ROCÍO MOLINA
Al fondo riela (Lo otro del Uno)
Première en région
Création 2020
Danse : Rocío Molina
Guitares : Eduardo Trassierra et Yerai Cortès
Lumière : Antonio Serrano
Son : Javier Álvarez
La Madone du flamenco contemporain n’est jamais là où on l’attend. Dans sa dernière création, elle convie deux guitaristes, Eduardo Trassierra et Yerai Cortés, à faire dialoguer le style le plus classique avec une puissance expressive radicale.
Présentation :
Rocío Molina se met sans cesse au défi : qu’il s’agisse de transgresser les codes traditionnels du flamenco ou d’oser des performances risquées. Son nouveau spectacle Al Fondo Riela (Lo otro del Uno) ne déroge pas à la règle. Dépouillant la tradition de tout folklore, de ses routines, de ses légendes, elle réinvente le style pour en repousser les limites dans un dialogue intime et virtuose avec deux guitaristes éblouissants : Eduardo Trassierra et Yerai Cortés. Tout commence dans les entrailles d’un océan furieux d’où Rocío émerge telle une noire Vénus. Avec ses bras ondulants qui calmeraient la mer, elle nous entraîne dans une rêverie solitaire en proposant une danse aux accents classiques dont l’écho se répercute sur le sol miroir. Cette dualité entre soi et l’autre ainsi que la notion de dialogue imprègne toute la pièce, divisant l’espace scénique en deux mondes : le terrestre et l’immatériel, le réel et le mystérieux. Chacun est à l’écoute de l’autre. Rocío Molina, comme à son habitude, nous surprend dans ses différentes incarnations, que ce soit dans une farruca qui frôle la perfection technique, habillée d’une jupe à traîne volantée dans une soleá d’un raffinement inouï, ou enfin dans un costume invraisemblable, sorte de Geisha intégrale, avec cothurnes assortis. La danse envoûtante et libératrice de Rocío Molina fait miroiter « l’arrière-fond scintillant » de la vie.
Le mot de Brigitte Lefèvre : J’ai eu deux premiers amours en danse. L’un, c’est la danse libre, style Isadora Duncan. L’autre, c’est le flamenco. Ma mère était pianiste et accompagnait les danseurs de flamenco qui avaient fui le franquisme. Elle m’emmenait avec elle, et c’est resté inscrit dans mon ADN. Je suis donc très heureuse de présenter Rocío Molina, une danseuse exceptionnelle qui a su faire de la tradition, la plus radicale des avant-gardes, avec deux guitaristes tout à fait extraordinaires.
Quelques mots sur la chorégraphe :
Rocío Molina est née en Andalousie en 1984, près de Malaga. Elle danse depuis ses 3 ans et demande à devenir professionnelle à 7 ans. Dix ans plus tard, elle obtient, avec les félicitations du jury, son diplôme du Conservatoire royal de danse de Madrid, et danse notamment dans la troupe de Maria Pagés. En 2005, elle présente son premier spectacle Entre parades, puis El Eterno Retorno. En 2006, elle crée Turquesa como el limón en duo avec Laura Rozalén. En 2007, elle déshabille sa danse et montre le flamenco nue dans Almario. Considérée comme l’une des meilleures bailaoras d’aujourd’hui, elle a reçu de nombreuses récompenses. Rocío Molina porte le flamenco vers des contrées inédites et modifie l’image de la femme dans ce style.
Mentions obligatoires
Production : Danza Molina S.L. & El Mandaito Producciones S.L.
Coproduction : Chaillot – Théâtre National de la Danse, Paris / Teatros del Canal, Madrid / Biennale de Flamenco, Séville / Théâtre de Nîmes, Scène Conventionnée d’intérêt national, art et création
Avec la collaboration : Teatro Cervantes de Málaga.
Rocío Molina est artiste associé du Chaillot – Théâtre National de la Danse, Paris
20h30 Durée 1h05
Anthéa - Salle Jacques Audiberti (Antibes)
de 10€ à 40€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
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AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée
19h – Cie Eugénie Andrin
Breathe, breathe !
20h30 – Rocío Molina
Al fondo riela (Lo otro del Uno)
LES
Carnets
du festival
Cie EugÉnie Andrin
Breathe, Breathe !
Première mondiale
Création 2021 – Coproduction Anthéa /Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur
Pièce chorégraphique pour 45 danseurs
Chorégraphie : Eugénie Andrin
Dramaturgie : Vanessa d’Ayral de Sérignac
Scénographie et conception lumière : Laurent Castaingt
Création musicale : Clément Althaus
Interprètes : Sami Loviat Tapie, Marie-Pierre Genovese, Marius Fanaca, Jeanne Chossat, Maurin Bretagne et la participation des élèves de l’option art-danse du Lycée G. Apollinaire de Nice et du Lycée Audiberti d’Antibes
Il y a 500 ans, plusieurs centaines de Strasbourgeois sont touchés par une épidémie de danse incontrôlable. Eugénie Andrin transpose cette histoire dans le contexte de notre pandémie pour inventer une danse gigantesque avec 45 participants. .
Présentation
Le 14 juillet 1518, une femme se trémousse frénétiquement pendant des jours sans explication. Peu à peu, des dizaines d’hommes et de femmes la rejoignent, ils dansent dans les rues étroites de Strasbourg sans pouvoir s’arrêter. Les autorités s’inquiètent. Les proches se disent impuissants. Pour endiguer cette épidémie, la ville décide de regrouper et de cacher les danseurs dans un lieu fermé. Après six semaines de fièvre dansante, le phénomène s’essouffle, les danseurs rentrent chez eux. Eugénie Andrin et Vanessa d’Ayral de Sérignac s’inspirent de ce fait réel pour imaginer que la pandémie actuelle et le stress lié à ce climat anxiogène pourraient provoquer à nouveau un tel phénomène. Cette « rave party » primitive prendrait alors des allures de grand bal populaire, et cette folie dansante résonnerait comme un exutoire pour se décharger de cette situation oppressante. Eugénie Andrin décide alors d’associer à ce projet sa démarche pédagogique menée auprès du Lycée Apollinaire de Nice avec les vingt élèves de l’option art-danse. La conscience de leur corps, leur mouvement « instinctif » et leur intention toujours juste, font leur force. Ils sont donc les interprètes idéaux pour incarner ces gens pris de folie, devenus danseurs par la force des choses. S’y ajoutent vingt autres élèves du Lycée Audiberti d’Antibes, ainsi que cinq danseurs professionnels chargés de mener (et transmettre) cette folle farandole !
