BEAVER DAM COMPANY
EDOUARD HUE
Shiver
Création 2020
Chorégraphie : Edouard Hue
Interprètes : Edouard Hue et Yurié Tsugawa
Compositeur : Jonathan Soucasse
All I need
Première mondiale
Création 2021 – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France
Pièce pour 9 interprètes
Chorégraphe : Edouard Hue Compositeur : Jonathan Soucasse Costumière : Sigolène Pétey Créateur lumières : David Kretonic Assistant artistique : Alfredo Gottardi Assistante costumes : Diane Seguy Conseiller dramaturgique : Hugo Roux
Interprètes : Louise Bille, Alfredo Gottardi, Eli Hooker, Jaewon Jung, Lou Landré, Neal Maxwell, Rafaël Sauzet, Angélique Spiliopoulos, Yurié Tsugawa.
Ruée désespérée vers l’accomplissement de soi en tentant d’éviter l’affrontement total, All I Need est aussi et surtout l’affirmation d’un besoin fondamental de l’humanité, celui d’une écoute collective et raisonnée.
En création mondiale au Festival de danse Cannes - Côte d’Azur France, Edouard Hue, étoile montante de la chorégraphie franco-suisse, affirme sa signature avec All I Need.
Présentation
L’homme est un loup pour l’homme. La phrase, loin d’être nouvelle, prend pourtant tout son sens dans notre actualité récente, où la rentabilité domine, où les partis extrémistes et nationalistes prennent de l’ampleur, où la société promeut la compétition pour le pouvoir personnel. Est-il possible de changer de cap avant le déchirement irrémédiable du tissu communautaire ? Telle est la question qui agite la chorégraphie d’Edouard Hue, All I Need. Plongeant ses neuf danseurs et danseuses dans une structure qui rappelle celle du jeu de GO où la conquête du territoire n’a de sens qu’en trouvant un compromis d’équilibre avec son adversaire, il invente un ballet stratégique complexe et passionnant. Leurs corps, au bord de la rupture, débordent d’une énergie ivre de puissance, vibrent d’impatience, bouillonnent de colère. La densité de l’espace s’électrise, le mouvement frôle l’implosion. Ou se détend brutalement dans une déflagration élastique. Nos protagonistes trouveront-ils une issue ? Le chaos laissera-t-il place à une accalmie pour reconstruire une harmonie ?
En première partie, le duo Shiver – dansé par Edouard Hue (prix Suisse de Danse 2019 Danseur Exceptionnel) et Yurié Tsugawa (interprète des rôles majeurs du répertoire d’Angelin Preljocaj) – diffuse un frisson d’excitation, de froid, de peur, qui rend le spectacle palpitant.
Le mot de Brigitte Lefèvre : Édouard Hue est un magnifique danseur maintenant chorégraphe à l’écriture personnelle. Je lui ai demandé une création de neuf danseurs pour le festival qui sera précédé d’un duo qu’il dansera avec Yurié Tsugawa. Il compose des chorégraphies où le corps est sollicité à l’extrême, où la performance physique transcende le mouvement tout en incarnant son regard sur le monde.
Quelques mots sur le chorégraphe :
Edouard Hue est un danseur, chorégraphe et pédagogue passé par le Ballet Junior de Genève avant d’être interprète pour les chorégraphes Hofesh Shechter, Damien Jalet et Olivier Dubois. En 2014, il créé la Beaver Dam Company afin d’assouvir sa quête d’indépendance et de développer son propre langage chorégraphique. La compagnie tourne à l’international et propose parallèlement à ses créations, des formations et médiations à l’attention d’un public vaste. En 2019, Edouard reçoit le Prix Suisse de la danse qui le consacre en tant que « Danseur Exceptionnel ».
Mentions obligatoires
SHIVER
Avec le soutien de la République et Canton de Genève, Pro-Helvetia – Fondation Suisse pour la culture, CORODIS – Commission Romande de Diffusion des Spectacles, Ville d’Annecy
ALL I NEED
Production : Beaver Dam Company
Co-productions : Festival de Danse de Cannes – Cote d’Azur France, Salle du Lignon – Vernier Culture, Le Dôme Théâtre – Albertville, Equilibre-Nuithonie – Fribourg, Centre Chorégraphique National de Mulhouse – Opéra National du Rhin, L’Auditorium Seynod – Scène Régionale Auvergne – Rhône-Alpes Résidences : Château-Rouge, L’Auditorium Seynod – Scène Régionale Auvergne – Rhône-Alpes, L’Imprimerie – Genève, Théâtre du Vellein – CAPI, Salle du Lignon – Vernier, Centre Chorégraphique National de Mulhouse – Opéra National du Rhin Soutiens : Loterie Romande, Ville de Vernier – Vernier Culture, Ville de Genève, Ville d’Annecy, Fondation Sophie et Karl Binding, Pro-Helvetia – Fondation Suisse pour la Culture, DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, Fondation Stanley Thomas Johnson, Conseil Départemental de la Haute-Savoie, Fondation Ernst Göhner, Fondation Anne-Marie Schindler, République et Canton de Genève, CORODIS – Commission Romande de Diffusion des Spectacles, Région Auvergne-Rhône-Alpes
Partenariat « Binding First Dance » avec la Fondation Sophie et Karl Binding.
