SÉBASTIEN LY

NOW

Création 2021 – Solo

Chorégraphie et danse : Sébastien Ly
Musicien : Loïc Guénin
Lumières : Françoise Michel
Collaboration artistique : Clara Chabalier
Costume : Julia Didier

Sébastien Ly, chorégraphe français d’origine vietnamienne, opère un changement radical dans son travail et propose pour la première fois un spectacle frontal, exhortation à agir face à la crise plurielle que nous traversons. 

Présentation

NOW est le deuxième volet d’un dyptique commencé avec Nhà (la maison en vietnamien) qui font tous deux partie du cycle de création « habiter le monde ». NOW est une danse de combat. Inspirée par les mouvements de révolte ou les cris de colère qui secouent notre monde, la chorégraphie puise dans la gestuelle de la revendication et du refus, de l’espoir et de l’action. Car il y a urgence. Face aux crises climatique, migratoire, de ressource, il faut agir. Maintenant. Solo frontal et musclé, le mouvement s’appuie sur la force de gravité pour en augmenter sa puissance. Travaillant le rythme et une énergie brute pour une écriture chorégraphique coup de poing, Sébastien Ly pose avec radicalité la question de l’être au monde dans notre actualité la plus brûlante. Au moment où la planète étouffe, où les chants d’oiseaux se taisent, où les cataclysmes nous menacent, Sébastien Ly s’engage résolument sur la scène et jette son corps dans la bataille. La musique, une partition dense de Loïc Guénin est jouée en direct sur le plateau et forme avec la danse un véritable duo. D’ailleurs, ce solo n’est pas une solitude en scène, mais une prise de parole au nom d’un collectif : l’humanité.

Le mot de Brigitte Lefèvre : Sébastien Ly est un jeune chorégraphe de la région qui possède plusieurs cordes à son arc. Outre ses créations chorégraphiques en danse, il publie photos, dessins et textes, aux éditions Carnets-livres et co-réalise des courts-métrages. Il a eu aussi le désir et la volonté de fonder une plateforme pour la création contemporaine à Ho Chi Minh Ville : Krossing Over Arts Festival.

Quelques mots sur le chorégraphe : 

Après une licence à l’Université des Sciences Économiques de Marseille, Sébastien Ly se forme au Centre National de Danse Contemporaine d’Angers. Après avoir travaillé avec Claude Brumachon au CCN de Nantes, il part pour Londres et travaille avec Punchdrunk Theatrical Experiences où il développe une danse performative en interaction directe avec le public. De retour en France, il danse pour de nombreux chorégraphes avant de fonder sa compagnie Kerman en 2005. Il déploie son travail sous formes de cycles : « Le corps parcellaire » en 2013, « Les mémoires vivantes » en 2016 et aujourd’hui « Habiter le monde ».

Mentions obligatoires
Production Kerman
Coproductions Le ZEF scène nationale de Marseille ; KLAP Maison pour la danse, Marseille ; Système Castafiore, Grasse ; Arsud
Avec le soutien de VIADANSE – Centre chorégraphique national de Bourgogne Franche-Comté à Belfort ; L’Institut français de Berlin ; Théâtre Intercommunal Le Forum à Fréjus ; Conservatoire à rayonnement intercommunal de Villejuif-Val-de-Bièvre

Kerman est soutenu par le Ministère de la Culture DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur, par la Région Sud, le Département du Var et la ville de Toulon.

De 2018 à 2022, Sébastien Ly est artiste associé au ZEF scène nationale de Marseille dans le cadre de son dispositif La Ruche, cellule d’accompagnement de compagnies émergentes de la Région Sud.

Mardi

7 décembre 2021

19h30 Durée 25 min
Théâtre Intercommunal LE FORUM (Fréjus)
Tarif unique 11€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 7 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Soirée partagée
Pass 2 spectacles de 18€ à 43€
19h30 – Sébastien Ly « NOW»
20h30 – Malandain Ballet Biarritz « Soirée Stravinski »

Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€.
Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet.

LES

Carnets
du festival

MIMULUS Cia de dança

Dolores

Première en région
Nouvelle version 2021 pour 8 danseurs

Chorégraphie : Jomar Mesquita sur des musiques de films de Pedro Almodovar
Avec Alec Santino, Andrea Pinheiro, Fabiana Dias, Jomar Mesquita, Juliana Macedo, Alexandre Tadra, Patrícia Gea et Rodrigo de Castro
Costumes : Juliana Macedo, Naná Ferreira, Gê Marques et Floriano Lima Neto
Scénographie : Ed Andrade
Lumières : Rodrigo Marçal, Ed Andrade
Sélection musique : Jomar Mesquita

Dans une ambiance inspirée des films d’Almodóvar, Dolores est un spectacle audacieux qui explore les relations humaines avec passion et intensité

Présentation

Danse rythmée, ambiance rétro et colorée, on pourrait presque dire que Dolores, de la compagnie brésilienne Mimulus, porte fort mal son nom de douleur ! Mais ce titre est avant tout inspiré par les films de Pedro Almodóvar, auquel Jomar Mesquita rend hommage dans un spectacle qui prend ses racines dans l’univers et les musiques fétiches de ce réalisateur. Dans ce spectacle plein d’humour et de légèreté, le désir, l’anticonformisme et le kitsch prédominent. Mais ce qui prévaut, est un sens de l’absurdité de la vie à travers des relations passionnées. Avec sa base de danse sociale, à laquelle elle a incorporé le swing, le rock, le fox-trot, le tango, le boléro, la salsa, la samba, et le merengue, la compagnie Mimulus fait de la chorégraphie une vraie fête populaire. Dolores est également un spectacle d’une grande exigence technique, qui implique totalement les interprètes. Energie sensuelle, duos langoureux, ondulations démoniaques, Jomar Mesquita invente un langage chorégraphique novateur, sur des tubes latinos ou des standards de jazz. Le résultat est un style vibrant, avec une grande diversité de rythmes, d’atmosphères, et d’émotions, qui fait passer, en une virevoltade, le public du rire aux larmes.

Le mot de Brigitte Lefèvre : La compagnie Mimulus, est l’une des rares compagnies à chorégraphier les danses de salon. Elle présente une esthétique pop, survoltée avec un style énergique et dynamique. C’est du soleil à partager.

Quelques mots sur le chorégraphe
Le Brésilien Jomar Mesquita est danseur, professeur et chorégraphe pour la compagnie Mimulus. Depuis 1989, il s’est consacré à la recherche des différents styles et genres dans les prestigieuses écoles du monde entier. Il a également étudié le cirque, le théâtre, la danse classique, le zapateado, l’éclairage scénique, la chorégraphie et la musique. Après avoir repris l’école de danse de ses parents à Belo Horizonte en 1990, il fonde la compagnie Mimulus en 1992 et crée pour elle de nombreux spectacles sur les différents styles de danse (des rythmes des Caraïbes à la samba en passant par le rock, le swing et autres danses de salons).

