorégraphe

Formée par Odile Duboc, Josette Baïz enseigne la danse contemporaine depuis 1978 à Aix-en-Pro­vence. Après avoir fondé la Compagnie de la Place Blanche en 1982, elle rencontre en 1989, sous l’égide du Ministère de la Culture, une école des quartiers nord de Marseille. Cette rencontre l’amène à repenser le sens de son travail. Ainsi naît le Groupe Grenade en 1992, avec les jeunes qui formeront plus tard la compagnie Grenade. Aujourd’hui Grenade est un ensemble qui réunit une soixantaine de danseurs répartis dans les deux structures.

Mentions obligatoires
Production : Théâtre de Suresnes Jean Vilar / Suresnes cités danse 2019.
Avec le soutien de Cités danse connexions.

Mercredi

11 décembre 2019

20h • Durée : 1h
Théâtre National de Nice
de 8 à 45€
Dès 8 ans

LES

Carnets
du festival

Dos au mur
Cie YEAH YELLOW

Cie

Yeah Yellow

Dos au mur

Coproduction Festival de Danse, Cannes Côte d’Azur
Création 2019 – Première en région – Pièce pour 2 danseurs

Chorégraphes-Interprètes : Camille Regneault et Julien Saint Maximin
Composition musicale : Julien Lepreux
Création lumière : Frédéric Stoll
Constructeur décor : Jipanco

Dos au mur est une pièce pour deux danseurs, qui, comme le titre l’indique, se retrouvent littéralement au pied du mur !

Présentation

Le titre est à entendre au sens littéral, car dans ce duo, les danseurs chorégraphes, Camille Regnault et Julien Saint Maximin, explorent toutes les figures possibles quand un mur vous entrave ou vous protège. En réalité, l’expression vient de l’escrime, lorsqu’un fleurettiste recule trop pour éviter le danger, il finit par se trouver « dos au mur ». Il ne lui reste plus qu’à faire face et affronter ce qui le menace. Dans ce duo, le regard sociologique n’est pourtant pas absent et toutes les acceptions de cette locution sont tour à tour explorées. La gestuelle, plutôt ingénieuse, nous fait découvrir la grammaire du hip-hop sous un tout autre jour. Il faut dire que Julien Saint Maximin a été sacré champion de France et d’Europe de Breaking et Camille Regneault, triple championne de France et Vice-championne du Monde dans cette même discipline, ce qui compte pour beaucoup dans cette chorégraphie souvent acrobatique, parfois proche d’un nouveau cirque, avec ses escalades et ses chutes en rappel. Le mur n’a-t-il pas vocation à s’effondrer ? Ou à se métamorphoser pour finalement devenir invisible ? À moins qu’il ne continue d’exister, une fois détruit ? Y-a-t-il quelqu’un, de l’autre côté ?

Le mot de Brigitte Lefevre

Je trouve ce couple de danseurs émouvant dans le partage de deux sensibilités différentes. La force et la présence scénographique du mur a des significations multiples et leur permet de développer une gestuelle tout à fait singulière et originale inspirée du hip-hop. Ils convoquent un imaginaire poétique, tout en sollicitant une réflexion sociologique ou psychologique sur nous-même.

Les interprètes

Ancienne gymnaste de haut niveau et de formation autodidacte en danse hip-hop, Camille Regneault aka Kami crée la Compagnie EliôZ en 2007 dont elle sera la chorégraphe, puis Yeah Yellow en 2012 avec Julien Saint-Maximin au sein de cette même structure. Parallèlement, elle participe à de nombreuses compétitions de break dance sous les couleurs de Yeah Yellow, en France (triple Championne de France en 2013, 2015 et 2016 et Vice-championne du Monde) mais aussi dans divers championnats mondiaux.

De formation autodidacte en danse hip-hop, Julien Saint-Maximin aka Bee D se démarque par sa recherche de mouvements et son style original. Il se fait connaître grâce au circuit des battles mais également comme danseur, chorégraphe et fondateur du groupe Phase T avec lequel il a obtenu plusieurs titres dont celui de Champion de France, Champion d’Europe et un 4e prix aux Championnats du Monde de Breakdance (BOTY 2005). En 2012 il crée Yeah Yellow avec Kami.

