KOR’SIA
Mont Ventoux
Création 2023
Lauréat du Prix FEDORA – VAN CLEEF & ARPELS pour la Danse 2023
Pièce pour 8 interprètes
Direction artistique : Mattia Russo et Antonio de Rosa
Chorégraphie : Mattia Russo et Antonio de Rosa en collaboration avec les danseurs
Avec Benoît Couchot, Angela Dematte, Samuel Dilkes, Emilie Leriche, Helena Olmedo, Andrew Scott, Dovydas Strimaitis et Ana Van Tendeloo.
Dramaturgie : Agnes Lopez Rio
Musique : Composition originale Alejandro da Rocha et divers artistes
Scénographie : Amber Vandenhoeck en collaboration avec Mattia Russo et Antonio de Rosa
Idée et direction créative des costumes : Luca Guarini en collaboration avec Aitor Goikoetxea, Levi’s (denim) Rombaut (chaussures)
Lumières : Amber Vandenhoeck en collaboration avec Mattia Russo et Antonio de Rosa
Direction technique : Meritxell Cabanas
C’est par la danse et par l’élévation, qu’elle soit physique ou mentale, que s’accomplira la transition vers un monde meilleur. En témoigne cette création engagée et innovante récompensée par le Prix FEDORA – VAN CLEEF & ARPELS pour la Danse 2023.
Le 26 avril 1336, Pétrarque entreprend l’ascension du Mont Ventoux. De cette expérience allégorique, le poète toscan revient déterminé à renoncer aux plaisirs factices, au profit de sa vie spirituelle. Pour les chorégraphes Mattia Russo et Antonio De Rosa, sept siècles plus tard cette leçon n’a rien perdu de son acuité. Au regard de la dégradation actuelle de l’environnement et de celle du vivre ensemble, l’injonction de l’écrivain à abandonner les anciens schémas de pensée ou de conduite est même devenue une urgence planétaire. Pour changer de paradigme, retrouver les valeurs fondatrices de notre civilisation, accomplir en commun des actions philanthropiques et remettre au centre l’humanité et la nature, le collectif Kor’sia propose donc d’escalader à nouveau la montagne. Neuf interprètes internationaux tous âgés de moins de 35 ans, sont les acteurs inspirés de ce cheminement symbolique.
La danse, mais aussi la scénographie et ses paysages, lunaires ou naturels, sont en perpétuel mouvement. Entre réalité et fiction, les lumières dessinent un espace connecté, où tout devient possible. Recréant des harmonies d’inspiration de la Renaissance et des sonorités électroniques, l’espace sonore imaginé par le jeune compositeur Alejandro Da Rocha ouvre la porte à un avenir plein de promesses.
Collectif Kor’sia
Basé à Madrid, le collectif a été fondé par Mattia Russo et Antonio De Rosa, en collaboration avec Giuseppe Dagostino et Agnès López-Río.
Considérant les arts, et plus précisément les arts du mouvement, comme les seules représentations capables de transmettre ce qui fonde nos sociétés, il crée des dispositifs artistiques, autour du corps, donnant un nouvel accès à des manières d’être et d’être dans le monde.
Parmi leurs derniers opus, GISELLE, IGRA (Jeux) et Velasquez portent un regard original sur la culture classique et sa transmission.
Crédits
Production Gabriel Blanco and Paola Villegas (Spectare)
Avec le soutien de Conde Duque Contemporary Culture Center (Espagne) ; Tanzplattform Rhein Main (Allemagne) ;Hessisches Staatsballet (Germany); Roma Europa Festival (Italie ) ; The Watermill Center (Etats-Unis); Tanz Bozen Bolzano Danza (Italie), Grec Festival – Barcelona Festival (Espagne); Tero Saarinen Company (Finlande); Istituto Italiano di Cultura de Madrid (Espagne); OperaEstate Festival Veneto (Italie).
20h30 - 1h10
de 11€ à 28€
Tout public
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COMPAGNIE BURNOUT / JANN GALLOIS
In Situ
Création 2023
Pièce pour 4 interprètes
Chorégraphie : Jann Gallois
Interprètes : Juliette Bolzer, José Meireles, Serena Pedrotti, Erwan Tallonneau alias Bboy R-One
Composition musicale : Charles Amblard
Costumes : Jann Gallois
Regard complice : Frédéric Le Van & Laureline Richard
C’est dans l’espace public cannois que se déroule ce spectacle offert à tous. Dans une proximité généreuse et stimulante avec les passants, pour retrouver la joie d’être ensemble.