Dimanche

5 décembre 2021

20h Durée 1h
Palais des Festivals - Théâtre Debussy (Cannes)
de 10€ à 28€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 12ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Conférence GILBERT MAYER
LE MARQUIS DE CUEVAS, ARISTOCRATE ET MÉCÈNE DE LA DANSE
Dim. 5 décembre 10h

Discussion avec GILBERT MAYER
LA PÉDAGOGIE DE LA DANSE CLASSIQUE : UNE ÉVOLUTION CONSTANTE
Dim 5 décembre 11h

LES

Carnets
du festival

Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower
Direction Paola Cantalupo

Dans le cadre du 60e anniversaire de l’École Supérieure de Danse R. Hightower

Opus 40

Reprise de répertoire créée en 2000
Chorégraphie : Jean-Christophe Maillot – Musique : Meredith Monk
Pièce pour 20 interprètes

Askaulos

Création originale 2020 pour les élèves du DNSP 2
Chorégraphie : Christophe Garcia avec la participation des étudiants
Création musicale : Jean Michel Bossini et Guillaume Rigaud
Musiciens : Guillaume Rigaud, Benjamin Mélia
Pièce pour 14 interprètes

It's Allright

Création originale en avant-première

Petite forme créée spécialement pour les interprètes masculins du PNSD

Chorégraphie : Carolyn Carlson assistée de Colette Malye

Musique originale : René Aubry

Wind Women

Création 2018 pour 10 danseuses
Variation du solo Wind Woman créé en 2011
Chorégraphie : Carolyn Carlson
Interprète originale et répétitrice : Céline Maufroid
Musique originale : Nicolas de Zorzi

 

Assistants aux chorégraphes : Colette Malye, Céline Maufroid et George Oliveira
Répétiteurs du PNSD : Maurizio Drudi et Joëlle Donati

 

Élèves danseurs (Cannes Jeune Ballet et DNSP2) : Beatrice Alberione, Rita Ferreira, Emma Foucher,
Isabel Johnson Darby, Eve Leslie Carter, Samuele Maniglia, Ataru Matsuya, Sara Mistrorigo, Nehanda
Peguillan, Viviana Santos Neto Bravo Costa, Roger Sorribas, Leonor Souza, Ciel Tsuji, Léo Wanner, Momoka
Nagase, Karin Wakamatsu, Hina Yamaguchi, Maël Amatoul, Rebecca Amoroso, Emanuele Bernardi, Diogo
Bettencourt, Lucie Blank, Alba Bonet, Carla Brun, Giovanni Ciancusi, Francesco Cusumano, Irina Cyrul, Elena
Dombrowski, Abigail Fletcher, Nicole Garcia Parry, Allan Géreaud, Ayaka Kano, Valentin Le Page, Sacha
Louant, Laure Minaro, Marion Moreu, Ryo Nakayama, Emmy Payen et Catalina Puebla

 

 

À l’occasion de son 60e anniversaire, le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower, enrichit le répertoire du Cannes Jeune Ballet avec des pièces signées Carolyn Carlson, Jean-Christophe Maillot et du jeune chorégraphe Christophe Garcia. 

Présentation

À la rentrée 1961, Rosella Hightower ouvre le Centre de Danse International avec la collaboration d’anciens danseurs des Ballets du Marquis De Cuevas. Conçu comme un centre de formation unique au monde, Rosella Hightower pense dès son inauguration une école ouverte à la modernité et la pluridisciplinarité. Devenu un pôle d’excellence, le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower (PNSD) fête cette année ses 60 ans !
À cette occasion, le Cannes Jeune Ballet, créé au début des années 1980 par Rosella Hightower, propose un programme exceptionnel.
Il comprend Opus 40, une ode à la jeunesse signée Jean-Christophe Maillot, formé au Centre de Danse International de Cannes par Rosella Hightower. Cette œuvre, d’une écriture sophistiquée, nous convie à retrouver les sensations de notre enfance, le cri des oiseaux, les premiers émois amoureux, les joies secrètes sur une musique de Meredith Monk.
Askaulos, une création de Christophe Garcia, s’appuie également sur la force et la fragilité de la jeunesse, sa candeur et son insolence. La pièce, sur une création musicale de Jean Michel Bossini et Guillaume Rigaud emprunte son titre au grec ancien, traduction de cornemuse et symbolise le souffle du monde qui donne naissance à la musique et la danse. Son flux engendre l’énergie, la puissance et l’endurance. 

Enfin, Carolyn Carlson nous invite également à écouter, à ressentir le souffle du monde et de l’âme dans Wind Women, une adaptation d’un de ses solos pour les interprètes féminines du Cannes Jeune Ballet et crée une forme en trio sur mesure pour les interprètes masculins du PNSD Rosella Hightower.

Le mot de Brigitte Lefèvre : Ce 60e anniversaire de l’école fondée par Rosella Hightower est pour moi l’occasion de mettre à l’honneur le partenariat fort qui s’est noué entre le festival et le PNSD et le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower dirigé par Paola Cantalupo. Je suis également très heureuse que Carolyn Carlson ait accédé à ma demande de permettre au Cannes Jeune Ballet d’interpréter une de ses pièces.

Quelques mots sur la compagnie : 

Le Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower est un des outils pédagogiques du Pôle supérieur, qui permet aux étudiants de développer en conditions réelles leur expérience scénique. Ce ballet junior créé par Rosella Hightower au début des années 80, regroupe les élèves de la dernière année de formation du Diplôme National supérieur Professionnel de danseur (DNSP). Au cours de cette année, tout en préparant leur diplôme, les étudiants se confrontent aux réalités du métier d’artiste chorégraphique et développent leur expérience de la scène. Le répertoire du Cannes Jeune Ballet Rosella Hightower évolue chaque année avec des créations et ou des reprises de grands chorégraphes.

 

Mentions obligatoires
Le Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower est subventionné par le Ministère de la Culture et de la Communication/DRAC PACA, la Région Sud Provence-Alpes-Côte d’Azur, le Département des Alpes-Maritimes, la Ville de Mougins et la Ville de Cannes.

Dimanche

5 décembre 2021

16h Durée 55 minutes
Scène 55 (Mougins)
de 10€ à 20€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans

AUTOUR DU FESTIVAL

EXPOSITION ROSELLA HIGHTOWER

Conférence GILBERT MAYER
LE MARQUIS DE CUEVAS, ARISTOCRATE ET MÉCÈNE DE LA DANSE
Dim. 5 décembre 10h

Hi5 Studio                                         Palais des Festivals

Discussion avec GILBERT MAYER
LA PÉDAGOGIE DE LA DANSE CLASSIQUE : UNE ÉVOLUTION CONSTANTE
Dim 5 décembre 11h

HI 5 Studio
Palais des Festivals

14 h  : Les étudiants du PNSD Rosella Hightower proposent une performance au Campus PNSD R. Hightower à Mougins.