Le mot de Brigitte Lefèvre : Danseuse, chorégraphe, Eugénie Andrin est attirée par la danse classique comme par les comédies musicales, la danse contemporaine. Elle crée des pièces mettant souvent les femmes en valeur. Elle possède une belle humanité, qui transparaît énormément dans tous ses projets pédagogiques. C’est à nouveau le cas avec cette création pour le festival, qui réunit 45 danseurs dont des élèves option danse de la région.
Quelques mots sur le chorégraphe :
Eugénie Andrin étudie la danse à Cannes auprès de Rosella Hightower avant d’être engagée par Éric Vu-An au sein du Ballet de l’Opéra d’Avignon en tant que soliste. Rapidement elle crée de nombreux ballets pour les opéras, en France comme à l’Étranger. Elle fonde sa propre compagnie à Avignon en 2007 avant de déménager à Antibes en 2014. Résidente de cœur à Anthéa, elle y présente régulièrement ses nouveaux spectacles. Parallèlement à ces activités, Eugénie Andrin mène de nombreuses actions pédagogiques dans la région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur. En juillet 2020, Eugénie Andrin est nommée Chevalier de l’Ordre des Arts et Lettres.
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Mardi
30 novembre 2021
19h
Mercredi
1er décembre 2021
21h
Durée 1h
Anthéa - Salle Pierre Vaneck (Antibes)
de 12€ à 27€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 10 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée Mardi 30 novembre
19h – Cie Eugénie Andrin
Breathe, Breathe !
20h30 – Rocía Molina
Al fondo riela (Lo otro del Uno)
LES
Carnets
du festival
CCN - BALLET DE LORRAINE
Petter Jacobsson
Avec un programme éblouissant qui sort de l’ordinaire, le CCN - Ballet de Lorraine réunit trois pièces, qui ont pour dénominateur commun le génie de la composition et la rigueur d’écriture des grands déconstructeurs de la danse classique.
For Four Walls
Première en région
Création 2019 d’après Four Walls de Merce Cunningham
Pièce pour 24 danseurs et 1 pianiste
Chorégraphie : Petter Jacobsson et Thomas Caley
Musique : John Cage Four Walls (1er Mouvement)
Pianiste : Vanessa Wagner
Scénographie : Petter Jacobsson et Thomas Caley
Costumes : Petter Jacobsson, Thomas Caley, Martine Augsbourger et Annabelle Saintier
Lumières : Éric Wurtz
For Four Walls est une œuvre de Petter Jacobsson et Thomas Caley qui imaginent ce qu’aurait pu être Four Walls (1944), de Merce Cunningham, dont il ne reste quasiment pas de traces. Le résultat est saisissant : quand le rideau s’ouvre, les vingt-quatre danseurs du CCN – Ballet de Lorraine sont alignés dans une diagonale, multipliée, diffractée par un mur de miroirs à angle droit en fond de scène. Sauts, portés, torsions, courses et équilibres sont décuplés dans cet univers instable et mouvant.
Sounddance
Première en région
Création 1975 par la Merce Cunningham Dance Company – Entrée au répertoire du CCN – Ballet de Lorraine en mars 2014
Pièce pour 10 danseurs et 1 musicien
Chorégraphie : Merce Cunningham – Musique : David Tudor Untitled 1975/1994*
Musicien : Etienne Caillet
Décor, costumes et lumières : Mark Lancaster
Remonté par Thomas Caley et Meg Harper
Répétiteur : Thomas Caley
Sounddance de Merce Cunningham est une pièce brillante et explosive extraordinairement complexe libérant une énergie haut voltage pour des pas de haute voltige. Avec son rideau doré pour décor, ses cris d’oiseaux qui font voler en éclats la partition de David Tudor, ses grands jetés et ses ports de bras lyrique, le chorégraphe new-yorkais pose un regard amusé mais non dénué d’admiration sur le vocabulaire de la danse classique.
STATIC SHOT
Première en région
Création 2020 – Pièce pour 24 danseurs
Conception et chorégraphie : Maud Le Pladec
Musique : Pete Harden et Chloé Thévenin
Lumière : Éric Soyer
Conception et création costumes : Christelle Kocher – KOCHÉ, assistée de Carles Urraca Serra – KOCHÉ
Avec la participation de la Section Broderie du Lycée Lapie de Lunéville
Répétitrice : Valérie Ferrando
STATIC SHOT de Maud Le Pladec, reprend cette figure de la diagonale en la disséminant et en l’hybridant de chorus line façon music-hall et d’une gestuelle empruntée aux clips ou au clubbing. Entrelaçant l’abstraction chorégraphique aux danses les plus populaires de nos écrans, elle livre un mouvement très cinématographique qui ne s’arrête jamais, emporté dans une énergie et un flux époustouflants.
Le mot de Brigitte Lefèvre : For Four Walls, cet hommage vivant rendu par Petter Jacobsson et Thomas Caley à Merce Cunningham m’a particulièrement intéressée. Sounddance de Merce est une sorte de roman policier car on ne sait jamais qui quittera la scène en premier. La volonté de Petter Jacobsson de commander une création à Maud Le Pladec m’a réjouie, C’est un vrai plaisir de programmer cette femme vibrante qu’est Maud, ce travail d’écriture, cette intelligence, cette capacité à visualiser la danse mentalement pour nous la restituer. Une soirée de danse en correspondance.