17h Durée 65 min
Théâtre La Licorne (Cannes La Bocca)
de 10€ à 14€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Des ateliers de pratique de la danse proposés avec Edouard Hue
LES
Carnets
du festival
PLATEFORME STUDIOTRADE
Orchestrée par Éric Oberdorff/Cie Humaine
Organisée en partenariat avec la Direction de la Culture de la Ville de Cannes
En résonance à la thématique choisie pour l’édition 2021 du Festival, la Plateforme Studiotrade mettra à l’honneur les femmes chorégraphes issues de la scène chorégraphique indépendante européenne en présentant leurs œuvres sous forme de showcase et de projection de courts-métrages. En plein essor, la danse à l’écran fera d’ailleurs l’objet d’une masterclass en partenariat avec l’Université Côte d’Azur.
Cette plateforme offre une mise en lumière au travail de création d’artistes chorégraphiques présentés par le réseau européen de coopération Studiotrade. Mettant le corps en mouvement au cœur de leurs préoccupations, les membres du réseau partagent temps de résidence et de programmation en favorisant la mutualisation de lieux de recherche, de création et de prospection de nouveaux territoires.
14h à 16h30 – SHOWCASES ET FILMS DE DANSE –
Inbal Ben Haim (France- Israël)
Présentation poétique d’un processus de création
En mêlant cirque, danse, théâtre, improvisation et arts plastiques, Inbal Ben Haim crée sa propre poétique d’expression. Autour de la création PLI, elle propose, en complicité avec les plasticiens Domitille Martin et Alexis Mérat, une visite guidée dans les paysages qui ont inspiré la recherche artistique et scientifique autour du cirque et du papier.
São Castro et António M Cabrita
chorégraphes de PLAY FALSE, association culturelle
Last (extrait) trio
Pour São Castro et António M Cabrita la relation entre le mouvement et la musique est essentielle.
Elle est magnifiée, dans cet extrait, par l’interprétation de 3 danseuses sur la musique des ultimes Quatuors à cordes composés par Beethoven.
Airida Gudaitė
chorégraphe de Low Air, Vilnius city dance theatre (Lituanie)
We, The Clique (extrait)
Créant un espace collectif d’engagement et performance physique, Airida Gudaitė fait surgir les doutes individuels de la jeunesse et les confrontent au regard et aux souvenirs des générations aînées.
Une sélection de FILMS DE DANSE
LAZARUS (Espagne et USA, 2020, 8 min) – Réalisatrice et chorégraphe : Tuixén Benet
DOT (France, 2019, 2 min) – Réalisatrice et mise en mouvement : Cécile Rogue
AMA (France, 2018, 7 min) – Réalisatrice et chorégraphe : Julie Gautier
DANDY(LIONS) (Royaume-Uni, 2018, 4 min) – Réalisatrice et chorégraphe : Gaby Conn
THE DERIVE (Iran et Irlande, 2017, 7 min) – Réalisatrice et chorégraphe : Tanin Torabi
10h à 12h – MASTERCLASS danse et cinéma – Campus Universitaire (Cannes La Bocca)
Avec la participation de Pedro Sena Nunes, co-directeur du Festival InShadow (danse & cinéma) à Lisbonne, et partenaire co-fondateur de Studiotrade. Pedro Sena Nunes est réalisateur et enseigne notamment à l’Escola Técnica de Imagem e Comunicação de Lisbonne
Inscriptions Nitya Fornaresio – 04 92 99 33 78 – rp@palaisdesfestivals.com
Mentions obligatoires :
INBAL BEN HAIM est artiste associée au CCN2 Grenoble en 2020-2022. PLI est projet lauréat Circusnext 2020 – 2021, projet co-financé par le programme Europe Créative de l’Union Européenne.
Production : Les SUBS – lieu vivant d’expériences artistiques, Lyon Avec le soutien de la Fondation d’entreprise Hermès dans le cadre du programme New Settings.
SÃO CASTRO et ANTÓNIO M CABRITA : Production Play False-Association Culturelle (dans le cadre du programme Garantir Cultura / República Portuguesa – Ministério da Cultura)
LOW AIR, Vilnius city dance theatre : Avec le soutien de la ville de Vilnius et du Lithuanian Council for Culture.SHA
14h Durée 2h30
Auditorium Les Arlucs (Cannes La Bocca)
Entrée libre sur inscriptons
Dès 12 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Master Class Danse et Cinéma
LES
Carnets
du festival
CIE WANG RAMIREZ
YOUME You are you and me I'm me
Première en région
Création 2021
Pièce pour 2 danseuses et 1 violoncelliste
Direction artistique : Honji Wang et Sébastien Ramirez
Chorégraphie : Honji Wang
Assistant chorégraphe : Marco Di Nardo
Avec Sara Jimenez, Kalli Tarasidou, danse et Elsa Guiet, violoncelle
Musique originale : Fernando Egozcue, Pablo Martin Jones et Elsa Guiet
Musiques aditionnelles : Arvo Parts, J.Siberlius, J-S. Bach, chanson populaire grecque
Sound design, régie son : Javier Alvarez et Jorge Cañón
Lumières : Guillaume Bonneau
Scénographie : Wang Ramirez
Dramaturgie : Wang Ramirez
Costumes : Annamaria Di Mambro
Une violoncelliste invitée à partager la scène avec une danseuse flamenco et une danseuse hip-hop, pour transformer l’espace, le temps, le son en une seule et unique narration poétique.