Mentions obligatoires
Ce projet bénéficie du soutien de la Région Hauts-de-France.
Coproductions : Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val-de-Marne / Compagnie Käfig direction Mourad Merzouki dans le cadre de l’Accueil Studio/ Ministère de la Culture et de la Communication. Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines (IADU) – Fondation de France – La Villette, Paris 2018. Festival de Danse Cannes Côte d’Azur France.
Avec le soutien du théâtre Jean Vilar de Suresnes, de la Ville de Saint-Quentin (02), de la ville de Saintes et de la ville de Champigny-sur-Marne.
SPEDIDAM .

Vendredi

13 décembre 2019

18h • Durée : 53min
Théâtre La Licorne
Tarifs de 10€ à 14 €
Dès 6 ans

LES

Carnets
du festival

Cercle égal demi Cercle au Carré
Cie Difé Kako / Chantal LOÏAL

Cie

Difé Kako - Chantal Loïal

Cercle égal demi Cercle au Carré

Création 2019 – Première en région – Pièce pour 9 danseurs et 4 musiciens

Chorégraphie : Chantal Loïal
Assistante chorégraphique : Delphine Bachacou
Interprètes : Chantal Loïal, Nita Alphonso, Stéphanie Jardin, Delphine Bachacou, Sandra Sainte Rose, Régis Tsoumbou Bakana, Léo Lorenzo, Diego Dolciami, Mario Pounde
Collaboration artistique : Sabine Novel
Interprètes musiciens : Gaëlle Amour, Marion Buisset, Yann Villageois, Igo Drane
Composition : Damien Groleau, Didier Léglise, Gaëlle Amour
Scénographie : Olivier Defrocourt
Costume : Marine Provent,
Assistante :
Gwendolyn Boudon
Création vidéo : Yutaka Takei et Christian Forêt
Création lumières : Paul Argis
Régie son : Théo Errichiello
Régie lumière : Paul Argis

Un cocktail détonnant qui revisite les figures du quadrille et les électrise avec l’énergie des danses urbaines.

Présentation

Cercle égal demi Cercle au Carré représente trois ans de recherches, de travail et de nombreux voyages entre les Antilles, la Guyane et l’Europe. Loin d’être une formule mathématique, le titre est avant tout chorégraphique car il désigne les figures du quadrille et autres danses sociales au cœur de cette création ambitieuse pour 9 danseurs et 4 musiciens. La chorégraphe d’origine guadeloupéenne entend revisiter à sa façon cette danse de cour importée au XVIIIe siècle par les colons aux Antilles et en Guyane, qui, réappropriée par les esclaves, fut à l’origine des danses créoles. Tout commence d’ailleurs par l’exposition de cette danse créolisée avec quatre couples traditionnels littéralement envoûtants. Une sorte de danse imposée, qui répond à des « commandements » avant de se déployer en autant de variations libres ancrées dans les danses urbaines d’ici et maintenant. Quadrille, Boulangère, Haute-taille, Biguine, sont soutenus par des interprètes venus du Hip-hop, Krump, Ragga, Voguing… et des musiciens aussi à l’aise dans le traditionnel que l’électro. Chantal Loïal, avec sa compagnie Difé Kako, dépoussière des danses centenaires, dans un tissage et un métissage qui n’a rien à envier au madras, ces étoffes ornées de carrés colorés qui ponctuent les costumes du spectacle. Joyeux, éclatant, Cercle égal demi Cercle au Carré est un concentré de cette culture antillaise transversale, qui mêle le chant, la musique, le texte et la danse avec une légèreté et une finesse inégalée.