Par leur originalité, leur sensibilité, chacune des pièces de Jann Gallois fait mouche, et ce onzième opus ne fera pas exception à la règle. Celle qui adolescente, s’initia à la danse hip-hop dans la rue revient aux sources de son art après les longs mois d’isolement dus à la pandémie. Elle crée In Situ au plus près des spectateurs, dans cet espace public où bien avant l’existence de lieux dédiés, naquirent les premières formes de représentation. Le but ? Offrir, là où ils se trouvent, à « monsieur et madame tout le monde » un moment suspendu qui brise la routine du quotidien. La pièce, conçue pour être visible de tous, se déploie en interaction avec son environnement spécifique. Imposer sa présence hors des repères balisés du plateau de théâtre, dans un juste équilibre entre lieu, mouvement et perception, implique toutefois de remettre en jeu les ingrédients habituels de la création. Sur une musique de Charles Amblard, les danseurs nous invitent à un renouer avec le « être ensemble » tout en réveillant l’allégresse qui vibre en chacun de nous.
Jann Gallois
Dès son premier solo P=mg en 2013, salué de nombreux prix, Jann Gallois s’est distinguée par une écriture chorégraphique nourrie de hip-hop mais également de danse contemporaine et d’un constant souci d’innovation, sur les formes comme dans les thèmes abordés. Avec sa compagnie BurnOut, fondée en 2012, elle a à ce jour chorégraphié une dizaine de pièces, dont récemment Mandala (2021) et Imperfecto (2022). Elle est actuellement artiste associée au Théâtre du Beauvaisis, Scène nationale de Beauvais, et à la Maison des arts de Créteil.
Crédits
Production : Compagnie BurnOut
Avec le soutien : MAC – Maison des Arts et de la Culture de Créteil ; Théâtre du Beauvaisis – scène nationale de Beauvais ; L’Envolée – Pôle Régional Culturel du Val Briard ; Le Cratère – scène nationale d’Alès ; La Comédie – scène nationale de Clermont-Ferrand ; Le Phare – Centre chorégraphique national du Havre Normandie / direction Fouad Boussouf, dans le cadre du dispositif Accueil-Studio
La Commanderie – Mission Danse de Saint-Quentin-en-Yvelines
Jann Gallois | Cie Burnout reçoit le soutien de la DRAC Île-de-France au titre du conventionnement – Ministère de la Culture, de la Région Île-de-France au titre de la permanence artistique et culturelle ainsi que de la Fondation BNP PARIBAS.
11h - 25/30 min
Accès libre
Tout public à partir de 6 ans
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DAVID CORIA
los bailes robados
Création 2023
Pièce pour 8 interprètes
Direction artistique / mise en scène / Projet : David Coria
Conseil Musical : David Lagos
Chorégraphie : David Coria et danseurs
Collaboration chorégraphique : Eduardo Martínez
Conseil idée de départ : Daniel Muñoz Pantiga
Création Espace scénique David Coria
Création costumes : Juan Berlanga
Couture : Paloma de Alba
Artistes solistes danse – chant – musique
Danse : David Coria, Aitana Rousseau, Florencia OZ, Rafael Ramírez, Marta Gálvez,
Violoncelle et voix : Isidora O’Ryan
Chant flamenco : David Lagos
Saxophone ténor et soprano : Juan M. Jiménez
Création lumières et coordination technique : Gloria Montesinos A.A.I.
Son : Chipi Cacheda
Machiniste : Jorge Fernández (Limosnita)
Photos dossiers : Ángel Montalbán
Conception / dossier : Claire Fayol (SMART IB.) Communication : Sylvia Daunis
Aide à la production : Sylvia Daunis et Lisa Loyer
Direction de production / Management / Distribution : Daniela Lazary – Arte y Movimiento Producciones S.L.
Dans un décor intemporel, 5 danseurs et 3 musiciens d’excellence, nourris de flamenco et d’avant-garde, font de la danse l’instrument de la libération. Jubilatoire.
Peut-on vraiment appeler danse ces épisodes surprenants où les gens se rassemblaient et secouaient sans relâche leur corps, jusqu’à l’extrême voire jusqu’à la mort ? Ce mal de danse ou « choréomanie », qui advint à plusieurs reprises au cours des siècles dans diverses régions d’Europe, est le point de départ de la nouvelle création de David Coria.
Inspiré par les faits et légendes entourant cet événement déconcertant, « Los Bailes Robados » (les danses volées, en espagnol) explore avec audace les relations entre danse et liberté. Une fois encore, le danseur et chorégraphe s’entoure du meilleur de la scène andalouse : outre lui-même, seront présents Paula Comitre en alternance avec Aitana Rousseau, Florencia Oz, Rafael Ramírez et Marta Galvez, accompagnés du chanteur David Lagos, prix de la prestigieuse Lámpara Minera, la violoncelliste Isidora O’Ryan et le guitariste Alfredo Lagos. Tous font de ce « pas de deux con vida » un objet artistique tenant à la fois de la performance et de l’exorcisme, dans l’hystérie du mouvement comme dans la force immobile. « Si je ne peux pas danser, votre révolution ne m’intéresse pas », disait l’anarchiste russe Emma Goldman. Peut-être ces étranges danseurs n’avaient-ils d’autres buts que d’exorciser ainsi leurs chaînes. Ou, simplement, d’exprimer leur joie.