Présentation
Felahikum (nom arabe attribué à l’origine du mot « flamenco ») spectacle culte créé en 2015, interrogeait les affinités et les dissemblances entre le flamenco résolument contemporain de Rocío Molina et le hip-hop virtuose d’Honji Wang, pour rechercher un dialogue possible entre ces cultures foncièrement populaires, nées toutes deux d’une synthèse de différents styles et langages du corps.
YOU-ME, nouvelle création avec une distribution entièrement remaniée, réinvente ce duo duel de femmes puissantes et belliqueuses en invitant la musique vivante – en l’occurrence une violoncelliste – à rejoindre le plateau. Kalli Tsiridiou, Sara Jimenez et Elsa Guiet, incarneront ces corps-à-corps dans des disciplines – le hip-hop, le flamenco, et le violoncelle – qui ont longtemps été l’apanage des hommes, mais où les femmes jouent aujourd’hui un rôle de premier plan. Comment se conjugueront les postures fières et enflammées du flamenco et celles tout en tension dans l’effort du hip-hop, avec les sons tendres et rugueux de l’instrument ? Passation entre amazones contemporaines, alliage précieux de personnalités hors-pair, gageons que ces trois femmes se dresseront en conquérantes pour magnifier l’espace de YOU-ME.
Le mot de Brigitte Lefèvre : Ce spectacle fait écho à une précédente pièce qui réunissait Honji Wang et Rocío Molina sur une même scène. Cette fois, elles sont toutes deux présentes en tant que chorégraphes dans cette édition. Cette nouvelle création avec trois interprètes, trois femmes, chacune incarnant des cultures distinctes, a toute sa pertinence dans ce festival qui rassemble de grandes figures féminines.
Quelques mots sur la compagnie :
Sébastien Ramirez, Français aux origines espagnoles croise les chemins chorégraphiques de Honji Wang, née à Francfort de parents coréens. Il a été champion de France au Red Bull DC1, en 2007, elle a commencé par la danse classique. Les deux se sont rencontrés dans un atelier chorégraphique. Aujourd’hui, ils sont un couple. Ensemble, ils parlent quatre langues maternelles, mais n’en partagent aucune. Aussi, la danse dans toute sa diversité est leur langage commun.
La compagnie Wang Ramirez est régulièrement invitée à collaborer avec des artistes de renom issus dela danse, des arts plastiques, du cinéma et de la musique tels que Madonna, Nitin Sawhney, Akram Khan, Rocío Molina, la danseuse étoile du New York City Ballet Sara Mearns, Constance
Guisset, Osgemeos, Andy Serkis, Hussein Chalayan, entre autres.
Mentions obligatoires
La compagnie Wang Ramirez est subventionnée par la Direction régionale des affaires culturelles Occitanie, le Conseil Régional Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et le conseil départemental des Pyrénées Orientales.
Elle est également soutenue par la Fondation BNP Paribas pour le développement de ses projets. Honji Wang & Sébastien Ramirez sont artistes associés au Théâtre de la Ville, Paris et artistes accompagnés par l’Archipel, scène nationale de Perpignan.
20h30 Durée : 1h20
Théâtres en Dracénie (Draguignan)
de 10€ à 19€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
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Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€.
Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet sur : www.festivaldedanse-cannes.com
LES
Carnets
du festival
BALKIS MOUTASHAR
Attitudes Habillées - le Quatuor
Création 2020
Pièce pour 4 interprètes
Chorégraphie : Balkis Moutashar
Assistée de : Émilie Cornillot
Interprétation : Vincent Delétang, Clémence Galliard, Balkis Moutashar et Violette Wanty
Costumes historiques : Natacha Bécet, Jasmine Comte, Christian Burle
Historienne du vêtement : Catherine Ormen
Vêtements contemporains : Jennifer Chambaret, Shatamou
Dramaturgie : Youness Anzane
Scénographie : Claudine Bertomeu
Création sonore : Géraldine Foucault et Pierre Damien Crosson
Création lumières : Samuel Dosière
Régie : Alexandre Martre
Une création qui propose un voyage dans l’histoire des formes du corps que les vêtements ont dessiné au fil du temps.
Présentation
Balkis Moutashar propose un parcours historique à travers les silhouettes que les vêtements apposent et imposent au corps. Tout commence en chemise, avec des déplacements amusants, évoquant tour à tour la marche des crabes ou les poses de la statuaire antique. Autant d’ « attitudes » qui, si elles ne sont pas encore « habillées » sont déjà fort parlantes et fort drôles. Au fil de la pièce s’ajoutent quelques accessoires vestimentaires, fraises, corsets et chaussures à plateaux (chopines) du XVIe siècle, manches gigots et tournures (des « « faux-culs » métalliques) du XIXe siècle et coiffes normandes ahurissantes. Ces vêtements fragmentés, pensés comme des morceaux d’histoire dessinent un corps morcelé comme la mémoire. Instantanément, les interprètes se métamorphosent, aussitôt surgissent des animaux bizarres, insectes cornus en lutte, bestiaire chimérique, à la gestuelle heurtée, brisée ou sautillante. Il faut dire que le travail de la chorégraphe est empreint de ses multiples expériences de danseuse, aussi à l’aise dans la danse contemporaine la plus abstraite que dans le music-hall. C’est d’ailleurs dans cet univers de plumes et de paillettes qu’elle découvre comment un accessoire peut modifier en profondeur le mouvement et l’être au monde. Dans Attitudes Habillées, la chausse des chopines et la hauteur d’une coiffe suffisent à nous faire voir les figures du pouvoir et de l’asservissement, un simple corset oriente déjà le regard, le tout offrant les conditions d’une performance aussi étrange que réussie.