Quelques mots sur la compagnie :
Dirigé depuis juillet 2011 par Petter Jacobsson, le Centre Chorégraphique National – Ballet de Lorraine et ses 26 danseurs, forment l’une des compagnies chorégraphiques contemporaines de création et de répertoire les plus importantes d’Europe, présentant des œuvres marquantes de chorégraphes majeurs. Il est pensé comme le lieu de tous les possibles en matière de recherche, d’expérimentation et de création artistiques. Il se veut une plate-forme ouverte aux différentes disciplines, un espace où se rencontrent les multiples visions de la danse d’aujourd’hui.
Quelques mots sur les chorégraphes :
Né à Centralia, Washington, le 16 avril 1919, c’est à l’âge de 20 ans que Merce Cunningham débute sa carrière de danseur moderne, intervenant six ans durant en qualité de soliste au sein de la Martha Graham Dance Company. En 1944, il présente publiquement son premier récital et forma dès 1953 la Merce Cunningham Dance Company, qui lui permit d’expérimenter et de mettre en œuvre ses conceptions inédites. Au gré de sa carrière, il a chorégraphié plus de 150 pièces et plus de 800 events. Parmi les danseurs qui se sont formés auprès de lui avant de fonder leurs propres compagnies, on compte notamment Paul Taylor, Trisha Brown, Lucinda Childs, Karole Armitage… Parmi ses innombrables collaborations, celle avec John Cage a exercé l’influence la plus profonde sur sa pratique. Ensemble, Merce Cunningham et John Cage ont proposé de multiples innovations radicales. La plus célèbre et la plus controversée d’entre elles concerne les relations entre danse et musique, susceptibles de coexister en un même espace-temps, mais nécessitant d’être conçues indépendamment l’une de l’autre. La passion que Merce Cunningham éprouve pour l’expérimentation et l’innovation a fait de lui l’un des instigateurs de l’application des nouvelles technologies au domaine de l’art. Resté un chorégraphe et pédagogue particulièrement actif jusqu’à sa mort, survenue le 26 juillet 2009, Merce Cunningham a bénéficié des plus hautes distinctions accordées dans le monde de l’art.
Après avoir suivi la formation exerce au Centre chorégraphique national de Montpellier, Maud Le Pladec est interprète pour plusieurs chorégraphes comme Georges Appaix, Loïc Touzé, Mathilde Monnier, Mette Ingvartsen ou encore Boris Charmatz. En 2010, elle crée sa première pièce Professor, premier volet d’un diptyque autour de la musique de Fausto Romitelli puis en 2011, elle créé le second volet : Poetry. En 2013, Maud Le Pladec est lauréate du programme Hors les Murs de l’Institut français et effectue une recherche à New York sur le courant de la musique post-minimaliste américaine qui donnera naissance à Democracy avec l’Ensemble TaCtuS et Concrete avec l’Ensemble Ictus. En 2015, elle initie un nouveau cycle de créations autour de la parole donnée aux femmes en co-créant Hunted avec la performeuse new-yorkaise Okwui Okpokwasili. En 2016, elle travaille à l’Opéra national de Paris sur Eliogabalo avec le metteur en scène Thomas Jolly et sous la direction musicale de Leonardo Garcia Alarcon. Parallèlement, Maud Le Pladec est artiste associée à La Briqueterie – CDCN du Val de Marne. Depuis janvier 2017, elle succède à Josef Nadj et dirige le Centre chorégraphique national d’Orléans. Elle a créé depuis Borderline avec le metteur en scène Guy Cassiers, Moto-Cross et Twenty-seven perspectives pour le Festival Montpellier Danse 2018.
Mentions obligatoires
For Four Walls
Coproduction : Chaillot – Théâtre national de la Danse
STATIC SHOT
Coproduction avec le CCN d’Orléans
20h Durée 2h (avec entracte)
Palais des Festivals - Théâtre Debussy (Cannes)
de 10€ à 28€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Rencontre avec Laura Cappelle,
LES CHORÉGRAPHES PIONNIÈRES
Sam. 27 Novembre 18h30
LES
Carnets
du festival
LOUISE LECAVALIER
Stations
Première française
Création 2020
Chorégraphie et interprétation : Louise Lecavalier
Assistante à la chorégraphie et répétitrice : France Bruyère
Conception lumières : Alain Lortie
Conseiller à la scénographie : Marc-André Coulombe
Musiques : Colin Stetson, Suuns and Jerusalem in My Heart, Teho Teardo et Blixa Bargeld
Musique originale et arrangements : Antoine Berthiaume
Costumes : Yso, Marilène Bastien
Véritable icône de la danse contemporaine, Louise Lecavalier poursuit avec ce solo sa recherche fondée sur la virtuosité, le dépassement de soi et la prise de risque… Une quête d’absolu en forme de one-woman-show époustouflant
Présentation
Louise Lecavalier prend la danse à bras le corps, comme une bataille existentielle et personnelle. Après quarante ans de carrière, danser toujours, danser encore, danser mieux pourrait être son mantra, avec juste cette pointe d’autodérision qui affleure à chacun de ses pas et les rend si spirituels. Désarticulations, équilibres instables, sinuosité des jambes, élans invraisemblables, décharges de geste, pulsions exacerbées… Louise peut tout ! L’apesanteur du plongeur et les vrilles frénétiques, les ondulations et les suspensions, les trémulations et les transes. En quatre Stations comme autant d’états de corps – fluidité, contrôle, méditation et obsession -, Louise Lecavalier continue sa vertigineuse exploration de la danse entre le désir d’envol et celui de peser dans le présent. Une densité dans la légèreté et du vif dans la retenue, et ces petits pas latéraux effectués à pleine vitesse qui glissent comme le vent déplace des traces sur le sable. En quatre Stations, comme autant de saisons ou de points cardinaux. Un cycle qui, comme le temps, ne s’arrête jamais : partir, revenir… Pour rencontrer, au bout, l’oubli de soi, la liberté.