David Coria
Danseur et chorégraphe sévillan, David Coria s’est imposé depuis quelques années comme l’une des figures du nouveau flamenco. Après avoir dansé pour Antonio Gadès, Rocío Molina, Eva Yerbabuena, Rafaela Carrasco et le Ballet National d’Espagne, il a chorégraphié des pièces pour le Ballet Flamenco d’Andalousie et la compagnie de Rafaela Carrasco. Ses créations, El Encuentro (2017), Anonimo (2019) et Fandango ! (2020) ont été couronnées de nombreux prix. En 2022, il a créé avec la chorégraphe Jann Gallois le duo Imperfecto à Chaillot – Théâtre national de la Danse.
Crédits
Production : Arte y Movimiento produccionnes SL
Coproduction : Maison de la Danse – Lyon Pôle européen de création ; Théâtre de Nîmes – Scène conventionnée art et création – danse contemporaine : Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France ; Festival internacional de Danza Itálica (Espagne) ; Bienal de Flamenco Sevilla (Espagne) et Agencia Andaluza de Instituciones Culturales (Espagne).
Avec l’aide à la production AAIC – Junta de Andalucia
20h30 - 1h10
de 26€ à 35€
Tout public
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LARA BARSACQ
IDA don’t cry me love
Création 2019
Pièce pour 3 interprètes
Un projet de Lara Barsacq
Création et interprétation Lara Barsacq, Marta Capaccioli, Elisa Yvelin/ Marion Sage
Conseils artistique Gaël Santisteva
Scénographie et costumes Sofie Durnez
Assistant accessoires Ben Berkmoes
Lumières Kurt Lefevre
Musiques Nicolai Tcherepnin, Claude Debussy, Maurice Ravel, Snow Beard, Tim Coenen,
Lara Barsacq, Gaël Santisteva
Mieux qu’une conférence savante, le trio d’interprètes d’IDA ressuscite, à la manière d’un portrait intime, la personnalité haute en couleur de la danseuse Ida Rubinstein.
Avant même de devenir la légendaire interprète des Ballets Russes et la muse de Serge de Diaghilev, Ida Rubinstein avait dès 1908 fait une entrée fracassante sur la scène chorégraphique : dans la fameuse Danse des sept voiles de Salomé d’Oscar Wilde, elle se dénudait complètement, signant avec éclat la première performance féministe contemporaine. Précurseuse faisant fi de tous les tabous – jusque dans sa vie amoureuse -, elle était aussi une mécène influente de la vie parisienne, commanditaire et dédicataire du Boléro de Maurice Ravel dont elle fut l’interprète. A cette figure emblématique de la liberté créatrice, Lara Barsacq rend hommage dans IDA. Au-delà de l’artiste scandaleuse, elle témoigne de la vie d’une femme qui, depuis longtemps, est pour elle une source vibrante d’inspiration. Avec amour et humour, elle la raconte, la danse, l’imite et parle d’elle avec Marta Capaccioli et Marion Sage, comme au cours d’une conversation entre amies. A l’image de son modèle, elle n’hésite pas à jouer les provocatrices, le corps dévêtu ou recouvert de colle devant une tapisserie représentant un guépard, clin d’œil au bébé félin qui partout accompagnait Ida. Mais se plaît aussi à fredonner avec ses deux complices des chansons de leur crû, aux paroles simples et poétiques, évoquant l’absente.
Lara Barsacq
Formée en danse contemporaine au CNSMD de Paris, elle rejoint entre 1992 et 1996 la Batsheva Dance Company avant de se consacrer jusqu’en 2004 à la chorégraphie. Elle est ensuite interprète, notamment pour Jérôme Bel. Depuis 2018, celle qui est l’arrière-petite nièce du costumier Léon Bakst a signé le solo Lost in Ballets russes (2018), le trio IDA don’t cry me love (2019), le quatuor Fruit Tree (2021) ainsi que la pièce pour six interprètes La Grande Nymphe créée en mai 2023 dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts. De 2020 à 2022, Lara Barsacq a été artiste associée à Charleroi danse. De 2024 à 2028, Lara Barsacq sera accueillie en compagnonnage au Théâtre de Liège.
Crédits
Production Gilbert & Stock
Coproduction Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
et Les Brigittines, Bruxelles (BE)
Résidences de création Charleroi danse, Les Brigittines, Grand Studio, Le Théâtre de Liège (BE)
et Honolulu, Nantes (FR)
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service de la danse, Wallonie-Bruxelles
International, Grand Studio et le Réseau Grand Luxe
20h00 - 1h05
de 10€ à 18€
Tout public
(Le spectacle comporte des scènes de nudité).