Le mot de Brigitte Lefèvre : L’univers de Balkis Moutashar est ludique, poétique et teinté de surréalisme. Il est dû sans doute à un parcours de danseuse très riche dont elle a su extraire sa propre créativité. Dans ce spectacle, elle nous entraîne dans des tableaux très différents, incluant dans sa chorégraphie pleine d’humour une scénographie très habile.
Quelques mots sur la chorégraphe :
Après des études de philosophie, Balkis Moutashar se forme à la danse contemporaine au CCN de Montpellier (formation Exerce sous la direction de Mathilde Monnier). Elle a eu un parcours de danseuse éclectique, croisant les univers de la danse contemporaine, du music-hall, du théâtre, de la performance et de la musique électronique. Elle crée sa compagnie en 2009 après différents travaux personnels explorant des territoires entre la danse et les arts plastiques. Elle est engagée depuis 2018 dans un cycle de créations autour de la question du costume et du vêtement, de leur histoire et de leur empreinte sur les corps. Balkis Moutashar a notamment effectué une résidence de transmission au Lycée Jules Ferry de Cannes entre septembre 2020 et avril 2021 au contact de plus de 170 élèves en leur proposant un parcours de découverte autour de l’art chorégraphique.
Mentions obligatoires
Production Association Kakemono
Coproductions CCN de Nancy – Ballet de Lorraine (dans le cadre de l’accueil studio 2020), CCN de Tours (dans le cadre de l’accueil studio 2020), compagnie Système Castafiore (Grasse).
Avec le soutien de KLAP Maison pour la danse à Marseille
Pour ce projet, la compagnie Balkis Moutashar a reçu l’aide de la DRAC Provence-Alpes-Côte-D’Azur, de la Région Sud, du département des Bouches-du-Rhône, de la Ville de Marseille et de l’Adami.
21h Durée 1h
Théâtre National de Nice
Tarifs de 10€ à 37€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 10 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée
19h – Jérôme Bel « Isadora Duncan »
21h – Balkis Moutashar – « Attitudes Habillées – le Quatuor »
LES
Carnets
du festival
JÉRÔME BEL
Isadora Duncan
Première en région
Création 2019
Concept : Jérôme Bel
Chorégraphie : Isadora Duncan
Avec Élisabeth Schwartz et Chiara Gallerani
Figure iconique de la danse moderne, Isadora Duncan, est ici magnifiée dans ce portrait que lui consacre Jérôme Bel avec la danseuse Élisabeth Schwartz.
Présentation
Isadora Duncan * s’inscrit dans la série de portraits qui émaillent la carrière de Jérôme Bel. Depuis Véronique Doisneau suivi de pièces sur des interprètes de styles très différents (Pichet Klunchun, Cédric Andrieux…), il invente une sorte de chorégraphie documentaire, proche du théâtre, qui fait alterner moments parlés et solos dansés.
Mais cette fois, il s’agit d’une légende de la danse, personnalité tragique et extravagante, morte en 1927 à Nice. Pionnière de la danse moderne aux idées révolutionnaires, elle s’était affranchie de tous les codes académiques, comme vestimentaires, improvisant en tunique à la grecque et pieds nus, des mouvements que personne n’avait encore eu l’idée de montrer sur une scène. Sa vie tumultueuse qui fit d’elle une héroïne, fascina son époque. Elle imposa une pensée visionnaire de la danse reposant sur l’invention, l’improvisation, et l’harmonie du corps et de l’esprit. Pour l’incarner, Jérôme Bel a fait appel à la présence magnétique d’Élisabeth Schwartz, qui se consacre au geste « duncanien » et à sa transmission depuis quarante ans. Elle livre une interprétation aussi brillante qu’émouvante de ces « danses libres » tout en courbes et ondulations sensuelles qui font partie intégrante de sa vie et de son art.
Le mot de Brigitte Lefèvre : Isadora Duncan nous a donné les pierres fondatrices de la danse moderne, elle incarne une liberté nouvelle des danseuses et des femmes à l’aube du XXe siècle. C’est elle qui, la première, pense qu’un chorégraphe doit développer son propre langage. Cette pièce est aussi un clin d’œil, car le premier de ces « portraits » de Jérôme Bel résulte d’une commande que je lui avais passée pour l’Opéra de Paris, un concept qu’il a ensuite développé avec talent.
Jérôme Bel
Dans ses premières pièces (nom donné par l’auteur, Jérôme Bel, Shirtologie…), Jérôme Bel applique des opérations structuralistes à la danse pour isoler les éléments premiers du spectacle théâtral. La neutralisation des critères formels et la distance prise avec le langage chorégraphique le conduisent à réduire ses pièces à leur minimum opérant pour mieux faire émerger une lecture critique de l’économie de la scène, comme du corps qui s’y produit.