Le mot de Brigitte Lefèvre :
Louise Lecavalier est une femme extraordinaire, d’une humanité, d’une intégrité artistique exceptionnelle. À la fois chorégraphe et interprète accomplie, elle porte dans son corps toutes ses années de pratique, ce que je trouve très émouvant. Sa danse est littéralement magique, d’une énergie folle, d’une beauté inouïe.
Quelques mots sur la chorégraphe :
Icône de la danse contemporaine internationale, égérie de la compagnie La La La Human Steps, depuis Oranges en 1981 jusqu’à Exaucé/Salt en 1999, la Québécoise Louise Lecavalier incarne une danse extrême. Elle a marqué de son sceau toutes les collaborations d’envergure qui ont jalonné la trajectoire de La La La Human Steps, notamment le spectacle Sound and Vision de David Bowie en 1990, ou le concert The Yellow Shark de Frank Zappa et de l’Ensemble Modern d’Allemagne à l’automne 1992. À partir de 2003, Louise Lecavalier travaille avec d’autres chorégraphes comme Tedd Robinson et Crystal Pite qui lui écrivent des pièces. Elle collabore également avec Benoit Lachambre à la création de deux œuvres avant de créer ses propres chorégraphies en 2012.
Mention obligatoires :
Production : Fou Glorieux
Coproduction : tanzhaus nrw, Düsseldorf ; HELLERAU – European Centre for the Arts Dresden ; Festival TransAmériques, Montréal ; Usine C, Montréal , Harbourfront Centre, Performing Arts, Toronto ; Centre national des Arts, Ottawa ; SFU Woodward’s Cultural Programs, Vancouver ; Diffusion Hector-Charland, L’Assomption et Repentigny.
Louise Lecavalier est soutenue par le Conseil des arts et des lettres du Québec, le Conseil des Arts du Canada et le Conseil des arts de Montréal.
17h Durée 1h
Théâtre Croisette - Hôtel JW Marriott (Cannes)
Tarifs de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Projection documentaire
LOUISE LECAVALIER – SUR SON CHEVAL DE FEU
Dim. 28 Novembre 10h
Rencontre avec Laura Cappelle,
LES CHORÉGRAPHES PIONNIÈRES
Sam. 27 Novembre 18h30
LES
Carnets
du festival
KAORI ITO
Le monde à l’envers
Création 2021
Pièce jeune public pour 3 interprètes
3 Interprètes : Morgane Bonis, Bastien Charmette et Adeline Fontaine
Direction artistique et chorégraphie : Kaori Ito
Collaboration artistique : Gabriel Wong
Aide à la dramaturgie : Taïcyr Fadel
Composition : Joan Cambon
Création lumière et direction technique : Arno Veyrat
Design sonore : Adrien Maury
Conception téléphone : Stéphane Dardet
Aide pour les costumes : Aurore Thibout
Regard extérieur : Michel Ocelot
Régie lumière : Arno Veyrat ou Carole China
Régie son : Adrien Maury ou Coline Honnons
Production : Améla Alihodzic, Coralie Guibert, Laura Terrieux, Lucila Piffer et Anne Vion
Remerciements : Denis Podalydès, Delphine Lanson, Erhard Stiefel, Pierre Dequivre, Justine
Sene, Lara Mastrantonio.
Danseuse, chorégraphe, vidéaste, plasticienne, coach d’acteurs, Kaori Ito sait tout faire. Au Festival de Danse de Cannes, elle crée sa première pièce jeune public sur le monde de l’enfance.
Présentation
En observant son fils de 3 ans, Kaori Ito, danseuse et chorégraphe, crée un spectacle pour de jeunes enfants à partir de leur imaginaire. Pour ce faire, elle invente « La Cabane à secrets » une installation inspirée du théâtre Kamishibai – un théâtre ambulant de papier – où elle mène un travail de collecte avec les tout-petits pour se nourrir de leur univers. C’est ainsi qu’elle décide de leur raconter l’histoire d’un monde qui marche sur la tête et compte sur eux pour le réenchanter. Intitulé Le Monde à l’envers, ce conte sens dessus-dessous distille beaucoup d’humour, d’humanité, et de tendresse avec une pointe de philosophie.
C’est l’histoire d’un monde qui marche sur la tête où la terre s’est échappée à la place du ciel pour ne plus être piétinée. Les secrets sont les super pouvoirs des enfants qui peuvent réenchanter le monde.
Au plateau, trois super héros tragiques luttent pour tenir debout et se relever. À force de se heurter au sol leurs carapaces cassent et révèlent leurs secrets enfantins, une sorte de fantaisie précieuse qui constitue leur identité. Une invitation à cultiver son enfant intérieur et à soigner ce qui fait notre singularité et notre imagination.
Le mot de Brigitte Lefèvre :
Kaori Ito n’hésite pas à mettre en danse ses fragilités et ses interrogations. Elle crée des spectacles très personnels, après avoir été une interprète accomplie qui savait se mettre au service de chorégraphes très éloignés les uns des autres. Qu’elle souhaite, en tant que femme et mère, créer un spectacle pour les enfants a immédiatement suscité mon intérêt pour le festival.
Quelques mots sur la chorégraphe :
Kaori Ito, née au Japon, a été danseuse classique, puis, après s’être installée en France, l’interprète fétiche de nombreux chorégraphes, de Philippe Decouflé à Angelin Preljocaj, d’Alain Platel à Aurélien Bory. En 2008, elle crée son premier spectacle, Noctiluque. En 2015, elle fonde sa compagnie Himé. Artiste polymorphe, elle réalise également des vidéos, des peintures, et collabore régulièrement au théâtre notamment avec Édouard Baer et Denis Podalydès pour la Comédie Française. Kaori apparaît également dans plusieurs films, dont Poesía sin fin d’Alejandro Jodorowsky, sorti pour la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes 2016, et dans Luz de Flora Lau au côté d’Isabelle Huppert ou tout récemment dans la série décalée de Canal + Neuf Meufs d’Emma de Caunes.