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CCN MALANDAIN BALLET BIARRITZ
Les Saisons
Creation 2023 sur une proposition de l’Opéra Royal de Versailles
Ballet pour 22 interprètes
Chorégraphie : Thierry Malandain
Musique : Antonio Vivaldi, Giovanni Antonio Guido
Décors et Costumes : Jorge Gallardo
Lumières : François Menou
Réalisation costumes : Véronique Murat, Charlotte Margnoux
Réalisation décor : Frédéric Vadé
Réalisation accessoires : Annie Onchalo
Assistants décor et accessoires : Nicolas Rochais, Gorka Arpajou, Félix Vermandé, Raphaël Jeanneret, Christof t’Siolle, Txomin Laborde- Peyre, Maruschka Miramon, Karine Prins, Sandrine Mestas Gleizes, Fanny Sudres et Fantine Goulot
Maîtres de ballet : Richard Coudray, Giuseppe Chiavaro, Frederik Deberdt
Interprètes : Noé Ballot, Giuditta Banchetti, Julie Bruneau, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Timothée Mahut, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismael Turel Yagüe, Yui Uwaha, Chelsey Van Belle, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner
Deux compositeurs dont un à découvrir, un chorégraphe inspiré et une troupe au sommet célèbrent les beautés de la nature. Un spectacle très attendu sur un thème universel.
Il y a celles, célébrissimes, d’Antonio Vivaldi. Mais les quatre saisons ont aussi été mises en musique par son contemporain Giovanni Guido, qui fit carrière à Paris sous la régence de Philippe d’Orléans et le règne de Louis XIV. Tandis que la partition du premier, d’une immense popularité est devenue une véritable rengaine, celle du second, sur quatre poèmes anonymes intitulés les Caractères des saisons, est demeurée quasiment inconnue. Soit un double défi que relève avec brio et sensibilité Thierry Malandain, dans un ballet présenté en création mondiale au Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur. L’idée de réunir les deux œuvres lui a été suggérée par Laurent Brunner, directeur de Château de Versailles Spectacles, et par le chef d’orchestre Stefan Plewniak, qui en avaient fait il y a deux ans le programme d’un concert à l’Opéra Royal. Elle ne pouvait que séduire l’auteur de Noé (2017) et de la Pastorale (2019), toujours désireux de mettre son intelligence musicale au service de l’humanité et du vivant. A l’heure où la dégradation de l’environnement constitue une menace tangible, pas moins de huit saisons célèbreront donc ici la nature, mot dont Thierry Malandain rappelle opportunément qu’il vient du verbe latin naître. Comme une promesse de renouveau, et un motif d’espérance.
Thierry Malandain
Tout en revendiquant sa « culture du ballet classique », le chorégraphe Thierry Malandain offre depuis 35 ans – et plus de 80 ballets – un regard actuel et contemporain sur la danse académique. A la tête depuis 1998 du Centre Chorégraphique National de Biarritz, il a reçu de nombreux prix et distinctions internationales, dont plusieurs nominations aux Benois de la danse. Fin connaisseur de l’histoire de la danse, il a été élu en 2019 au fauteuil n°1 de la toute nouvelle section Chorégraphie de l’Académie des beaux-arts.
Distribution
Printemps Antonio Vivaldi
Giuditta Banchetti et Hugo Layer
Noé Ballot, Julie Bruneau, Raphaël Canet, Mickaël Conte, Loan Frantz, Irma Hoffren, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Timothée Mahut, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez, Flores, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Chelsey Van Belle, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner.
Printemps Giovanni Guido
« Le temps vole ». « Chaque saison s’enfuit »
Clémence Chevillotte, Laurine Viel, Alejandro Sánchez Bretones, Ismaël Turel Yagüe
« Danse des bergers »
Hugo Layer
Été Antonio Vivaldi
Patricia Velazquez et Noé Ballot
Julie Bruneau, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Timothée Mahut, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez, Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismaël Turel Yagüe, Yui Uwaha, Chelsey Van Belle, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner.
Été Giovanni Guido
« L’air s’enflamme ». « Zéphire disparaît ». « Chant des coucous »
Allegra Vianello et Léo Wanner
« Vole à notre secours O ! Cérès adorable »
Patricia Velazquez et Hugo Layer
Automne Antonio Vivaldi
Irma Hoffren et Raphaël Canet
Noé Ballot, Julie Bruneau, Giuditta Banchetti, Clémence Chevillotte, Mickaël Conte, Loan Frantz, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Claire Lonchampt, Timothée Mahut, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez, Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismaël Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Chelsey Van Belle, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner.