En 2004, Brigitte Lefèvre, alors directrice de la danse à l’Opéra national de Paris lui commande une pièce en forme de portrait documentaire : Véronique Doisneau, Sujet du Ballet de l’Opéra. S’ensuivent de nombreux portraits jusqu’à Isadora Duncan en 2019, qui abordent la danse par le récit de ceux·elles qui la font, met en avant la parole dans un spectacle chorégraphique et impose la question de la singularité sur scène, par le recours au biographique.
Entretemps, et parmi de nombreuses pièces, il chorégraphie 3abshied en collaboration avec Anne Teresa De Keersmaeker, Disabled Theater pour des acteurs professionnels handicapés mentaux du Theater Hora ou Gala pour des amateurs. Proposant la scène à des interprètes non traditionnel·le·s, il privilégie la communauté des différences au groupe formaté, le désir de danser à la chorégraphie, pour mettre en œuvre les moyens d’une émancipation par l’art.
Mentions obligatoires
*Pour des raisons écologiques, aucun déplacement n’est effectué en avion pour les tournées de cette pièce. Une version est créée à New York, par téléconférence, avec la danseuse Catherine Gallant.
Production R.B. Jérôme Bel
Coproduction La Commune centre dramatique national d’Aubervilliers, Les Spectacles Vivants – Centre Georges Pompidou (Paris), Festival d’Automne à Paris, R.B. Jérôme Bel (Paris), Tanz im August/ HAU Hebbel am Ufer (Berlin), BIT Teatergarasjen (Bergen)
Avec l’aide de CND Centre National de la Danse (Pantin) dans le cadre de l’accueil en résidence, MC93 (Bobigny) et Ménagerie de Verre (Paris) dans le cadre de Studiolab, pour la mise à disposition de leurs espaces de répétitions
19h Durée 1h
Théâtre National de Nice
Tarifs de 10€ à 37€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 14 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée
19h – Jérôme Bel « Isadora Duncan »
21h – Balkis Moutashar – « Attitudes Habillées – le Quatuor »
LES
Carnets
du festival
Colloque
Atelier de la danse n°10 – TERRAINS Samedi 11 décembre
Coordination scientifique : Federica Fratagnoli et Marina Nordera, avec Cathy De Plée, Céline Gauthier et Nikita Perez
Organisé par l’Université Côte d’Azur, CTEL, EUR CREATES – Arts et Humanités
En partenariat avec le Festival de Danse Cannes Côte d’Azur France.
Avec le soutien de l’association des Chercheurs en Danse
Terrains, un terme volontairement pluriel qui définit les ancrages et les territoires de la recherche en danse, donnant lieu à des pratiques transdisciplinaires. La géographie et la cartographie se dessinent autant à partir de lieux réels investis corporellement, que d’espaces virtuels tissés sur le web ou dans l’imaginaire. Réunissant chercheurs et artistes, l’Atelier n°10 mettra à l’épreuve la vitalité et la richesse de propositions ancrées et immersives.
À cette occasion, seront réunis, en présence et à distance, les chercheuses et les chercheurs internationaux qui d’une manière ou d’une autre ont animé la vie artistique et scientifique de l’équipe de recherche en danse de l’Université Côte d’Azur, en participant ainsi au fil des années aux Atelier de la danse, dont nous fêtons cette année la dixième édition.
Une session introductive sera consacrée à la présentation du volume Pratiques de la pensée en danse (2020) qui réunit une partie des travaux de recherche ainsi qu’une chronologie détaillée des Ateliers de la danse réalisés entre 2005 et 2019.
Les intervenants seront, ensuite, invités à présenter leurs Terrains actuels et futurs d’inscription et d’enquête académique et artistique. Ainsi, les trois ateliers collectifs “Cartographies”, “Trajectoires”, “Croisements” accueilleront des propositions créatives et performatives, des laboratoires, des dialogues, des tables rondes et des jeux auxquels les participants pourront se joindre.
Intervenants pressentis (en présence ou à distance) : Sarah Andrieu, Annemari Autere, Cristina Bahnarel Albertini, Valérie Ballestra, Alessandro Campeggiani, Marian Del Valle, Susanne Franco, Alice Godfroy, Philippe Guisgand, Daniela Guzman, Dóra Kiss, Mahalia Lassibille, Ga-Young Lee, Elisa Lhortolat, Bruno Ligore, Anaïs Loyer, Hélène Marquié, Bianca Maurmayr, Adeline Maxwell, Karen Nioche, Camille Paillet, Inés Perez Wilke, Marie Philippart, Marion Pontal, Margarita Poulakou, Clara Rico Osés, Aurore Rossignol, Alessandra Sini, Carolane Sanchez, Mattia Scarpulla, Daniela Tenhamm, Marie Tholon, Fernanda Veiga et Joëlle Vellet.
Espace Miramar
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements :
atelierdeladanse10@gmail.com
Samedi 11 décembre
Colloque de 9h30 à 12h30
9h30-12h00 Atelier 3 : “Croisements”
Restitution par groupes des objets performatifs conçus lors de l’atelier ‘Trajectoires’.