Production : Compagnie Himé
Coproductions : KLAP-maison pour la danse MARSEILLE, MAC – maison des arts et de la culture de CRETEIL, Centquatre-Paris, Fontenay en Scènes / Ville de Fontenay-sous-Bois, Théâtre du Fil de l’Eau – Ville de Pantin avec le soutien du Département Seine-Saint-Denis, CDCN La Place de la danse TOULOUSE, MA scène nationale – Pays de Montbéliard,
Festival de danse de Cannes – Côte d’Azur France, Théâtre Massalia – Marseille.
Avec le soutien : des écoles élémentaires Joliot Curie et Sadi Carnot de Pantin, de l’école
maternelle Suzanne Lacore du Pré-Saint-Gervais, de la Ferme des enfants à Lablachère et de l’école maternelle Pierre Demont à Fontenay-sous-bois.
Cette création bénéficie du soutien de la Fondation Franco-Japonaise Sasakawa.
La compagnie Himé reçoit le soutien de la Fondation BNP Paribas pour l’ensemble de ses projets depuis sa création.
La compagnie Himé est soutenue par le Ministère de la culture – DRAC Ile de France, par la Région Ile-de-France et le Département du Val-de-Marne.
Kaori Ito est artiste associée à la Mac de Créteil et au Centquatre à Paris.
La compagnie Himé est en compagnonnage artistique avec KLAP Maison pour la danse à Marseille et en résidence à Fontenay en Scènes – Ville de Fontenay-sous-Bois et au Théâtre du Fil de l’eau – Ville de Pantin.
La résidence de la Compagnie Himé au Théâtre du Fil de l’eau – Ville de Pantin est soutenue par le Département de la Seine-Saint-Denis.
14h30 Durée 40 min
Théâtre La Licorne (Cannes La Bocca)
de 10€ à 14€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 4 ans
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Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
LES
Carnets
du festival
MARTHA GRAHAM DANCE COMPANY Direction Janet Eilber
Steps in the street
extrait de Chronicle (1936)
Pièce pour 10 interprètes
Chorégraphie et costumes : Martha Graham
Musique : Wallingford Riegger Interprète soliste : Leslie Andrea Williams Interprètes : So Young An, Laurel Dalley Smith, Natasha M. Diamond Walker, Devin Loh, Marzia Memoli, Anne O’Donnell, Kate Reyes, Anne Souder, Xin Ying
Ekstasis
Création 1933
Chorégraphie et costumes : Martha Graham
Solo ré-imaginé en 2017 par Virginie Mécène
Musique : Ramon Humet Interprète : Natasha M. Diamond-Walker
Scavengers
Création 2021 – Pièce pour 8 interprètes
Chorégraphie : Andrea Miller – Première européenne Musique : Will Epstein
Interprètes: Laurel Dalley Smith, Lloyd Knight, Jacob Larsen, Lloyd Mayor, Marzia Memoli, Anne O’Donnell, Lorenzo Pagano, Leslie Andrea Williams
Acts of light
Création 1981
Chorégraphie : Martha Graham
Musique : Carl Nielson – Pièce pour 16 interprètes
Acts of Light:
- Conversation of Lovers
Xin Ying and Lloyd Knight
- Lament
Anne O’Donnell
Alessio Crognale, Lloyd Knight, Jacob Larsen, Lloyd Mayor, Lorenzo Pagano, Richard Villaverde
III. Ritual to the Sun
So Young An, Alessio Crognale, Laurel Dalley Smith, Natasha M. Diamond Walker, Lloyd Knight, Jacob Larsen, Devin Loh, Lloyd Mayor, Marzia Memoli, Anne O’Donnell, Lorenzo Pagano, Kate Reyes, Anne Souder, Richard Villaverde, Leslie Andrea Williams, Xin Ying
Ce programme passionnant de la Compagnie Martha Graham met en lumière, de façon saisissante, les racines et les rameaux de la technique inventée par la grande prêtresse de la danse moderne. date
Présentation
John Martin, célèbre critique de danse américain, écrit dès 1933, « on pressent dans les œuvres de Martha des démons à exorciser, des démons d’une puissance colossale. »
1933, c’est la date de création d’Ekstasis. Pourtant, cette pièce d’une singulière beauté, n’est pas vraiment de Martha Graham : c’est une création de Virginie Mécène1 qui a réimaginé ce solo considéré comme disparu. C’est l’époque où Martha Graham développe ses « danses de révolte » et choisit des costumes qui la magnifient et l’entravent, comme ce jersey moulant métamorphosant la danseuse hiératique en forme sculpturale et sensuelle. Littéralement captivant, le solo fait apparaître, par un jeu incessant sur le poids du corps et son support, le sol, toutes sortes d’images et de représentations de la femme : troublante, mystérieuse, profonde, ancrée, sacrée…
Steps in the Street (1936) est l’une des parties de Chronicle. Une pièce en réponse à la montée du fascisme en Europe, et à l’invitation faite à Martha Graham de participer aux Jeux Olympiques de Berlin de 1936. Ce qu’elle refuse fermement, notamment au nom des artistes persécutés. Sous-titrée ”Devastation – Homelessness – Exile”, la pièce évoque les horreurs de la guerre. Toute la technique de Graham dans sa plénitude et sa force expressive est ici exaltée.
Avec Acts of Light (1981) Martha Graham semble récapituler tout son parcours chorégraphique. Ouvrant avec un duo d’amour très sensuel, la seconde partie, Lament fait clairement référence au solo iconique de 1930, Lamentation. Ritual to the Sun, la dernière partie, est une sorte de « syllabus » extraordinairement brillant de la technique Graham. Enfin, Umbra, est la dernière création de la chorégraphe Andrea Miller. Sorte de coucher de soleil en trois actes, elle explore la structure, le chaos et le mystère surgissant de ce moment de vie apparemment ordinaire.