Automne Giovanni Guido
« Célébrons le retour de l’Automne »
Alessia Peschiulli, Yui Uwaha, Guillaume Lillo, Julen Rodríguez
« Allegro »
Patricia Velazquez, Raphaël Canet, Hugo Layer
Hiver Antonio Vivaldi
Claire Lonchampt et Mickaël Conte
Noé Ballot, Julie Bruneau, Giuditta Banchetti, Raphaël Canet, Clémence Chevillotte, Loan Frantz, Irma Hoffren, Hugo Layer, Guillaume Lillo, Alessia Peschiulli, Julen Rodríguez, Flores, Alejandro Sánchez Bretones, Ismaël Turel Yagüe, Yui Uwaha, Patricia Velazquez, Allegra Vianello, Laurine Viel, Léo Wanner.
Hiver Giovanni Guido
« La saison des frimas »
Julie Bruneau, Clémence Chevillotte, Loan Frantz, Léo Wanner
« Le cruel Aquilon nous déclare la guerre »
Claire Lonchampt, Patricia Velazquez, Raphaël Canet, Hugo Layer
« Laissons gronder les vents »
Tous les danseurs
Crédits
Coproducteur principal : Château de Versailles Spectacles – Opéra Royal de Versailles /
Coproduction : Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France ; Teatro Victoria Eugenia – Ballet T – Ville
de Donostia San Sebastián ; Opéra de Saint-Etienne ; Theater Bonn – Allemagne ; Teatro la Fenice – Venise (Italie) ; CCN Malandain Ballet Biarritz / Partenaires : Teatro de la Maestranza – Séville (Espagne) ; Teatro Campoamor – Oviedo (Espagne) ; Festival Internacional de Músicay Danza de Grenada – Alhambra (Espagne) ; Opera de Reims ; Espace Jéliote d’Oloron-Sainte-Marie ; Théâtre Olympia d’Arcachon /
Soutiens : Fonds de dotation Malandain pour la Danse ; Association Amis du Malandain Ballet Biarritz ; Carré des Mécènes du Malandain Ballet Biarritz.
20h30 - 65 min
de 16€ à 50€
Tout public à partir de 6 ans
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MICHEL KELEMENIS
MAGNIFIQUES
Une éphémère éternité
Création 2023
Conception, chorégraphie, scénographie : Michel Kelemenis
Avec Gaël Alamargot, Max Gomard, Claire Indaburu, Anthony La Rosa,
Hannah Le Mesle, Marie Pastorelli, Anthony Roques, Mattéo Trutat, Valéria Vellei
Musique : Jean-Sébastien Bach
Création musicale : Angelos Liaros Copola
Costumes : Camille Penager
Lumières : Jean-Bastien Nehr
Réalisation scénographie : Pierre Baudin & Cyril Casano
Spatialisation, régie son et plateau : Jean-Charles Lombard
Lumière : Jean-Bastien Nehr
Régie lumière : Jade Rieusset
En dialogue intime avec une œuvre majeure du répertoire musical, dont il connaît « le moindre recoin », Michel Kelemenis rend un hommage choral à la danse et aux danseurs.
Jadis, la découverte émerveillée de l’immense Magnificat de Jean-Sébastien Bach fut une étape clé de la culture du jeune Michel Kelemenis. Durant la grisaille des confinements, tandis que les seuls moments heureux étaient pour lui ceux passés en compagnie des danseurs, le souvenir de ce « souffle de joie intense » est revenu à sa mémoire. Est née alors l’envie de superposer ces deux temps de bonheur, en chorégraphiant pour neuf interprètes la partition du compositeur allemand. MAGNIFIQUES est une ode à la jeunesse et une invitation à la vie. C’est aussi un appel à ouvrir grand les fenêtres sur un autre lendemain. A l’audace baroque d’une bande son enrichie des compositions électro d’Angelos Liaros Copola, figure de la scène berlinoise, répondent les attitudes et les transformations esthétiques d’une génération décidée à s’affranchir de tous les codes, qu’ils soient de genre, identitaires ou sociaux. Alternant d’un même élan soli et ensembles, les danseurs se font les artisans d’une exaltante mosaïque collective. Leurs gestes comme les notes ont la grâce de l’éclosion, mais aussi celle de l’invention et de la réinvention de soi. Ils ouvrent l’espace, puis aussitôt tracés s’effacent, dans une éphémère éternité.
Michel Kelemenis
Danseur, notamment au CCN de Montpellier auprès de Dominique Bagouet, il fonde en 1987 sa compagnie Kelemenis&cie et est à ce jour l’auteur d’une soixantaine de chorégraphies, entre abstraction et figuration, souvent liées à des thèmes d’actualité. Basé à Marseille, Michel Kelemenis dirige depuis 2011 le KLAP Maison pour la danse. Cet espace de création, dont il est à l’initiative, œuvre au soutien aux auteurs et aux compagnies, au partage artistique éducatif, ainsi qu’à la coopération et à la culture chorégraphique.