12h00-12h30 Conclusions et perspectives
Colloque
Atelier de la danse n°10 – TERRAINS Du vendredi 10 décembre
Organisé par l’Université Cô
Coordination scientifique : Federica Fratagnoli et Marina Nordera, avec Cathy De Plée, Céline Gauthier et Nikita Perez
Organisé par l’Université Côte d’Azur, CTEL, EUR CREATES – Arts et Humanités
En partenariat avec le Festival de Danse Cannes Côte d’Azur France.
Avec le soutien de l’association des Chercheurs en Danse
Terrains, un terme volontairement pluriel qui définit les ancrages et les territoires de la recherche en danse, donnant lieu à des pratiques transdisciplinaires. La géographie et la cartographie se dessinent autant à partir de lieux réels investis corporellement, que d’espaces virtuels tissés sur le web ou dans l’imaginaire. Réunissant chercheurs et artistes, l’Atelier n°10 mettra à l’épreuve la vitalité et la richesse de propositions ancrées et immersives.
À cette occasion, seront réunis, en présence et à distance, les chercheuses et les chercheurs internationaux qui d’une manière ou d’une autre ont animé la vie artistique et scientifique de l’équipe de recherche en danse de l’Université Côte d’Azur, en participant ainsi au fil des années aux Atelier de la danse, dont nous fêtons cette année la dixième édition.
Une session introductive sera consacrée à la présentation du volume Pratiques de la pensée en danse (2020) qui réunit une partie des travaux de recherche ainsi qu’une chronologie détaillée des Ateliers de la danse réalisés entre 2005 et 2019.
Les intervenants seront, ensuite, invités à présenter leurs Terrains actuels et futurs d’inscription et d’enquête académique et artistique. Ainsi, les trois ateliers collectifs “Cartographies”, “Trajectoires”, “Croisements” accueilleront des propositions créatives et performatives, des laboratoires, des dialogues, des tables rondes et des jeux auxquels les participants pourront se joindre.
Intervenants pressentis (en présence ou à distance) : Sarah Andrieu, Annemari Autere, Cristina Bahnarel Albertini, Valérie Ballestra, Alessandro Campeggiani, Marian Del Valle, Susanne Franco, Alice Godfroy, Philippe Guisgand, Daniela Guzman, Dóra Kiss, Mahalia Lassibille, Ga-Young Lee, Elisa Lhortolat, Bruno Ligore, Anaïs Loyer, Hélène Marquié, Bianca Maurmayr, Adeline Maxwell, Karen Nioche, Camille Paillet, Inés Perez Wilke, Marie Philippart, Marion Pontal, Margarita Poulakou, Clara Rico Osés, Aurore Rossignol, Alessandra Sini, Carolane Sanchez, Mattia Scarpulla, Daniela Tenhamm, Marie Tholon, Fernanda Veiga et Joëlle Vellet.
Espace Miramar
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements : atelierdeladanse10@gmail.com
Vendredi 10 décembre
Colloque de 9h30 à 12h30
9h30-12h30 Atelier 1 : “Cartographies”
Création d’une cartographie collective à partir des terrains de recherche des participants à la journée.
12h30-14h00 Pause
14h00-17h30 Atelier 2 : “Trajectoires”
Discussion par groupes de travail autour de la conception d’un objet performatif relié à la thématique de recherche abordée.
Samedi 11 décembre
Colloque de 9h30 à 12h30
9h30-12h00 Atelier 3 : “Croisements”
Restitution par groupes des objets performatifs conçus lors de l’atelier ‘Trajectoires’.
12h00-12h30 Conclusions et perspectives
Colloque
Atelier de la danse n°10 – TERRAINS Du jeudi 9 décembre
Coordination scientifique : Federica Fratagnoli et Marina Nordera, avec Cathy De Plée, Céline Gauthier et Nikita Perez
Organisé par l’Université Côte d’Azur, CTEL, EUR CREATES – Arts et Humanités
En partenariat avec le Festival de Danse Cannes Côte d’Azur France.
Avec le soutien de l’association des Chercheurs en Danse
Terrains, un terme volontairement pluriel qui définit les ancrages et les territoires de la recherche en danse, donnant lieu à des pratiques transdisciplinaires. La géographie et la cartographie se dessinent autant à partir de lieux réels investis corporellement, que d’espaces virtuels tissés sur le web ou dans l’imaginaire. Réunissant chercheurs et artistes, l’Atelier n°10 mettra à l’épreuve la vitalité et la richesse de propositions ancrées et immersives.
À cette occasion, seront réunis, en présence et à distance, les chercheuses et les chercheurs internationaux qui d’une manière ou d’une autre ont animé la vie artistique et scientifique de l’équipe de recherche en danse de l’Université Côte d’Azur, en participant ainsi au fil des années aux Atelier de la danse, dont nous fêtons cette année la dixième édition.
Intervenants pressentis (en présence ou à distance) : Sarah Andrieu, Annemari Autere, Cristina Bahnarel Albertini, Valérie Ballestra, Alessandro Campeggiani, Marian Del Valle, Susanne Franco, Alice Godfroy, Philippe Guisgand, Daniela Guzman, Dóra Kiss, Mahalia Lassibille, Ga-Young Lee, Elisa Lhortolat, Bruno Ligore, Anaïs Loyer, Hélène Marquié, Bianca Maurmayr, Adeline Maxwell, Karen Nioche, Camille Paillet, Inés Perez Wilke, Marie Philippart, Marion Pontal, Margarita Poulakou, Clara Rico Osés, Aurore Rossignol, Alessandra Sini, Carolane Sanchez, Mattia Scarpulla, Daniela Tenhamm, Marie Tholon, Fernanda Veiga et Joëlle Vellet.