Accès libre pour les personnes possédant un billet au spectacle de 16h

LES

Carnets
du festival

SPECTACLE ANNULÉ
SPECTACLE ANNULÉ
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DOMINIQUE BRUN
Ballets Russes

SPECTACLE ANNULÉ

La Compagnie Dominique Brun nous informe à 18h qu'elle ne pourra assurer la représentation de ce soir, samedi 4 décembre à 20h30 au Palais des Festivals, Cannes en raison d'un cas contact Covid au sein des danseurs. Le spectacle Dominique Brun / Ballets Russes - Festival de Danse Cannes étant annulé, nous vous invitons à vous rapprocher de votre point de vente pour obtenir le remboursement de vos places. Les Noces 

Première en région
Création 2021 d’après Les Noces de Bronislava Nijinska (1923)

Pièce pour 22 danseurs contemporains
Conception de la recréation et interprétation des archives : Dominique Brun
Assistée de : Sophie Jacotot 

Musique : Igor Stravinsky (version de 1919) par l’Ensemble Aedes et l’orchestre Les Siècles sous la direction de Mathieu Romano
Chorégraphie des tableaux vivants : Dominique Brun
D’après le tableau de Pieter Bruegel l’Ancien « La Danse de la mariée en plein air » (1566) et ceux de Pierre Paul Rubens « La danse des villageois italiens » (1636) et « La Kermesse » ou « Noce de village » (entre 1635 et 1638)
Musique des tableaux vivants : David Christoffel
Création costumes : Marie Labarelle
Scénographie : Odile Blanchard – Atelier Devineau

Un Bolero

Première en région
Création 2020 – Solo d’après Bolero de Bronislava Nijinska (1928)
Chorégraphie : Dominique Brun et François Chaignaud
Recherches historiques : Dominique Brun et Sophie Jacotot
Interprétation : François Chaignaud

Musique : Bolero de Maurice Ravel                                                                                                                                                                      Pianistes : Jérôme Granjon et Sandrine Le Grand  

Création costume : Romain Brau
Scénographie : Odile Blanchard – Atelier Devineau

Sacre # 2

Première en région
Création 2014 selon et d’après Vaslav Nijinski (1913)
Pièce pour 30 danseurs contemporains
Chorégraphie : Dominique Brun                                                                                                                                                                    Assistée de Sophie Jacotot
Selon et (d’)après Vaslav Nijinski
Musique : Le Sacre du Printemps d’Igor Stravinski sur instruments d’époque par l’Orchestre Les Siècles sous la direction de François-Xavier Roth
Costumes : Laurence Chalou assistée de Léa Rutkowski
Peintures costumes : Camille Joste
Atelier costumes : Jeremie Hazael-Massieux, Sonia de Sousa
Réalisation costumes : Atelier José Gomez
Coiffures : Guilaine Tortereau
Peinture toiles : Odile Blanchard, Giovanni Coppola, Jean-Paul Letellier
Remerciements À l’Atelier Devineau

Direction technique : Christophe Poux
Création lumières : Philippe Gladieux (Les Noces et Un Bolero), Sylvie Garot (Sacre # 2)
Son : Eric Aureau

Recréer des œuvres légendaires dont les traces sont effacées tient d’une enquête policière ! Les rénover pour les rendre actuelles jouxte la gageure. C’est pourtant ce que réalise Dominique Brun avec ce programme qui met à l’honneur Nijinski et Nijinska. 

Présentation

Au début du XXe siècle, les Ballets russes (1909-1929) opèrent une révolution dans l’histoire de la danse et deviennent une compagnie mythique, connue dans le monde entier. Rien d’étonnant : ils créent les chefs-d’œuvre que sont Le Bolero, Le Sacre du printemps, et Les Noces, dont la postérité n’est plus à démontrer tant ils ont inspiré d’autres chorégraphes et une infinité de versions jusqu’à nos jours. Ces ballets sont signés par deux auteurs de génie : Vaslav Nijinski et Bronislava Nijinska, le frère et la sœur.
Pour ce programme, ces œuvres sont réinventées par Dominique Brun, une chorégraphe archéologue qui sait redonner vie à la modernité du passé, exhumer le texte original d’un ballet pour en faire rejaillir la fraîcheur de sa singularité.
Les Noces, est une reconstitution de l’œuvre de Nijinska qui s’est sédimentée au cours du temps et de ses différentes reprises (1923,1966, 1972…). Une pièce très documentée (carnets de création, croquis, schémas, etc.) dont Dominique Brun propose une interprétation et une dramaturgie très originales tout en mettant en valeur une version rare de la partition de Stravinsky datant de 1919.
Sacre # 2 est une recréation du Sacre du printemps, dans la version historique « selon » Nijinski, car, contrairement à la pièce précédente, toute trace écrite avait disparu sauf quelques dessins et photographies. Elle est présentée avec des costumes et un décor « d’époque » inspirés de ceux de Nicolas Roerich, sur la musique d’Igor Stravinsky. Sacre # 2 est petit joyau foisonnant de couleurs, de rythmes et d’une dynamique sauvage que n’aurait pas reniée Nijinski.
Enfin, Dominique Brun ose avec François Chaignaud une relecture très personnelle du Bolero créé en1928. La partition n’est donc pas celle de Nijinska, mais convoque, dans le corps androgyne de François Chaignaud, toutes les interprétations historiques de cette partition légendaire, incarnant tour à tour, Ida Rubinstein, Bronislava Nijinska, La Argentina et même Kazuo Ohno, l’inventeur du Butô.

Le mot Brigitte Lefèvre : Pouvoir montrer aux spectateurs un pan de l’histoire de la danse du XXe siècle à travers ces chefs-d’œuvre des Ballets russes que sont Le Sacre du printemps de Nijinski et Les Noces de Nijinska est pour moi essentiel. J’ai demandé à Dominique Brun, d’ajouter à cette soirée autour de Nijinska, cette œuvre de Nijinski avec trente danseurs. Et je trouve que la relecture, à la fois quasi archéologique et tout à fait novatrice du Bolero avec François Chaignaud, apporte à la soirée la même audace que celle qui a dû présidé à sa création.

Quelques mots sur les chorégraphes :

Dominique Brun est danseuse, chorégraphe, et notatrice. Elle travaille à la recréation de danses du répertoire historique du XXe siècle à partir de partitions chorégraphiques. Depuis sa première relecture de l’Après-midi d’un Faune, en 2007, elle s’intéresse particulièrement au répertoire de Vaslav Nijinski et reconstitue ensuite Le Sacre du printemps, et Jeux – 3 études pour 7 petits paysages aveugles. En 2020, elle se plonge dans l’œuvre de Nijinska. Elle revendique un regard résolument contemporain sur les œuvres d’autrefois, et un intérêt marqué pour les relations entre danse et musique.

François Chaignaud est diplômé en 2003 du Conservatoire National Supérieur de Danse de Paris et et collabore ensuite avec notamment Boris Charmatz, Emmanuelle Huynh, Alain Buffard et Gilles Jobin.
Depuis He’s One that Goes to Sea for Nothing but to Make him sick (2004) jusqu’à Dumi Moyi (2013), il crée des performances dans lesquelles s’articulent danses et chants.
Également historien, il a publié aux PUR L’Affaire Berger-Levrault : le féminisme à l’épreuve (1898-1905). Cette curiosité historique le conduit à initier des collaborations avec la légendaire drag queen Rumi Missabu des Cockettes, le plasticien Théo Mercier, le musicien Nosfell ou encore le vidéaste César Vayssié.
À l’occasion de La Bâtie-Festival de Genève 2017 François Chaignaud crée en collaboration avec l’artiste Nino Laisné Romances inciertos, un autre Orlando, spectacle autour des motifs de l’ambiguïté de genre dans le répertoire chorégraphique et vocal ibérique présenté lors de la 72e édition du festival d’Avignon.