Crédits
Production : Kelemenis&cie
Résidence de finalisation scène et lumières : KLAP Maison pour la danse à Marseille
Coproduction : Grand Théâtre de Provence – Aix-en-Provence ; Théâtre Durance – Château-Arnoux-Saint-Auban ; Théâtre Molière – Sète – scène nationale archipel de Thau ; Les Hivernales – CDCN d’Avignon ; TROIS C-L – Centre de Création Chorégraphique Luxembourgeois ; Châteauvallon – scène nationale ; Maison des Arts du Léman – Thonon-les-Bains ; Scène 55, scène conventionnée art et création – Mougins.
17h30 - 1h
de 15€ à 25€
Tout public
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CLOUD GATE DANCE THEATRE OF TAIWAN
13 Tongues
Création 2016
Pièce pour 13 interprètes
Chorégraphie : Cheng Tsung-lung
Scénographie : Ho Chia-hsing
Musique : Lim Giong
Création lumières : Shen Po-hung
Vidéo : Ethan Wang
Création costumes : Lin Bing-hao
Coach voix : Tsai Pao-chang
Danseurs : CHAN Pui-pui, CHEN Tsung-chiao, CHOU Chen-yeh, FAN Chia-hsuan, HSU Chih-hen, HUANG Lu-kai, HUANG Mei-ya, HUANG Po-kai, LEE Tzu-chun, SHAO Hsing-wen, WANG Chun-hung, WU Jui-ying, YEN Hsueh-hsin.
Plongée au cœur de l’imaginaire taïwanais avec la plus ancienne compagnie asiatique de danse contemporaine, dans un vertigineux kaléidoscope d’images et d’émotions.
Fermez les yeux… et rouvrez-les dans l’une des artères grouillantes de vie de Bangka/Wanhua, le plus vieux district de Taipei. Là où grandit le jeune Cheng Tsung-lung, bercé par les récits de sa mère sur une figure populaire locale, l’artiste Thirteen Tongues. Dans les années soixante, ce conteur légendaire avait pris pour scène la rue, avec ses activités humaines nobles ou triviales, ses rites sacrés, ses fêtes profanes, et fait des habitants de son quartier les personnages de ses narrations inventives. Trente ans après, le chorégraphe puise à la source de ses souvenirs pour recréer la clameur palpitante et les légendes envoûtantes qui ont marqué son enfance. Des chansons folkloriques au chant taoïste, en passant par l’électronique et par le son immémorial d’une cloche rituelle à une seule main, la musique immerge le spectateur dans un espace-temps fusionnel. L’héritage religieux de l’ancien Bangka/Wanhua, celui du royaume des esprits, se fond avec le visage contemporain des passions humaines. Rompus à tous les styles, les treize – décidément ! – danseurs de la troupe évoluent dans un décor immersif, qui se recompose au gré d’éblouissantes projections de lumières et d’images. En lien spirituel avec les divinités surgit un monde fantastique, porteur de la mémoire de tout un peuple.
Cheng Tsung-lung, Cloud Gate Dance Theater of Taïwan
Fondé en 1973 par Lin Hwai-min, le Cloud Gate est reconnu comme « l’une des meilleures compagnies internationales ». Ses créations, nourries de techniques traditionnelles comme de danse classique et contemporaine, sont représentées dans le monde entier. Depuis 2020, elle est dirigée par le danseur et chorégraphe Cheng Tsung-lung, qui a d’abord rejoint la troupe en 2002 comme danseur puis pris en 2014 la tête du Cloud Gate 2. Sa dernière pièce, Send In A Cloud (2022) présente en couleurs changeantes les parcours de vie des danseurs.
Crédits
Commande du National Theater & Concert Hall (Taipei)
Avec le soutien du Ministère de la Culture de Taïwan, R.O.C.
18h - 1h05
de 16€ à 50€
Tout public à partir de 8 ans
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COMPAGNIE MICHÈLE NOIRET
l’œil, l’oreille et le lieu
Création 2022
Pièce de danse-cinéma pour 2 interprètes
Conception et chorégraphie : Michèle Noiret
Créée avec et interprétée par : David Drouard et Sara Tan
Création vidéo : Vincent Pinckaers, Aliocha Van der Avoort
Images 3D : Romain Lalire
Composition musicale, interactions et régie son : Todor Todoroff
Musique additionnelle : Entrance Song de Black Angels
Création lumières : Yorrick Detroy
Scénographie : Wim Vermeylen, Michèle Noiret
Costumes : Patty Eggerickx
Direction technique et régie plateau : Frédéric Nicaise
Régie lumières : Alexandre Chardaire
Régie vidéo : Yves Pezet (en alternance avec Aliocha Van der Avoort)
Confection costumes : Isabelle Airaud, Sarah Duvert
Photographies : Sergine Laloux
Production et diffusion : Morten Walderhaug
Communication et presse : Alexandra de Laminne
Administration et coordination : Cathy Zanté
Réel ou virtuel ? Film d’anticipation ou spectacle de danse ? Bousculant les repères, cette proposition interactive captivante interroge notre rapport à la nature et au vivant.