Espace Miramar
Entrée libre dans la limite des places disponibles
Renseignements : atelierdeladanse10@gmail.com
Jeudi 9 décembre
14h Présentation des ouvrages : « Pratiques de la pensée en danse. Les Ateliers de la danse » (2020), « La Perspective de la pomme. Histoire et pratiques du Contact Improvisation » (2021), « Danses Traversées : carrières, genre, circulations » (2022) en présence des coordinatrices et des auteurs
16h00 Table ronde sur les Terrains
de la recherche en danse
entre 2005 et 2021
17h00 Hommage à Charles-Henri Pirat
Vendredi 10 décembre
Colloque de 9h30 à 12h30
9h30-12h30 Atelier 1 : “Cartographies”
Création d’une cartographie collective à partir des terrains de recherche des participants à la journée.
12h30-14h00 Pause
14h00-17h30 Atelier 2 : “Trajectoires”
Discussion par groupes de travail autour de la conception d’un objet performatif relié à la thématique de recherche abordée.
Samedi 11 décembre
Colloque de 9h30 à 12h30
9h30-12h00 Atelier 3 : “Croisements”
Restitution par groupes des objets performatifs conçus lors de l’atelier ‘Trajectoires’.
12h00-12h30 Conclusions et perspectives
SALIM MZÉ HAMADI MOISSI
L’Expat
Création 2021
Première en région – Solo
Chorégraphie et interprétation : Salim Mzé Hamadi Moissi
Massiwa
Première en région
Création 2020 – Pièce pour 7 interprètes
Chorégraphie : Salim Mzé Hamadi Moissi
Musique : Trio Cheminari, Abderémane Cheikh…
Interprètes : Ahmed Abel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahamada Mohamed et Mohamed Oirdine.
Le chorégraphe venu des Comores avec sa compagnie Tché-Za, livre une danse puissante qui porte un regard plein de tendresse et d’humour sur son pays natal.
Présentation
Mêlant à un hip-hop virtuose et imaginatif, des danses et musiques traditionnelles comoriennes revisitées, Massiwa met en valeur une danse masculine plutôt athlétique, ardente, impétueuse. Salim Mzé Hamadi Moissi, alias Seush, qui se définit comme « krumpeur » réussit avec Massiwa (« Les Iles » en comorien) une fusion de nombreux styles : la dynamique de la danse africaine, la précision du classique, des mouvements de hip-hop, l’expressivité du krump et l’audace du contemporain. Avec ses sept danseurs, nourris de culture comorienne, Salim Mzé Hamadi Moissi rend hommage à sa terre natale, s’inspirant pour sa chorégraphie à la dramaturgie parfaite, du shigoma de la Grande Comore, une joute guerrière utilisant des bâtons, du wadaha d’Anjouan, une danse réservée aux femmes, mais transcrite pour les hommes, et du biyaya symbolisant la joie à l’approche des mariages. Le tout prend corps dans une pièce tout en puissance et en légèreté, associant à la rage de vivre, un humour décapant.
Un trait du chorégraphe que l’on retrouve dans L’Expat, une création autobiographique tirée de son essai L’Expat des relations humaines, qui retrace, par la danse, son parcours d’expatrié – entre son île, la Grande Comore, le Sénégal et la France-, ses rencontres et sa confrontation avec sa culture d’origine.
Le mot de Brigitte Lefèvre : C’est au festival Suresnes Cités Danse, qui a coproduit Soyons fous, puis Massiwa en ouverture de l’édition 2020, que j’ai découvert Salim Mzé Hamadi Moissi. C’est une pièce magnifique, très aboutie, très bien construite chorégraphiquement. Il représente avec tout son talent la nouvelle génération émergente du continent africain de danseurs et chorégraphes contemporains à influence hip-hop.
Quelques mots sur le chorégraphe
Salim Mzé Hamadi Moissi danse depuis son plus jeune âge. Mais, quand à 17 ans il veut devenir professionnel, ses parents, inquiets pour son avenir, s’y opposent. Alors tout en suivant ses études d’ingénieur à Dakar, il s’inscrit à l’École des Sables de Germaine Acogny. Il devient interprète pour diverses compagnies notamment celle d’Arnaud Ndoumba au Gabon, et d’Anthony Egéa à Bordeaux. En 2014, il décide de retourner aux Comores où il fonde sa compagnie Tché Za, lance le festival Ntso-Uziné, le battle Ye Mzendo et a ouvert récemment un centre de développement chorégraphique à Moroni.
Mentions obligatoires
Massiwa
Commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2020.
En collaboration avec la Compagnie Tché-Za (Comores)
Avec le soutien de Cités Danse Connexions de l’Onda, Office national de diffusion artistique et de l’Alliance Française de Moroni.
L’Expat
Production Compagnie Tché-Za (Comores).
Avec le soutien de l’ONDA, Office national de diffusion artistique, de l’Institut français via le dispositif Résidences à la Cité internationale des arts et du SCAC de l’Ambassade de France à Moroni.
20h Durée 1h
Forum Jacques Prévert (Salle Juliette Gréco) – Carros
de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€. Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet.