Le mot de Brigitte Lefevre
C’est en évoquant et en pensant à Martha Graham et à l’importance des chorégraphes pionnières que j’ai imaginé ce festival. À tout seigneur, tout honneur, c’est donc la Martha Graham Dance Company qui ouvre le festival, avec un programme qui retrace son parcours, riche et puissant et celui de sa compagnie. Il commence avec Ekstasis, une danse des sources, des origines qui vont irradier son mouvement, presque une danse antique. Steps in the Street, est pour moi l’un des plus beaux ballets du XXe siècle au sens où la danse peut transcender le social, l’historique, une modernité, une contemporanéité de ces moments terribles que sont la Grande Dépression et la montée du nazisme et Acts of Light est un ballet d’ensemble tourné vers la lumière, une des dernières pièces de Martha. Enfin, la création d’Andrea Miller s’appuie sur les forces vives de la création d’aujourd’hui, témoignant de la vitalité de la compagnie et de l’énergie de sa créatrice toujours présente, sans laquelle la danse moderne n’aurait pas existé de la même manière.
Quelques mots sur la compagnie
La longévité et l’exceptionnelle personnalité de Martha Graham ont infléchi tout le développement de la danse du XXe siècle. Elle a su forger une technique et un vocabulaire pouvant exprimer toute la dimension sociale, politique, psychologique et même sexuelle de la danse. La Martha Graham Dance Company est l’héritière de cette histoire riche et féconde. Son répertoire est constitué des œuvres majeures de la pionnière de la danse moderne américaine, mais fait également appel à de nouvelles pièces de chorégraphes contemporains afin d’apporter de nouvelles perspectives à la compagnie.
20h30
Durée 1h30
(avec entracte)
Grand Auditorium - Palais des Festivals (Cannes)
de 10€ à 42€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Projection court-métrage
A DANCER’S WORLD de Peter Glushanok avec Martha Graham
Sam. 27 Novembre 18h
Rencontre avec Laura Cappelle,
LES CHORÉGRAPHES PIONNIÈRES
Sam. 27 Novembre 18h30
LES
Carnets
du festival
- Accueil
- Evenements
- Spectacles
PLATEFORME STUDIOTRADE
Orchestrée par Eric Oberdorff / Cie Humaine
Organisé en partenariat avec la Direction de la Culture de la Ville de Cannes
10h30 – 12h30 Master classes
avec Vilnius City Dance Theatre Low Air et avec Cie Silke Z
14:45 Présentation des performances
15:00 – 15:20 : “You are safe ”
Pièce pour 5 danseurs et 1 musicien
Chorégraphe : Silke Z.
Silke Z. / RESISTDANCE (Allemagne) est membre fondateur de Studiotrade.
Interprètes : Lisa Kirsch, Abine Leao Ka, Florian Patschovsky, Alice Smith, Caroline Simon
Musicien : André Zimmermann
15:30 – 15:50 “A solo for society ”
solo
Chorégraphe : António Cabrita & São Castro
Interprète : Guilherme Leal
CPR Viseu | Companhia Paulo Ribeiro (Portugal) est membre associé de Studiotrade.
Pause avec Projection de films de danse (salle de répétition) :
REQUIEM
film islandais (2013 / 16 minutes)
Chorégraphe : Sigríður Soffía Níelsdóttir
Réalisateurs : Marino Thorlacius & Sigríður Soffía Níelsdóttir
Présenté par : Reykjavík Dance Atelier (Islande), membre associé de Studiotrade.
TRAVERSE
film franco-canadien (2018 / 13minutes)
Chorégraphe : Sandy Silva
Réalisatrice : Marlene Millar avec la complicité de Sandy Silva
Présenté par : Stéla – DAN.CIN.LAB, membre fondateur de Studiotrade
16:20 – 16:40 “The Body”
duo
Compagnie : Liisa Pentti +Co (Finlande)
Chorégraphie et concept : Liisa Pentti
Interprètes : Bo Madvig (DK), Riina Huhtanen (FI)
Liisa Pentti +Co (Finlande) est membre associé de Studiotrade.
16:50 – 17:10 “Game Over”
Pièce pour 2 danseurs et 1 musicien
Compagnie : Vilnius city dance Theatre Low Air (Lituanie)
Chorégraphe et interprètes : Laurynas Žakevičius et Airida Gudaitė
Compositeur et musicien : Adas Gecevičius
Vilnius city dance theatre Low Air est présenté par Arts Printing House (Lituanie), membre fondateur de Studiotrade.
17h10 – 17h30 Discussion avec le public
Venus des quatre coins de l’Europe, des chorégraphes posent, chacun dans la singularité de son langage et de sa démarche, des questions qui sont le reflet de préoccupations universelles, intemporelles mais tellement contemporaines.
Présentation
Le Festival accueillera le 3e volet du projet initié et accompagné par Eric Oberdorff, directeur artistique de la Cie Humaine, qui permet de mettre en avant le travail de 4 compagnies, membres du réseau européen Studiotrade.
Venus des quatre coins de l’Europe, des chorégraphes posent, chacun dans la singularité de son langage et de sa démarche, des questions qui sont le reflet de préoccupations universelles, intemporelles mais tellement contemporaines.
Quels impacts ont nos peurs sur notre corps, notre relation à l’autre, notre âme ? Sommes-nous en sécurité ? Comment peut-on préserver notre existence en tant qu’individu et ne pas se laisser engloutir dans l’anonymat de la foule par les règles sociales, les normes, les codes moraux imposés ? Qu’est-ce que la beauté ? Quelle est la part de signifiant, de fragilité, d’impossibilité émanant du corps que je regarde ? Que se passe-t-il lorsque rêve et réalité se télescopent ? Quelle est la part de magie ? Celle de fiction ?
Par leur performance sous forme de showcases, projections de court-métrages, rencontres et échanges à travers des master-classes, les artistes se font l’écho d’une parole et livrent une part de leur vision de notre époque. Une journée d’ébullition qui illustre le dynamisme de la scène chorégraphique indépendante européenne.