« Quelque chose s’est perdu, on n’y voit rien, on n’y entend rien… » annonce Michèle Noiret. Ce quelque chose disparu, ce sont les insectes. L’artiste imagine un futur où la plupart de ces minuscules mais indispensables créatures n’ont pas survécu aux dérèglements environnementaux provoqués par l’homme. Seuls quelques lieux dédiés, permettant de convoquer la mémoire et l’inconscient collectif, offrent la possibilité de sensibiliser au monde d’avant ceux qui ne l’ont pas connu. Et d’espérer, peut-être, le voir renaître un jour… Sur cette trame dystopique, la chorégraphe déploie une écriture scénique nourrie de toutes les ressources technologiques de la danse-cinéma, art dans lequel elle est passée maître. Effets visuels, jeux de lumière et musique futuriste de Todor Todoroff transforment le plateau en un laboratoire d’anticipation. Se filmant en direct à l’aide de smartphones, les interprètes, Sara Tan et David Drouard, se prêtent à diverses expériences sensorielles. Sur l’écran, leurs vidéos alternent avec celles d’insectes démesurément agrandis, dont les mouvements et les postures inspirent à ces deux représentants de notre humanité un nouveau dialogue charnel. Comme une invitation à changer d’échelle et à re-considérer un écosystème incroyablement complexe, qu’il importe de préserver.
Michèle Noiret
Formée à l’école Mudra de Maurice Béjart, elle fonde en 1986 sa compagnie à Bruxelles. Auteure de près de 40 chorégraphies, elle introduit dans ses créations, dès les années 90, les technologies interactives du son et de l’image et questionne par ces langages multiples le chaos du monde, ainsi que nos perceptions de l’espace et du temps. Sa danse révèle une écriture inventive soutenue par une recherche rigoureuse, portée par des interprètes considérés comme de véritables « personnages chorégraphiques ».
Crédits
Production Compagnie Michèle Noiret/Tandem asbl
Coproductions Baerum Kulturhus, Sandvika – Oslo (NO) Stormen Konserthus, Bodø (NO) Charleroi danse – Centre chorégraphique (BE)Centre des arts – CDA, Enghien-les-Bains (FR)
Résidences Centre des arts – CDA, Enghien-les-Bains (FR) ; Charleroi danse – Centre chorégraphique (BE) ; Baerum Kulturhus, Sandvika – Oslo (NO) ; Stormen Konserthus, Bodø (NO)
Soutiens Fédération Wallonie Bruxelles, Service Général de la Création Artistique – Service de la Danse ; Wallonie-Bruxelles International (WBI) ; Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge – Casa Kafka Pictures Tax Shelter.
20h00 - 55 min
de 12€ à 28€
Tout public à partir de 12 ans
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Séance scolaire le
Vendredi 8 décembre à 14h
RÉSERVATION
Inscriptions conseillées pour les groupes au 04 92 99 33 78 ou parisse@palaisdesfestivals.com
COMPAGNIE NATIONALE NORVÉGIENNE DE DANSE CONTEMPORAINE - CARTE BLANCHE
BIRGET ; Ways to deal, ways to heal
Direction Annabelle Bonnéry
Création 2023
Pièce pour 13 interprètes
Idée et concept : Elle Sofe Sara et Joar Nango
Chorégraphie : Elle Sofe Sara
Avec Caroline Eckly, Noam Eidelman Shatil, Nadege Kubwayo, Trine Lise Moe, Dawid Lorenc, Adrian Barczak, Aslak Aune Nygård, Ole Martin Meland, Brecht Bovijn, Gaspard Schmitt, Naomi Schouten, Ihsaan de Banya, Mai Lisa Guinoo
Scénographie : Joar Nango
Musique : Ànndaris Rimpi
Création lumière : Arne Kambestad
Dramaturgie : Thomas Schaupp
Recherche : Ravdna Turi Henriksen
Création costumes : Indrani Balgobin
Pour invoquer la résilience d’un peuple maltraité par l’Histoire, BIRGET invite à ‘faire communauté’. Une expérience sensible et délicate, servie par des interprètes d’excellence.