LES
Carnets
du festival
CCN MALANDAIN BALLET BIARRITZ
L’Oiseau de feu
Ballet pour 22 danseurs
Première en région – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur
Création 2021
Musique : Igor Stravinski
Chorégraphie : Thierry Malandain
Décor et costumes : Jorge Gallardo
Lumières : François Menou
Réalisation costumes : Véronique Murat, assistée de Charlotte Margnoux
Maîtres de ballet : Richard Coudray & Giuseppe Chiavaro
Artistes chorégraphiques : Ione Miren Aguirre, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Jeshua Costa, Frederik Deberdt, Clara Forgues, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Nuria López Cortés, Arnaud Mahouy, Alessia Peschiulli, Alejandro Sánchez Bretones, Ismael Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel.
Le Sacre du printemps
Selon l’argument d’Igor Stravinski
Ballet pour 18 danseurs
Première en région – Coproduction Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur
Création 2021
Musique : Igor Stravinksi
Chorégraphie et scénographie : Martin Harriague
Lumières : François Menou et Martin Harriague
Costumes : Mieke Kockelkorn Réalisation costumes : Véronique Murat, assistée de Charlotte Margnoux
Réalisation accessoires : Frédéric Vadé
Assistante chorégraphe : Françoise Dubuc
Artistes chorégraphiques pour les deux ballets :
Noé Ballot, Julie Bruneau, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Jeshua Costa, Frederik Deberdt, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Marta Otano Alonso, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismael Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel
Le Malandain Ballet Biarritz est l’une des meilleures compagnies de ballet de France. Elle a la particularité de présenter une danse très actuelle issue de la technique classique.
Présentation
Les chefs-d’œuvre des Ballets russes n’ont pas fini d’inspirer les chorégraphes à travers le temps. Mais la musique d’Igor Stravinski n’est pas étrangère ni au succès de ces ballets mythiques, ni à leur postérité foisonnante. Dans tous les cas, elle fut un stimulant formidable, déclenchant des énergies créatrices nouvelles. Aujourd’hui, le Malandain Ballet Biarritz s’en empare, en réunissant dans un même programme L’Oiseau de feu et Le Sacre du printemps, chorégraphiés respectivement par Thierry Malandain et Martin Harriague. Thierry Malandain n’en est pas à son coup d’essai concernant Stravinski, ayant déjà créé un Pulcinella (1991) et un duo sur le Concerto en ré pour orchestre à cordes (Entre deux, 2011). Pour sa version de L’Oiseau de feu pour vingt-deux danseurs il s’appuie sur la Suite pour orchestre de 1945 et développe une esthétique lumineuse et aérienne, teintée de spiritualité, retenant que les oiseaux sont des passeurs entre ciel et terre.
Martin Harriague s’attaque au Sacre du printemps, œuvre légendaire pour son avancée « révolutionnaire » quant à sa partition chorégraphique comme musicale. Le chorégraphe, très inspiré par le rapport entre l’homme et la nature, s’est concentré sur la force jaillissante de la vie, et sa dynamique sauvage, faisant du Sacre un mouvement primitif, explosif et terrien.
Le mot de Brigitte Lefèvre :
La présence du Ballet de Biarritz dirigé par Thierry Malandain participe à un bel équilibre à cette nouvelle édition du Festival. Thierry Malandain apporte sa culture et son talent à l’évolution constante du ballet dit classique depuis de nombreuses années.
Ce programme est un bel écho à la soirée Ballets russes de Dominique Brun. Et je suis particulièrement sensible de voir une nouvelle version de L’Oiseau de feu, ainsi que la création de Martin Harriague sur la musique du Sacre du printemps.
Quelques mots sur le Ballet
Le Malandain Ballet Biarritz a été créé en 1998. Il est constitué de vingt-deux danseurs permanents formés à la technique classique. Son répertoire est constitué majoritairement des œuvres de Thierry Malandain, qui crée des ballets très contemporains à partir du vocabulaire classique, et plus récemment des créations de Martin Harriague, artiste associé au Ballet depuis 2018. Auteur de plus de 80 chorégraphies, Thierry Malandain continue de créer un répertoire cohérent, où la priorité est donnée au corps dansant.
Mentions obligatoires :
L’OISEAU DE FEU // LE SACRE DU PRINTEMPS : Coproducteurs : Donostia Kultura – Victoria Eugenia Antzokia – Donostia / San Sebastián (Espagne) – Ballet T, Chaillot-Théâtre national de la Danse – Paris, Théâtre des Salins, Scène nationale – Martigues, Le Cratère – Scène nationale Alès, Opéra de Reims, La Rampe – Scène conventionnée Echirolles, Opéra de Saint Etienne, CCN Malandain Ballet Biarritz, Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France
Partenaires : Théâtre Olympia d’Arcachon, Le Parvis – Scène nationale de Tarbes Pyrénées, Théâtre de Saint Quentin-en-Yvelines – Scène nationale
20h30 Durée 1h20 (avec entracte)
Théâtre intercommunal LE FORUM (Fréjus)
de 14€ à 35€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 7 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle
AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée
Pass 2 spectacles de 18€ à 43€
19h30 – Sébastien Ly « NOW»
20h30 – Malandain Ballet Biarritz « Soirée Stravinski »
Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€.
Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet.