SALIM MZÉ HAMADI MOISSI

L’Expat

Création 2021
Première en région – Solo
Chorégraphie et interprétation : Salim Mzé Hamadi Moissi

Massiwa

Première en région
Création 2020 – Pièce pour 7 interprètes
Chorégraphie : Salim Mzé Hamadi Moissi
Musique : Trio Cheminari, Abderémane Cheikh…
Interprètes : Ahmed Abel-Kassim, Fakri Fahardine, Toaha Hadji Soilihy, Mzembaba Kamal, Abdou Mohamed, Ben Ahamada Mohamed et Mohamed Oirdine.

 Le chorégraphe venu des Comores avec sa compagnie Tché-Za, livre une danse puissante qui porte un regard plein de tendresse et d’humour sur son pays natal. 

Présentation

Mêlant à un hip-hop virtuose et imaginatif, des danses et musiques traditionnelles comoriennes revisitées, Massiwa met en valeur une danse masculine plutôt athlétique, ardente, impétueuse. Salim Mzé Hamadi Moissi, alias Seush, qui se définit comme « krumpeur » réussit avec Massiwa (« Les Iles » en comorien) une fusion de nombreux styles : la dynamique de la danse africaine, la précision du classique, des mouvements de hip-hop, l’expressivité du krump et l’audace du contemporain. Avec ses sept danseurs, nourris de culture comorienne, Salim Mzé Hamadi Moissi rend hommage à sa terre natale, s’inspirant pour sa chorégraphie à la dramaturgie parfaite, du shigoma de la Grande Comore, une joute guerrière utilisant des bâtons, du wadaha d’Anjouan, une danse réservée aux femmes, mais transcrite pour les hommes, et du biyaya symbolisant la joie à l’approche des mariages. Le tout prend corps dans une pièce tout en puissance et en légèreté, associant à la rage de vivre, un humour décapant.
Un trait du chorégraphe que l’on retrouve dans L’Expat, une création autobiographique tirée de son essai L’Expat des relations humaines, qui retrace, par la danse, son parcours d’expatrié – entre son île, la Grande Comore, le Sénégal et la France-, ses rencontres et sa confrontation avec sa culture d’origine.

Le mot de Brigitte Lefèvre : C’est au festival Suresnes Cités Danse, qui a coproduit Soyons fous, puis Massiwa en ouverture de l’édition 2020, que j’ai découvert Salim Mzé Hamadi Moissi. C’est une pièce magnifique, très aboutie, très bien construite chorégraphiquement. Il représente avec tout son talent la nouvelle génération émergente du continent africain de danseurs et chorégraphes contemporains à influence hip-hop.

Quelques mots sur le chorégraphe
Salim Mzé Hamadi Moissi danse depuis son plus jeune âge. Mais, quand à 17 ans il veut devenir professionnel, ses parents, inquiets pour son avenir, s’y opposent. Alors tout en suivant ses études d’ingénieur à Dakar, il s’inscrit à l’École des Sables de Germaine Acogny. Il devient interprète pour diverses compagnies notamment celle d’Arnaud Ndoumba au Gabon, et d’Anthony Egéa à Bordeaux. En 2014, il décide de retourner aux Comores où il fonde sa compagnie Tché Za, lance le festival Ntso-Uziné, le battle Ye Mzendo et a ouvert récemment un centre de développement chorégraphique à Moroni.

Mentions obligatoires
Massiwa 
Commande et production Théâtre de Suresnes Jean Vilar / festival Suresnes cités danse 2020.
En collaboration avec la Compagnie Tché-Za (Comores)
Avec le soutien de Cités Danse Connexions de l’Onda, Office national de diffusion artistique et de l’Alliance Française de Moroni.

L’Expat
Production Compagnie
Tché-Za (Comores).
Avec le soutien de l’ONDA, Office national de diffusion artistique, de l’Institut français via le dispositif Résidences à la Cité internationale des arts et du SCAC de l’Ambassade de France à Moroni.

Mercredi

8 décembre 2021

20h Durée 1h
Forum Jacques Prévert (Salle Juliette Gréco) – Carros
de 10€ à 18€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 8 ans
Rencontre avec l’équipe artistique à l’issue du spectacle

AUTOUR DU FESTIVAL

Une navette est spécifiquement affrétée au départ du Palais des Festivals pour 1€. Inscriptions obligatoires lors de l’achat du billet.

LES

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du festival