 

Le mot de Brigitte Lefevre

Chantal Loïal, c’est la générosité incarnée. Avec cette pièce, elle nous le fait particulièrement ressentir en évoquant ces danses traditionnelles qui lui sont chères et en les unissant à sa propre chorégraphie. Elle a marqué le public au sein de la compagnie Montalvo-Hervieu, s’affirme en tant que chorégraphe, mais aussi en tant que femme et représentante d’une culture et d’une tradition dansante.

 

La chorégraphe

Chantal Loïal, née à Pointe-à-Pitre, en Guadeloupe, apprend la danse traditionnelle aux Antilles. En 1977, elle découvre la danse africaine à Paris. Elle intègre des ballets africains, comme Lokolé et Lemba du Congo, la compagnie Georges Momboye de Côte d’Ivoire, puis elle accompagne des chanteurs et groupes d’Afrique de l’Ouest comme Tchico Tchikaya et Kanda Bongo Man. Elle se fait remarquer comme interprète dans Paradis de José Montalvo et Dominique Hervieu, avant de créer sa propre compagnie Difé Kako en 1994. Elle revendique son identité créole et milite pour une chorégraphie métissée. Tout en poursuivant la diffusion de ses spectacles, Chantal Loïal a continué de travailler avec les ballets C de la B à partir de 2008 ainsi qu’avec la compagnie Montalvo-Hervieu. Aujourd’hui, elle se dévoue entièrement à Difé Kako et au Festival Le Mois Kréyol, créé en 2017.

Mentions obligatoires
Production : Compagnie Difé Kako
Avec le soutien : Du Ministère des Outre-Mer, du FEAC, des Directions des Affaires Culturelles de Guyane, Martinique et Guadeloupe, de la DRAC Ile de France, de la Caisse des dépôts Antilles-Guyane, du Conseil Général de la Guadeloupe, du DIECFOM, de la Collectivité Territoriale de Martinique (CTM), de la Collectivité Territoriale de Guyane (CTG), du Conseil régional de la Guadeloupe, de la Direction des Affaires Culturelles de la Ville de Paris, de l’Adami
Coproduction : Festival Suresnes Cités Danse / Théâtre de Suresnes Jean Vilar, Anis Gras – le lieu de l’autre, Scène Nationale Tropiques Atrium (Fort-de-France) – Martinique, Centre Chorégraphique National de Créteil et du Val de Marne / Compagnie Käfig – Direction Mourad Merzouki, Touka Danses CDCN – Guyane
Accueil studio : Conservatoire Maurice Ravel, Mairie du 13e arrondissement de Paris, CND – Centre National de la Danse, Carreau du Temple, Micadanses, FGO-Barbara, la Scène Nationale l’Artchipel (Basse-Terre) – Guadeloupe, Centre culturel Sonis (Les Abymes) – Guadeloupe, Centre Culturel Robert Loyson – Guadeloupe, Habitation de La Ramée (Sainte Rose) – Guadeloupe, MA – Guadeloupe.
Remerciements pour leur collaboration : Association Wapa, Fédération des Associations de Musiques et Danses Traditionnelles au Tambour Créole Guyanais, Association Madie et Kera, L’Amicale antillaise de Roissy-en-Brie, Association Quadrilles et Polkas, Association Ame des Roses à Sainte Rose, Association Soleil du Sud à Baillif, Association Trait d’Union à Vieux Habitants, Association Les amis de Fort L’Olive à Vieux Fort, Monsieur David Kathile, Tamboubokanal et Monsieur Raphaël Pacquit, Ensemble Musical et Folklorique d’Hirsingue, An Avan Haute Taille et Otantik du François Perriolat, Wot tay an tan lontan et Tradision péyi nou du Morne-Pitault

Dimanche

8 décembre 2019

15h • Durée : 1h05
Théâtre La Licorne
de 10€ à 14€
Dès 6 ans

LES

Carnets
du festival

Giselle
Ballet STANISLAVSKI

Ballet Stanislavski

Giselle

Première française

Chorégraphie : Jean Coralli, Jules Perrot, Marius Petipa
Remontée par Laurent Hilaire
D’après le livret de Théophile Gautier, Jules-Henri Vernoy de Saint-Georges
Interprètes : 
Giselle : Oxana Kardash / Albrecht : Ivan Mikhalev / Hilarion : Georgy Smilevski / Myrtha : Maria Bek
Musique : Adolphe Adam
Scénographie et costumes : Vladimir Arefiev

"Les ballets sont des rêves de poète pris au sérieux" disait Théophile Gautier, Giselle est l’une des grandes créations de l’histoire du ballet, une œuvre incontournable de notre patrimoine chorégraphique. Incontournable aussi par L’interprétation du Ballet Stanislavski qui ne s'est plus produit en France depuis 64 ans.