Samedi
14 décembre 2019
10h30 • 17h30
Auditorium des Arlucs (Cannes La Bocca)
Entrée gratuite - Inscriptions obligatoires
Tout public
LES
Carnets
du festival
- Article ·
- 21 octobre 2024 14 h 00 min·
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Béjart Ballet Lausanne
Tous les hommes presque toujours s’imaginent
Création 2019 – Première en région
Chorégraphie : Gil Roman
Musique : John Zorn
Collaboration vidéo : Marc Hollogne
Première représentation à l’Opéra de Lausanne le 5 avril 2019
Béjart fête Maurice
Première en région
Chorégraphie : Maurice Béjart
Mise en scène : Gil Roman
Musique : Ludwig van Beethoven, Anton Webern, Richard Heuberger, Johann Strauss, Gioachino Rossini, Hugues Le Bars, musiques traditionnelles juives, indiennes, africaines et pygmées
Création costumes : Henri Davila
Création lumière : Dominique Roman
Première représentation au Théâtre de Beaulieu, Lausanne le 16 décembre 2016
Gil Roman, directeur artistique du Béjart Ballet Lausanne présente sa dernière création, Tous les hommes presque toujours s’imaginent, ainsi qu’un voyage à travers le répertoire du fondateur de la compagnie, Béjart fête Maurice.
Présentation
Cet événement exceptionnel est présenté à Cannes à l’occasion du Festival de Danse.
Le programme réunit une toute nouvelle création de Gil Roman Tous les hommes presque toujours s’imaginent et une suite d’extraits signés Maurice Béjart, qui, plutôt qu’un hommage, est une forme de dialogue entre la compagnie et son créateur disparu.
Tous les hommes presque toujours s’imaginent, titre emprunté à l’écrivain suisse Ludwig Hohl, est entièrement chorégraphié sur les musiques de John Zorn, l’un des compositeurs majeurs de la musique contemporaine américaine et multi-instrumentiste inspiré. La pièce, résolument ancrée dans notre époque, évoque par une succession de tableaux délicats et poétiques, les expressions actuelles de nos relations humaines.
Béjart fête Maurice, rassemble les meilleurs moments issus d’une dizaine de ballets, qui, tous réunis, nous rappellent la diversité des sources d’inspiration de Maurice Béjart, de l’Orient à l’Afrique, des danses traditionnelles juives du Dibouk, aux danses tribales d’Héliogabale ou à la mystique indienne de Bhakti III, sans oublier les grands moments que sont le final de La IXe Symphonie ou 1789… et nous.
Le mot de Brigitte Lefevre
Maurice Béjart fut pour moi un maître et un ami. Gil Roman a réussi à perpétuer l’esprit et l’œuvre de Maurice Béjart, dans une institution telle que le Béjart Ballet Lausanne et l’on ne peut que saluer son obstination et son énergie à conserver et développer le socle que représente le répertoire Béjartien, mais aussi à entretenir une compagnie de quarante danseurs, grâce à son travail de recherche et de création.
Béjart Ballet Lausanne
Depuis sa création en 1987, le Béjart Ballet Lausanne est une référence dans le monde chorégraphique. Désigné comme successeur par Maurice Béjart, Gil Roman, dirige la compagnie et préserve son excellence artistique depuis la disparition du maître en 2007.
Formé par Marika Besobrasova, ainsi que Rosella Hightower et José Ferran à Cannes, Gil Roman rejoint en 1979 le Ballet du XXe siècle de Maurice Béjart. Pendant près de trente ans, il interprète les plus célèbres ballets du chorégraphe. En 2007, Maurice Béjart le désigne comme successeur à la tête du Béjart Ballet Lausanne.
Mentions obligatoires
© BBL – Lauren_Pasche
© BBL – Gregory_Batardon
© BBL – Ilia_Chkolnik
Vendredi
29 novembre 2019
&
Samedi
30 novembre 2019
Vendredi 29 novembre
20h30 • Durée : 2h15
(avec entracte)
Samedi 30 novembre
14h00 • Durée : 2h15
(avec entracte)
Palais des Festivals
de 15€ à 62€
Dès 6 ans
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du festival
- Article ·
- 21 octobre 2024 14 h 00 min·
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CHRISTIAN RIZZO, MARIE-AGNèS GILLOT, ANDRéS MARíN
Magma
Commande et Coproduction Festival de Danse Cannes Côte d’Azur
Création 2019 – Première mondiale – Pièce pour 2 danseurs et 2 musiciens
Chorégraphie : Marie-Agnès Gillot et Andrés Marín
Direction artistique, scénographie et costumes : Christian Rizzo
Musique : Didier Ambact, Bruno Chevillon, Vanessa Court
Lumières : Caty Olive
Collaborateur artistique du chorégraphe : Roberto Martinez
Avec : Marie-Agnès Gillot et Andrés Marín
Didier Ambact et Bruno Chevillon
Une création qui réunit trois géants de la danse et crée un espace sensible et ardent, où l’art de la danse exprime ses rites fragiles et persistants.
Présentation
Marie-Agnès Gillot, Andrés Marín et Christian Rizzo réunis sur une seule et même création ? C’est le projet follement excitant lancé par Brigitte Lefèvre.
Réunis par un même désir d’absolu et par cette part d’ombre qu’ils portent en eux, comme une caresse à l’envers, ils cherchent ensemble l’invisible de la danse et les esprits qui l’accompagnent. Sorte de définition archaïque du Duende, ce fantôme est le territoire en creux de leur pratique « où le poétique dialogue avec la tension et l’élasticité du vide qui fédèrent les corps » nous explique Christian Rizzo.
« J’aime le rapport au rythme du flamenco, que nous ne connaissons pas en danse classique. Une sorte de drum base personnel » avoue Marie-Agnès. Voilà qui ne peut que séduire Andrés, danseur d’exception, débordant d’idées surprenantes, rénovateur d’un flamenco qui peut tout dire et tout faire, du coup de talon le plus sec à l’opéra rock le plus délirant. Déployant une danse flamboyante, qu’elle soit chaussée de crampons, de baskets, de pointes ou de vraies chaussures de flamenco, voilà nos trois artistes prêts à livrer un flamenco féroce et élégant.