Mentions obligatoires
Les Noces et Un Bolero
Création de Un Bolero le 26 et 27 septembre 2020 à La Philharmonie de Paris, avec l’orchestre Les Siècles – direction François-Xavier Roth                                                                                                                                                                                                                  Création Les Noces le 23 mars 2021 à Chaillot – Théâtre national de la Danse avec le soutien de la Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne
Production Les porteurs d’ombre
L’association Les porteurs d’ombre est soutenue par Le Ministère de la Culture / DRAC Île-de-France au titre de la compagnie conventionnée, et par la Région Île-de-France au titre de l’Aide à la création et de la Permanence Artistique et Culturelle
Coproduction Association du 48 | Le Volcan, Scène Nationale du Havre | Chaillot – Théâtre national de la Danse | Les 2 Scènes – Scène nationale de Besançon | Théâtre du Beauvaisis – Scène nationale | Le Quartz – Scène nationale de Brest | Théâtre Louis Aragon, Scène conventionnée d’intérêt national Art et Création – Danse de Tremblay-en-France | Ménagerie de Verre (Paris) | CCN Ballet de Lorraine | La Briqueterie – CDCN du Val-de-Marne | Le Grand R – Scène nationale La Roche sur Yon | L’Arsenal – Cité musicale-Metz | CCNN dans le cadre de Danse en Grande Forme | Les Quinconces-L’Espal Scène nationale du Mans | Théâtre de Suresnes Jean Vilar
Avec le soutien du Fonds de dotation du Quartz (Brest)

Sacre # 2
Création 2014 au Manège de Reims en coréalisation avec l’Opéra de Reims
Coproduction Association du 48 | Ligne de Sorcière | Le Manège, Scène Nationale de Reims | Théâtre des Bergeries, Noisy-le-Sec | Arcadi | MC2 : Scène Nationale de Grenoble | l’Apostrophe, Scène Nationale de Cergy-Pontoise et du Val-d’Oise | Ballet du Nord, Olivier Dubois – Centre Chorégraphique National de Roubaix Nord-Pas de Calais | Le Théâtre, Scène Nationale de Saint-Nazaire | Le Grand R, Scène Nationale de La Roche-sur-Yon avec le soutien des Treize Arches, scène conventionnée de Brive | du Centre Chorégraphique National de Franche- Comté à Belfort | du Centre Chorégraphique National de Caen/Basse Normandie | du Centre Chorégraphique National de Grenoble (accueils studios) | de l’Opéra National de Bordeaux | de la DRAC Île-de-France / Ministère de la Culture et de la Communication au titre de l’aide au projet de création et de l’aide à la résidence chorégraphique
Avec le soutien de l’Adami, et l’aide à la diffusion d’Arcadi
Remerciements Tanguy Accart, Isabelle Ellul, Françoise Lebeau, Frédérique Payn, Nicolas Vergneau, Marc Pérennès

Samedi

4 décembre 2021

20h30 Durée 1h50 (avec entracte)
CONDITIONS DE REMBOURSEMENTS Modalités de Remboursement Merci de bien vouloir vous rapprocher de votre point de vente pour le remboursement de vos places. Pour la Billetterie du Palais des Festivals, merci d’envoyer par e-mail votre e-ticket + votre RIB, ou, si vous avez des billets imprimés, les envoyer par courrier à l’Office de Tourisme – Palais des Festivals et des Congrès – La Croisette CS 30051 – 06414 Cannes Cedex – 04 92 98 62 77 – billetterie@palaisdesfestivals.com. A partir de la réception de vos places, le remboursement sera effectué dans le courant du mois. Vous pouvez également échanger vos places sur un spectacle du même montant, ou d’un montant supérieur.
Palais des Festivals - Grand Auditorium (Cannes)
de 10€ à 42€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 10 ans

LES

Carnets
du festival

S/T/R/A/T/E/S ©CristopheRaynau

BINTOU DEMBÉLÉ

S/T/R/A/T/E/S Quartet 

Première en région
Création 2015

Chorégraphie : Bintou Dembélé
Danse hip-hop et Krump : Bintou Dembélé, Michel Onomo (Meech)
Musique : Charles Amblard
Voix : Charlène Andjembé
Création lumière : Cyril Mulon
Création son : Vincent Hoppe
Régie Lumières : Johann Chauveau                                                                                                                                                    Production-Diffusion : in’8 circle • maison de production

Bintou Dembélé, une des grandes figures féminines du hip-hop, met au jour l’histoire inscrite dans les corps, qu’elle soit personnelle ou coloniale.

Présentation

Avec S/T/R/A/T/E/S, Bintou Dembélé se confronte à son histoire. Là, c’est le corps qui incarne ce passé qui l’habite au-delà de la conscience et de la connaissance. Passé fantasmé, silencieux, S/T/R/A/T/E/S est cette mémoire fractionnée, où s’empilent les histoires de chacun. Le corps se déplace entre hier et aujourd’hui pour combler les manques, les non-dits et les silences. Comme une mémoire vive toujours brûlante et d’actualité.
Sur scène, des cercles tracés à même le sol. Espace de liberté et d’échanges, où les quatre artistes vont initier des états de corps venus du Hip-Hop et du K.R.U.M.P – deux danses nées de cette impérieuse rage de vie – qui revisitent cette mémoire. Sons des corps, des respirations, frappes des pieds des danseur.ses, variations de jazz, de blues et polyphonies d’inspiration africaine font résonner le déploiement des tensions et des intentions tout en donnant naissance à des gestes d’une infinie délicatesse.
« Tel est mon façonnement, celui d’une culture de rue et de l’image qui m’a imprégnée, de la rue à la scène, sous forme de partage d’expériences d’une culture créée par nous et pour nous. S/T/R/A/T/E/S est une performance. Un terme qui pour moi est l’expression d’une liberté artistique qui ne détermine ni ne fige ce que j’ai envie de dire, qui permet de relier plusieurs esthétiques. Libre de ne pas cloisonner. Une liberté qui ne définit aucun lieu, aucun espace et aucun public. »

Le mot de Brigitte Lefèvre : C’est en 2015 au Théâtre Golovine dans le OFF d’Avignon que j’ai découvert Bintou Dembélé. Cette création m’a profondément marquée par sa puissance, par la force de son propos. Dans cette édition où les femmes sont largement présentes, la présence de Bintou, pionnière du hip-hop féminin, me paraissait tout à fait indispensable.