Pour Annabelle Bonnéry, directrice artistique de Carte Blanche, la danse n’est pas seulement le terrain d’expression de la créativité. C’est aussi le lieu de l’engagement des artistes sur les questions sociales qui traversent le monde. En témoigne la première collaboration de la compagnie nationale norvégienne de danse contemporaine avec la chorégraphe Elle Sofe Sara et le scénographe Joar Nango. D’origine sàmi, tous deux questionnent l’héritage colonial et l’attitude de l’État norvégien envers ces populations autochtones longtemps discriminées. A cet égard, le titre de la pièce, Birget, est en soi une déclaration d’intention puisqu’en langue sàmi, cette expression signifie « faire face et survivre dans un environnement changeant ». Soit exactement ce qu’ont fait des générations durant ceux qui, aujourd’hui, osent revendiquer leur culture et leur identité. Pour autant, la pièce ne se limite pas à faire œuvre militante : à travers les corps virtuoses des treize danseurs internationaux qui composent l’effectif de la troupe, elle offre l’expérimentation d’un rite sublimé de réconciliation et de guérison collectives. Les contes, part vitale de la culture des peuples nomades du Grand Nord, constituent la trame de ce qui est autant un geste artistique qu’un acte politique de fraternité.
Carte Blanche, Elle Sofe Sara, Joar Nango
Carte Blanche, fondée en 1989 et placée depuis 2018 sous la direction artistique d’Annabelle Bonnéry, est l’une des compagnies scandinaves les plus représentées à l’international. Chorégraphe et réalisatrice de film, Elle Sofe est co-fondatrice de DÁIDDADÁLLU, un collectif d’artistes contemporains indigènes sámi. Quant à l’artiste visuel sámi Joar Nango, il a co-fondé le collectif architectural Felleskapsprosjektet et a été nominé par Norsk Form comme jeune architecte de l’année en 2012. Nango est artiste invité pour la Biennale d’Architecture de Venise 2023
Crédit
Coproduction : The Norwegian National Opera & Ballet ; Bergen International Festival ; Nordic Next ; BIT Teatergarasjen
18h - 1h
de 11€ à 28€
Tout public
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PROJECTION “BIRGET : portrait d’un processus de création”
Film documentaire de Andreas Leonardsen SAM 25 NOV à 10h30, Palais des Festivals (entrée libre)
COMPANIA PAULA COMITRE
Alegorías (El limite y sus mapas)
Création 2022
Idée originale : Paula Comitre
Artiste invitée et chorégraphie danse contemporaine : Lorena Nogal
Guitare : Juan Campallo
Percussion : Rafael Heredia
Chant : Tomas de Perrate
Mise en scène : Tanya Beyeler
Direction et création musicale : Jesús Torres
Lumières : Bernat Jansá
Son : Gaspar Leal
Transposée en mouvements, l’opposition philosophique entre le sensible et l’intelligible infuse, en symbiose avec l’âme flamenca, une incandescente dialectique à deux corps.
« Tout ce que nous voyons est-il réel ? Ou bien notre monde est-il seulement peuplé d’apparences ? » Comme le souligne son sous-titre, ce duo placé sous le signe de l’allégorie interroge « la limite et ses cartes ». La chorégraphe Paula Comitre, étoile montante du flamenco, l’interprète elle-même aux côtés de Lorena Nogal, passée par la compagnie IT Dansa et le collectif La Veronal de Marcos Mauro. Le contraste de ces deux personnalités – la première lumineuse, ardente, la seconde à la précision acérée – et la puissance de leurs gestuelles respectives électrisent une scénographie sous tension constante. A l’instar du drap qui en préambule, recouvre les corps des deux danseuses, vibre ici sous des atours contemporains un flamenco authentique, soutenu par le jeu du guitariste Juan Campallo, le chant de Tomas de Perrate et l’efficace batterie de Rafael Heredia. Les codes séculaires de la danse, du crépitement des pieds aux subtiles inflexions des mains, se fondent dans le flux passionné qui emporte jusqu’au tableau final des artistes unis par une même passion généreuse. Traversé par cet élan vital, on voyage en musique et en danse au cœur de l’Andalousie et jusque vers d’autres cultures inspirantes latine, grecque ou cubaine. Dépassant les limites, pour mieux redessiner les cartes.
Paula Comitre
Après des études au conservatoire de Séville, la danseuse et chorégraphe, née en 1994, a rejoint jusqu’en 2016 le Ballet Flamenco de Andalucia. Elle est ensuite interprète pour les chorégraphes Rafaela Carrasco et David Coria, et danse notamment dans les pièces Nacida Sombra, El Encuentro et Fandango !. Sacrée en 2020 Révélation des festivals de Jerez et de Séville pour sa première pièce, le solo Camara Abierta, elle a créé en 2021 Cuerpo Nombrados au festival flamenco de Madrid, et en 2022 Alegorias au Théâtre national de Chaillot à Paris.
Crédits
Production : Arte y Movimiento produccionnes SL
Coproduction : Chaillot – Théâtre national de la danse
Photos @Alain Scherer