Présentation

Chef-d’œuvre du ballet romantique, il s’en est fallu de peu pour que Giselle ne disparaisse à jamais. Créé à l’Opéra de Paris le 28 juin 1841, par Carlotta Grisi et Lucien Petipa, il est repris régulièrement jusqu’en 1868, date à laquelle il est retiré de l’affiche. Heureusement Marius Petipa, frère cadet de Lucien, a l’idée de reprendre cette pièce en 1884 au Théâtre Mariinski de Saint-Pétersbourg, moyennant quelques aménagements chorégraphiques. Il renforce notamment la scène de la folie et recompose la scène des Wilis en les mettant sur pointes. Ce sont les Ballets russes de Serge Diaghilev qui ramènent Giselle à Paris en 1910, avec pour interprètes Tamara Karsavina et Vaslav Nijinski. Les allers retours entre la France et la Russie ont façonné ce ballet depuis plus de deux siècles, pour notre plus grand bonheur. Il est significatif que ce soit Laurent Hilaire, Danseur étoile et l’un des plus élégants Albert de l’Opéra de Paris, qui le remonte pour le Ballet Stanislavski de Moscou.

Giselle raconte, au premier acte l’histoire d’une paysanne, Giselle, courtisée par un Prince, Albert, déguisé en villageois pour la séduire. Hans, l’amoureux éconduit de Giselle découvre la supercherie d’Albert, déjà fiancé à Bathilde. Giselle, sous le choc, perd la raison et meurt. Le second acte réunit les protagonistes au fin fond de la forêt. Là, règnent les Wilis, vierges mortes le jour de leurs noces, qui font danser jusqu’à la mort tout homme qui s’aventure sur leur territoire…

Giselle oppose le réel au fantastique et surtout deux visions de la femme : la terrienne et l’éthérée, la vierge folle et la vierge sage, la païenne et la chrétienne. Bien que les rôles ne soient pas aussi marqués qu’Odette et Odile du Lac des Cygnes, Giselle demande presque autant de subtilité pour passer du premier au deuxième acte dit « blanc ».

Le mot de Brigitte Lefevre

Giselle, est pour moi, le plus beau ballet romantique.

C’est le ballet voulu par un poète, Théophile Gautier. Les plus grandes compagnies du monde l’ont à leur répertoire et nous le verrons, à Cannes, avec le Ballet Stanislavski de Moscou, dirigé par Laurent Hilaire, premier directeur artistique d’une troupe russe depuis Marius Petipa et qui a été le magnifique danseur étoile et formidable maître de Ballet de l’Opéra de Paris que l’on connaît. Avec ce chef d’œuvre, d’une certaine manière c’est la rencontre entre la tradition russe et notre école française.

La Compagnie

Depuis Marius Petipa, Laurent Hilaire est le premier français à diriger une compagnie russe. Il a été nommé à la tête du Ballet du Théâtre Stanislavski de Moscou en 2017, un ballet riche de 120 danseurs et de 125 représentations par an, dans un théâtre qui comprend 1200 places et cinq studios de répétitions. Il fait inscrire à son répertoire les meilleurs chorégraphes du 20e siècle et reçoit un Masque d’Or pour sa reprise de Suite en Blanc de Serge Lifar en 2017.

 

jeudi

5 décembre 2019

20h30 • Durée : 2h20
(avec entracte)
Palais des Festivals
de 15€ à 62€
dès 8 ans

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