Quelques mots sur la chorégraphe :

Chorégraphe et danseuse, Bintou Dembélé se définit « d’origine hip hop ». C’est par cette culture et cette écriture gestuelle qu’elle a fait ses débuts en 1985 au sein du groupe Aktuel Force et du Collectif Mouv (devenu Ykanji), puis de la Cie Käfig ou encore pour les tournées de MC Solaar.
En 2002, elle crée la compagnie Rualité. Revisitant la Street Dance au prisme de la musique répétitive et des polyphonies rythmiques, ses chorégraphies explorent les mémoires rituelle et corporelle, les cultures de la marge, les zones d’ombres de l’Histoire coloniale et postcoloniale, les stratégies de réappropriation et de marronnage.
Elle crée au sein de Rualité six spectacles qui sont représentés en France, en Belgique, en Birmanie, au Chili, en Guyane, en Italie, en Macédoine, au Mali, au Sénégal, en Suède, en Suisse… En 2017, Clément Cogitore fait appel à elle pour chorégraphier son film Les Indes galantes pour la 3e Scène de l’Opéra national de Paris, puis l’Opéra Les Indes galantes dont il assure la mise en scène en 2019.

Mentions obligatoires
Production-Diffusion : Rualité • maison de production
Coproduction : Théâtre d’Ivry-Antoine Vitez, Initiatives d’Artistes en Danses Urbaines
(Fondation de France, Parc de la Villette, Caisse des Dépôts et l’Acsé), Collectif 12
(Mantes-la-Jolie, avec le soutien de la DRAC Ile de France – aide à la résidence),
Centre de Danse du Galion d’Aulnay-sous-Bois, CNCDC Châteauvallon, CCN de La
Rochelle.
Soutiens : Conseil général de l’Essonne, Conseil général Val-de-Marne, la Ville de
Morangis.
La Cie Rualité est conventionnée au titre de la permanence artistique et culturelle de la Région Ile-de-France.

Samedi

4 décembre 2021

18h Durée 55 min
Théâtre Croisette - Hôtel JW Marriott (Cannes)
de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 14 ans
Rencontre avec Bintou Dembélé à l’issue du spectacle

AROUND THE FESTIVAL

Projection documentaire
INDES GALANTES de Philippe Béziat
Sam. 4 Décembre 10h

LES

Carnets
du festival

CIE PARC - PIERRE PONTVIANNE
CIE PARC - PIERRE PONTVIANNE "KERNEL"

Cie PARC - PIERRE PONTVIANNE

Kernel

Création 2021

Première mondiale
Coproduction et commande Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France
Chorégraphie : Pierre Pontvianne 

Interprètes : Jazz Barbé , Léna Pinon-Lang et Clément Olivier
Assistante : Laura Frigato
Conception sonore : Pierre Pontvianne
Lumières : Victor Mandin
Décor : Pierre Treille
Production : Émilie Tournaire

– Entracte –

Janet on the roof

Création 2016

Chorégraphie : Pierre Pontvianne 

Interprète : Marthe Krummenacher
Conception sonore : Pierre Pontvianne
Lumières : Valérie Colas
Costume : Janet Crowe
Décor : Pierre Treille

Production : Émilie Tournaire

Le solo Janet on the roof, chorégraphié par Pierre Pontvianne, libère un flot d’images et d’émotions, magnifiquement porté par Marthe Krummenacher, danseuse d’exception. 

Présentation

Elle apparaît et nous voilà propulsés dans un autre monde, un autre lieu où le temps n’a plus de prise. Elle se déploie tandis que le piano égrène ses notes. Ses bras s’infinissent à l’horizontale, ses jambes cherchent l’air en se tordant imperceptiblement et son dos s’étire comme on déplie le temps. Elle plonge dans une dimension intérieure où l’instant se dilue, où le geste gagne en acuité, où les rives du jour s’éloignent et la vie bascule. JANET ON THE ROOF est une chute, un mouvement inéluctable, entre stupeur et sidération. La pièce libère ces soudaines compressions du temps qui s’opèrent sous l’effet d’un choc. Elle nous parle de notre monde d’aujourd’hui.

Pierre Pontvianne présentera également, en première mondiale, un trio spécialement créé avec les interprètes, Léna Pinon-Lang , Jazz Barbé et Clément Olivier, commande exclusive du Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France. Intitulé Kernel entendu ici à la fois comme enveloppe et cœur, il suggère tous les déploiements possibles, toutes les potentialités qui peuvent jaillir d’un état initial et nous invite à en suivre les devenirs.

Le mot de Brigitte Lefèvre : La création de Janet on the roof signée par Pierre Pontvianne, m’a permis de découvrir Marthe Krummenacher, une interprète rare, fascinante par sa sensibilité comme par son niveau technique hallucinant. Je pense qu’il est un chorégraphe important. C’est pourquoi j’ai souhaité lui passer commande de Kernel, pour le festival, pour trois jeunes interprètes familiers de sa recherche chorégraphique.

Quelques mots sur le chorégraphe
Pierre Pontvianne, lauréat du Prix de Lausanne 1999, a été interprète dans de grandes compagnies internationales. Depuis 2012, son travail est présenté dans de nombreux festivals. En 2019, JOTR, adaptation cinématographique, inspiré du solo Janet on the roof, sera portée à l’écran. Entre 2020 et 2022, Pierre Pontvianne crée le solo KOHA et la pièce BEASTS pour le Ballet de l’Opéra de Lyon, puis PERCUT pour la compagnie PARC, cofondée en 2004 par Émilie Tournaire, Pierre Treille et lui-même. À travers les différentes créations de la compagnie, c’est une singularité d’artiste qui se dévoile. Pierre Pontvianne n’entre dans aucun courant, il développe son travail dans une lente démarche de maturation et se concentre, prioritairement, sur la composition, qu’elle soit chorégraphique ou musicale.

Mentions obligatoires
JANET ON THE ROOF
Production Compagnie PARC
Résidences et coproduction dans le cadre de l’accueil studio 2016 : CCN du Ballet de l’Opéra National du Rhin, CCN de Rillieux-la-Pape Direction Yuval Pick
Coproduction en apport en industrie : Le Pacifique CDCN | Grenoble
Accueils-résidences : Maison de la Culture Le Corbusier / Firminy, ADC Genève, RAMDAM, UN CENTRE D’ART (pour la fabrication des décors).
La Première a lieu le 5 juillet 2016 au Festival des 7 Collines à Saint-Etienne co-accueilli avec la Comédie de Saint-Etienne.
Pierre Pontevianne est artiste associé à l’Atelier de Paris / CDCN de 2021 à 2024..
Elle est conventionnée par la Ville de Saint-Etienne, avec le soutien du Département Loire et soutenue par la Région Auvergne-Rhône-Alpes en 2020-2021-2022 et la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes (Aide à la structuration 2021-2022).
La compagnie PARC travaille en collaboration avec Lara Thozet pour la diffusion France, Anso Raybaut-Perès (AGENTE 129) pour la diffusion Internationale et le Bureau Formart.

KERNEL
Production Compagnie PARC
Coproduction et résidence Festival de danse Cannes – Côte d’Azur France – CCN de Tours (Accueil studio), Atelier de Paris / CDCN, La Comète et l’Usine-Ville de St Etienne, Les Subsistances, lieu vivant d’expérience artistique avec le soutien du Pacifique CDCN Grenoble ARA (accueil et résidence).

Samedi

4 décembre 2021

15h Durée 1h20 (avec entracte)
Théâtre La Licorne (Cannes La Bocca)
de 10€ à 14€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 14 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Conférence GILBERT MAYER
LE MARQUIS DE CUEVAS, ARISTOCRATE ET MÉCÈNE DE LA DANSE
Dim. 5 décembre 10h

Discussion avec GILBERT MAYER
LA PÉDAGOGIE DE LA DANSE CLASSIQUE : UNE ÉVOLUTION CONSTANTE
Dim 5 décembre 11h

LES

Carnets
du festival

Cie LINGA
Et l’Académie vocale de Suisse Romande

Sottovoce

Première française
Création 2020

Pièce pour 6 danseurs et 4 chanteurs
Idée et chorégraphie : Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo

Interprètes : Francesco Biamonte, Aude-Marie Bouchard, Kinda Gozo, Marti Güell Vallbona, Ai Koyama, Marine Le Mouël, Dominique Tille, Zoéline Trolliet, Csaba Varga, Cindy Villemin
Création lumières : German Schwab
Direction vocale : Renaud Bouvier
Œuvres vocales : Georges Aperghis, Pérotin, Tomas Luis de Victoria, Meredith Monk, traditionnels norvégiens
Création musicale : Mathias Delplanque
Costumes : Geneviève Mathier
Construction décors : Emilien Allenbach

Danseurs et chanteurs se confondent en nous entraînant dans un paysage où se joue l’interpénétration, le métissage des genres.

Présentation

En collaboration avec le chœur de chambre de l’Académie vocale de Suisse romande (AVSR) la Compagnie Linga a créé ce spectacle où corps et voix se confrontent. Tout commence en douceur. Les interprètes arpentent un espace qui laisse deviner une aube prochaine. Les mouvements sont alentis, les pas étouffés. Bientôt, quelques chuchotements font frémir le petit groupe, comme un bruissement d’ailes ou quelques chants d’oiseaux lointains – Sottovoce – à mi-voix. Puis la gorge se déploie, les membres se déplient, la lumière nimbe la scène d’un voile de jour. Le chant et la danse se donnent à entendre et à voir, comme autant de volutes et de variations gestuelles que de tessitures dans leur unicité. Les interprètes partagent un langage commun, utilisant les mêmes chemins internes pour s’exprimer à la surface sensible du corps, s’apprivoisant dans un même souffle. Sur des œuvres de Pérotin, Aperghis, Mérédith Monk, issues de la tradition vocale nordique, ou sur une composition musicale de Mathias Delplanque, ils nous emmènent dans un paysage sonore et mouvementé où règne une harmonie vibratile.

Le mot de Brigitte Lefèvre : La façon très originale avec laquelle les chorégraphes Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo entrelacent deux arts très physiques, la danse et le chant, m’a attirée. C’est une réflexion sur la nécessité, l’ouverture à l’autre, sans laquelle aucune communication n’est possible.

Quelques mots sur les chorégraphes :

Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo se sont rencontrés quand ils étaient solistes au Béjart Ballet Lausanne. En 1992, ils fondent la Compagnie Linga (un symbole de fertilité dans la religion hindouiste). Ils s’associent à l’Octogone, Théâtre de Pully/Lausanne (Suisse) où ils sont en résidence depuis 1993. Ils y développent un espace consacré à la recherche chorégraphique, mettant en scène une danse physique, sensuelle et puissante qui interroge l’influence des situations politiques et sociales sur les corps. En 2019, leur précédente création, Flow remporte le Prix suisse de Danse « création actuelle de danse ».

Mentions obligatoires
Coproduction Compagnie linga, L’Octogone Théâtre de Pully et Zagreb Dance Center

La Compagnie Linga est au bénéfice d’une convention de soutien conjoint avec la Ville de Pully, la Ville de Lausanne, le Canton de Vaud et d’une aide pour les tournées de Pro Helvetia, Fondation suisse pour la culture, et de la Corodis.
La production Sottovoce est soutenue également par la Loterie Romande, la Fondation Philanthropique Famille Sandoz, la Fondation Françoise Champoud, la Fondation Ernst Göhner, Pro Helvetia – Fondation suisse pour la culture et la Fondation Casino Barrière de Montreux.
La Compagnie Linga est en résidence à l’Octogone, Théâtre de Pully.

Vendredi

3 décembre

20h30 Durée 1h
Scène 55 (Mougins)
de 10€ à 24€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 12 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

LES

Carnets
du festival

SYSTÈME CASTAFIORE

Kantus
4-Xtinct Species

Création 2021
Première mondiale

Pièce pour 5 danseurs et 5 chanteurs.

Chorégraphie : Marcia Barcellos                                                                                                                                     

Direction musicale et mise en scène : Karl Biscuit                                                                                                                                              

Costumes : Christian Burle                                                                                                                                                                                    Graphisme et Vidéo : Vincent de Chavanes                                                                                                                                                  Construction décor et accessoires : Jean-Luc Tourné                                                                                                                                        Lumières : Christophe Chaupin                                                                                                                                                                              Assistante à la Mise en scène : Daphné Mauger                                                                                                                                                 

Régie son et vidéo : Fabrice Albanese                                                                                                                                                                  Assistante costumes : Magali Leportier                                                                                                                                                                Direction technique : Guillaume Rouan                                                                                                                                                                Production : Thierry Tordjman                                                                                                                                                                          Administration : Ellena Bigois

Danseurs :  Caroline Chaumont, Lucile Mansas, Sara Pasquier, Tuomas Lahti, Dimitri Mager                                                                            Chanteurs : Lise Viricel, Lina Lopez, Théophile Alexandre, Martin Mey, Simon Millan

Système Castafiore n’a aucun équivalent dans le paysage chorégraphique. Ils nous réconcilient avec le merveilleux tout en délivrant une passionnante critique du monde actuel. C’est encore le cas avec cette création présentée au Festival. 

Présentation

Dans les temps futurs, d’après l’Anthropocène, les espèces que nous connaissons se sont éteintes. Une assemblée d’archéologues, de zoologues, de botanistes, de théologiens, d’ingénieurs et de poètes établit une base de données tridimensionnelles pour tenter de le faire revivre. Mais que faire face à cette extinction irrémédiable sinon chanter leur mémoire ? Ils convoquent donc une tribu pour une sorte de cérémonie « chamanique » teintée d’une nouvelle spiritualité, autour de personnages fantasmagoriques.
Magiciens de la lumière et des sons, virtuoses de la vidéo, Système Castafiore, autrement dit Marcia Barcellos et Karl Biscuit, font surgir une chorégraphie d’extraordinaires créatures dans un univers singulier. Leurs spectacles manifestent un regard acerbe mais lucide, tendre et poétique, pour analyser notre quotidien. Cette fois, ce sont cinq danseurs à la gestuelle perfectionniste qui se déploient, se déplient, se démultiplient et se métamorphosent. Accompagnés de quatre chanteurs, ils nous livrent ce cantique des espèces disparues, empreint de rituels anciens mais dont l’avenir reste à inventer.