Le mot de Brigitte Lefevre
Pour moi entre Marie-Agnès Gillot, Andrès Marin et Christian Rizzo le feu couve entre ces artistes incandescents !
L’idée d’unir ainsi le flamenco d’Andrés, dans sa radicalité et son inventivité, et la danse classique de Marie-Agnès, dont la personnalité impétueuse ne cesse de découvrir en cherchant me fait réfléchir à un trait d’union. La multiplicité des talents de Christian Rizzo s’est imposée permettant ainsi de réunir un trio d’exception.
Les chorégraphes
Entrée dans le Corps de Ballet de l’Opéra de Paris à 15 ans, Marie-Agnès Gillot est nommée étoile par Brigitte Lefèvre en 2004. Choisie par les plus grands chorégraphes actuels, de Béjart à Pina Bausch, elle se lance dans la chorégraphie en créant Rares différences pour Suresnes Cités Danse en 2007 et Sous Apparence pour l’Opéra de Paris en 2012. Elle fait ses Adieux à l’Opéra en 2018.
Andrés Marín est le fils du danseur Andrés Marín et de la chanteuse Isabel Vargas. Il fonde sa propre compagnie en 2002. Il est considéré comme l’un des grands rénovateurs du flamenco. Dans toutes ses œuvres, il y a une part de risque et d’expérimentation, éléments qu’il considère indispensables pour que l’art flamenco reste vivant. Outre son activité à la tête de sa compagnie, il a collaboré avec Blanca Li, Jirí Kylián, Bill T. Jones ou Kader Attou.
Né à Cannes, Christian Rizzo commence par monter un groupe de rock, crée une marque de vêtements et se forme aux arts plastiques à la villa Arson à Nice avant de bifurquer vers la danse. Il danse pour de nombreux chorégraphes, signant aussi parfois des bandes sons ou la création des costumes. En 1996, il fonde l’association fragile et crée de nombreuses pièces, en alternance avec des projets pour l’opéra, la mode ou les arts plastiques. Au 1er janvier 2015, Christian Rizzo prend la direction du Centre chorégraphique national de Montpellier.
Mentions obligatoires
Production Théâtre de Suresnes Jean Vilar
Coproduction Chaillot – Théâtre national de la Danse / Festival de Danse – Cannes Côte d’Azur / La Comédie de Clermont-Ferrand scène nationale
Avec le soutien de ICI-CCN Montpellier / Occitanie et de la Junta de Andalucia
Commande Festival de Danse – Cannes Côte d’Azur
Dimanche
15 décembre 2019
18h
Palais des Festivals
de 10€ à 46€
Dès 8 ans
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- 21 octobre 2024 14 h 00 min·
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James Sewell Ballet
Titicut Follies
D’après le film documentaire Titicut Follies de Frederick Wiseman (1967)
Création 2017 – Pièce pour 11 danseurs
Chorégraphie : James Sewell
Danseurs : Jarod Boltjes, Ashley Chin-Mark, Jayson Douglas, Chloe Duryea, Carl Flink, Arimee Gambill, Andrew Lester, Da’Rius Malone, Stephanie Moffett-Hugg, Eve Schulte, James Sewell
Musique : Lenny Pickett
Lumières : Garvin Jellison
Scénographie et costumes : Steven Rydberg
Le James Sewell Ballet conjugue à l’élégance du classique et à la rigueur de la danse contemporaine la liberté de la danse moderne américaine. Titicut Follies, pièce inclassable, sera présentée en première européenne au Festival.
Présentation
Titicut Follies est d’abord le titre d’un documentaire réalisé en 1967 par Frederick Wiseman au Bridgewater Hospital, un asile pour les personnes pénalement irresponsables. Interdit jusqu’en 1991 aux Etats-Unis, ce film-coup de poing est considéré comme marquant un tournant sur la façon de considérer l’univers carcéral réservé aux malades mentaux. Titicut Follies est le nom du spectacle que malades et gardes donnaient une fois l’an. James Sewell, chorégraphe et directeur du ballet portant son nom, a pour conviction profonde que la technique classique peut et doit parler des problèmes actuels. C’est ainsi que s’est nouée la collaboration entre Frederick Wiseman et le chorégraphe pour créer un ballet à partir du film. James Sewell a inventé un nouveau vocabulaire chorégraphique à partir des mouvements attentivement observés de la scène des « Titicut Follies ». Emmenant la danse sur de nouveaux territoires, Titicut Follies est un ballet saisissant et étrange, avec, parfois, un zeste d’humour, mais surtout un sens du dérisoire surprenant.
De rondes désarticulées, à une parodie du Royaume des Ombres de La Bayadère, d’une ligne d’arabesques à des jambes qui se dérobent, la chorégraphie, travaillée pendant environ deux ans en collaboration avec Frederick Wiseman, est une vraie performance autour du thème de la folie, un sujet fécond en matière de ballet !
Le mot de Brigitte Lefevre
Titicut Follies est une vraie curiosité. Je trouve intéressant qu’un chorégraphe comme James Sewell se soit emparé d’un documentaire de Frederick Wiseman, documentariste de génie des grandes institutions. La pièce est un véritable OVNI chorégraphique, elle a quelques accents du cabaret berlinois mâtiné de néoclassique et nous introduit dans le monde de la folie, comme Giselle, qu’il s’agisse de sa version classique ou celle, moderne, de Mats Ek. Mais peut-être tous les artistes ont-ils un pied dans la folie ?
Le chorégraphe
Directeur artistique du Sewell Ballet, James Sewell, a étudié à la School of American Ballet avec David Howard, avant d’être engagé au ABT II. Il a ensuite été Principal (danseur étoile) au Feld Ballet/New York. Il a ensuite fondé avec sa muse, Sally Rousse, sa propre compagnie en 1990 qui comporte aujourd’hui plus d’une centaine de ballets à son actif.
Samedi
7 décembre 2019
20h30 • Durée : 1h20
Palais des Festivals
de 10€ à 22€
Dès 14 ans
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du festival
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- 21 octobre 2024 14 h 00 min·