Le mot de Brigitte Lefèvre : Kantus est une création mondiale pour le Festival présentée en collaboration avec le Théâtre de Grasse. Marcia Barcellos et Karl Biscuit font partie de cette génération inventive formée par Alwin Nikolaïs au CNDC d’Angers. Tous deux, ont développé, leur propre univers, fantastique et poétique. C’est pourquoi il m’a semblé important de présenter parallèlement au spectacle, une exposition sur l’esthétique et l’imaginaire foisonnant de Système Castafiore.

Quelques mots sur la compagnie : Marcia Barcellos est née à Sao Paulo. Elle y prend ses premiers cours de danse. À 17 ans, elle vient passer des auditions en France. Alvin Nikolaïs la retient alors pour participer à un stage puis elle intègre le Centre National de Danse Contemporaine d’Angers en 1978. Elle danse les créations d’Alwin Nikolaïs et de Quentin Rouillier, avant de fonder en 1981 avec d’autres artistes, le collectif Lolita. En1986, elle rejoint le groupe Tuxedomoon pour la tournée de Holywars en Europe. Issu de la mouvance des musiques expérimentales nord-européennes, Karl Biscuit est l’un des artistes du label Crammed Discs. Proche du mouvement de la jeune danse française, il signe des musiques pour Philippe Decouflé, Dominique Boivin… Il se forme à l’écriture chorégraphique avec Alwin Nikolaïs et rencontre Marcia Barcellos avec laquelle il fonde Système Castafiore en 1989. 

Mentions obligatoires

Coproduction : Festival de Danse Cannes- Côte d’Azur France, Théâtre de Grasse, MA scène Nationale Pays de Montbéliard, Cité de la Musique-Metz, Théâtres en Dracénie, Système Castafiore                                                                                                                        Coréalisation : Théâtre National de la Danse – Chaillot                                                                                                                                              Avec l’aide du Centre National de la Musique, du Centre National du Cinéma et de l’Image Animée (dispositif DICREAM) et de l’ADAMI.                                                                                                                                                                                                                                              Système Castafiore est une compagnie conventionnée par le Ministère de la Culture (DRAC-PACA)                                                                          subventionnée par la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur et le Département des Alpes-Maritimes.

En résidence à la Ville de Grasse et avec son soutien.

Jeudi 2 et vendredi 3

décembre

20h Durée 1h15 min
Théâtre de Grasse
de 12€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

EXPOSITION SYSTEME CASTAFIORE
Du 27 novembre au 12 décembre

Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€. 
Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet. 

LES

Carnets
du festival

BALLET DE L’OPÉRA NATIONAL DE BORDEAUX - Éric Quilleré

La Sylphide

Avant-première

Chorégraphie : August Bournonville, version de 1836 remontée par Dinna Bjørn
Musique : Herman Severin Løvenskiold

Distribution

ACT 1

La Sylphide : Vanessa Feuillatte

James : Riku Ota                               James Enfant : Nathan MARTEL

Effie :Anna Guého                             Effie Enfant : Mathilde Gimeno

Madge :Alvaro Rodriguez Piñera

Gurn :Neven Ritmanic

Nancy : Helene Bernadou

Anna (mère)    : Lolita Le Quellec

Garçons : Guillaume Debut, Marc-Emmanuel Zanoli, Kylian Tilagone, Tangui Trevinal

9 filles + Nancy / 10 Garçons :

Charlotte Meier – Kylian Tilagone

Lucia Rios – Marc-Emmanuel Zanoli

Lola Belloeil – Diego Lima

Pascaline Di Fazio – Simon Asselin

Alice Leloup – Tangui Trevinal

Anaëlle Mariat – Emanuele Torre

Clara Spitz – Guillaume Debut

Perle Vilette de Callenstein – Ryota Hasegawa

Shaila d’Onofrio – Riccardo Zuddas

Helene Bernadou – Alexandre Gontcharouk

Deux servantes : Anouk Butruille, Carolina Richter

ACT 2

La Sylphide / James / Madge / Anna (mère) / Effie / Gurn, /

Tous les garçons (sauf 4 sorcières) / Toutes les filles qui ne sont pas dans les sylphides

4 Sorcières : Guillaume Debut, Alexandre Gontcharouk, Tangui Trevinal, Riccardo Zuddas

Sylphide soliste : Lucia Rios

18 Sylphides :

Helene Bernadou, Marini Da Silva, Pascaline Di Fazio, Nanako Hirata, Lola Belloeil, Alice Leloup, Anaëlle Mariat , Charlotte Meier, Melissa Patriarche, Ahyun Shin, Clara Spitz, Perle Vilette de Calenstein, Anouk Butruille, Caroline Richter, Diane Saller, Shaila D’Onofrio, Anaïs Maurer, Amandine Berthier

 

Chorégraphie : August Bournonville, version de 1836 remontée par Dinna Bjørn
Musique : Herman Severin Løvenskiold

Distribution

ACT 1

La Sylphide : Vanessa Feuillatte

James : Riku Ota                               James Enfant : Nathan MARTEL

Effie :Anna Guého                             Effie Enfant : Mathilde Gimeno

Madge :Alvaro Rodriguez Piñera

Gurn :Neven Ritmanic

Nancy : Helene Bernadou

Anna (mère)    : Lolita Le Quellec

Garçons : Guillaume Debut, Marc-Emmanuel Zanoli, Kylian Tilagone, Tangui Trevinal

9 filles + Nancy / 10 Garçons :

Charlotte Meier – Kylian Tilagone

Lucia Rios – Marc-Emmanuel Zanoli

Lola Belloeil – Diego Lima

Pascaline Di Fazio – Simon Asselin

Alice Leloup – Tangui Trevinal

Anaëlle Mariat – Emanuele Torre

Clara Spitz – Guillaume Debut

Perle Vilette de Callenstein – Ryota Hasegawa

Shaila d’Onofrio – Riccardo Zuddas

Helene Bernadou – Alexandre Gontcharouk

Deux servantes : Anouk Butruille, Carolina Richter

ACT 2

La Sylphide / James / Madge / Anna (mère) / Effie / Gurn, /

Tous les garçons (sauf 4 sorcières) / Toutes les filles qui ne sont pas dans les sylphides

4 Sorcières : Guillaume Debut, Alexandre Gontcharouk, Tangui Trevinal, Riccardo Zuddas

Sylphide soliste : Lucia Rios

18 Sylphides :

Helene Bernadou, Marini Da Silva, Pascaline Di Fazio, Nanako Hirata, Lola Belloeil, Alice Leloup, Anaëlle Mariat , Charlotte Meier, Melissa Patriarche, Ahyun Shin, Clara Spitz, Perle Vilette de Calenstein, Anouk Butruille, Caroline Richter, Diane Saller, Shaila D’Onofrio, Anaïs Maurer, Amandine Berthier

 

Symbole du romantisme, berceau de la pointe et acte de naissance du tutu, La Sylphide est un monument de l'histoire de la danse. 

Présentation

La Sylphide, créé à l’origine en 1832 par Filippo Taglioni pour sa fille Marie, révolutionne l’histoire de la danse. Premier « ballet blanc » à mettre en scène des créatures surnaturelles, à utiliser les pointes et le fameux tutu long, blanc et vaporeux, il inaugure l’ère du ballet romantique et le triomphe de la ballerine. Les forêts d’Ecosse, pleines de brume et de mystère, offrent un cadre parfait pour cette histoire qui conjugue le réel et l’imaginaire.
Le jour de ses noces avec Effie, James voit apparaître une Sylphide, créature irréelle qui lui manifeste son amour. Quand cette dernière s’empare de l’anneau nuptial et disparaît dans la forêt, il la suit. Mais il ne peut saisir cette silhouette évanescente. C’est alors qu’une vieille femme lui offre un voile lui permettant de retenir celle qui lui échappe…
Ce livret, écrit par le ténor Adolphe Nourrit, inspiré par Trilby ou le lutin d’Arguail de Charles Emmanuel Nodier, inaugure l’irruption de l’inconscient dans la danse. James préfère continuer à vivre ses rêves et poursuivre un idéal féminin inaccessible plutôt que se priver d’une liberté et d’un fantasme que le mariage pourrait entraver. La version d’August Bournonville, choisie par le Ballet de l’Opéra National de Bordeaux, a été créée quatre ans après celle de l’Opéra de Paris. Elle intensifie le rôle de James, utilisant une technique brillante de « petite batterie ». La musique confiée au jeune compositeur Løvenskiold, ancre davantage la partition dans ses racines écossaises, ajoutant à la dramaturgie du ballet une touche de folklore.

Le mot de Brigitte Lefèvre : La Sylphide, c’est la quintessence de la femme romantique, du ballet blanc contrastant avec la vision chorégraphique de la femme d’aujourd’hui. Ce que je trouve particulièrement intéressant c’est ce voyage de l’œuvre. Créée par Taglioni à Paris, reprise ensuite par Bournonville au Danemark, La Sylphide, a été remontée en 1972 par Pierre Lacotte à l’Opéra de Paris avec beaucoup de succès. Avec le Ballet de Bordeaux, c’est la version de Bournonville, qui n’a jamais quitté les scènes européennes, qui sera présentée. C’est l’essence même du répertoire de reprendre les œuvres qui de cette manière se complètent en se répondant.

Quelques mots de la compagnie  : Le Ballet de l’Opéra national de Bordeaux existe depuis le XVIIIe siècle. Depuis les années 1990, il a su ouvrir son héritage classique à la modernité au contact de nombreux chorégraphes. Il est composé aujourd’hui de près de quarante danseurs. Il a reçu de nombreux prix dont le Prix Herald Angels (festival international d’Edimbourg), le Prix du meilleur ballet étranger à Cuba ainsi que le prestigieux Prix Lifar. Dirigé par Éric Quilleré depuis 2017, il a élargi son répertoire à des chorégraphes d’aujourd’hui, notamment, Angelin Preljocaj, Wayne McGregor, Sidi Larbi Cherkaoui ou Alexander Ekman tout en conservant des grands ballets classiques d’excellence.

 

Mercredi

1er décembre 2021

20h30 Durée 1h30 (avec entracte)
Palais des Festivals - Grand Auditorium (Cannes)
de 10€ à 48€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 7 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

LES

Carnets
du festival

RÉGINE CHOPINOT

A D-N Quatuor

Première en région
Création 2021

Conception : Régine Chopinot 

Avec Nicolas Barillot, Prunelle Bry, Régine Chopinot, Sallahdyn Khatir, Phia Ménard, Nico Morcillo

Conseillères scientifiques : Christine Breton, docteur en histoire et Nadine Gomez, conservateur en chef du patrimoine et directeur de la maison d’Alexandra David-Neel à Digne-les-Bains

Régine Chopinot livre une nouvelle création en lien avec les éléments et les rythmes de la nature, tout en rendant hommage à une femme extraordinaire : Alexandra David-Neel. 

Présentation

Si le titre A D-N évoque la double hélice à l’origine de la vie, pour Régine Chopinot ce sont en premier lieu les initiales d’Alexandra David-Neel, une femme d’exception, à la fois, orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra et féministe, journaliste et anarchiste, écrivaine et exploratrice, franc-maçonne et bouddhiste française. Elle fut également la première femme à atteindre Lhassa, capitale du Tibet alors interdite aux étrangers. Mais ce qui fascine la chorégraphe, ce sont ces milliers de pas que parcourt l’exploratrice, arpentant les solitudes himalayennes pendant quatorze ans, avant de s’installer à Toulon puis Digne-les-Bains. Convoquant la circassienne Phia Ménard, la danseuse Prunelle Bry, et le guitariste Nico Morcillo, Régine Chopinot crée une superbe méditation sur le mouvement, imprégnée de l’expérience physique et spirituelle de l’aventurière. La gestuelle suspend le temps, tout en réveillant le flot de nos émotions. Tressant leurs trajets singuliers à leur souci de liberté, le trio féminin tisse une ode à la vie, à son ADN.

Le mot de Brigitte Lefèvre : Avec Régine Chopinot, dès ses débuts j’ai toujours eu l’intuition que la puissance qui émanait d’elle et de ses pièces était nourrie par une intériorité qui s’est révélée depuis. La grande admiration que nous partageons pour Alexandra David-Neel, inspiratrice de cette création, ne pouvait que m’inciter à la faire participer à ce festival.

Quelques mots sur la chorégraphe  : Star de la danse contemporaine des années 80, puis directrice du CCN de La Rochelle de 1986 à 2008, Régine Chopinot étudie, sur la durée, certaines pratiques issues des sciences du corps anciennes et complexes, telles que le yoga. En 2008 elle fonde Cornucopiae – the independent dance, et approfondit sa recherche chorégraphique en lien avec la force de la parole auprès de cultures organisées autour de la transmission orale, en Nouvelle-Calédonie, en Nouvelle-Zélande, au Japon. En 2011, elle choisit Toulon pour y vivre et travailler. En 2014, elle met en place des ateliers sur mesure pour les femmes en alphabétisation et les jeunes gens exilés. Avec l’Académie de l’Opéra national de Paris, Régine Chopinot met en place un projet de transmission et de création qui questionne la pertinence de l’art chorégraphique face à la société. Régine Chopinot est artiste en résidence à la MC93 à Bobigny pour la Fabrique d’expériences et artiste en territoire au Port des créateurs à Toulon.

Mentions obligatoires
Production MC93 — Maison de la Culture de Seine-Saint-Denis
Coproduction La Maison CDCN Uzès Gard Occitanie
Avec le soutien de la DRAC Île-de-France – Ministère de la Culture
Avec Cornucopiae – the independent dance, le Port des créateurs Toulon, Villa Tamaris Centre d’Art de la Seyne-sur-Mer

Mercredi

1er décembre 2021

18h Durée 1h15
Théâtre Croisette - Hôtel JW Marriott (Cannes)
de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 10 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL

« Transmission d’une œuvre chorégraphique »
Lundi 29 et mardi 30 novembre

LES

Carnets
du festival