LARA BARSACQ
IDA don’t cry me love
Création 2019
Pièce pour 3 interprètes
Un projet de Lara Barsacq
Création et interprétation Lara Barsacq, Marta Capaccioli, Elisa Yvelin/ Marion Sage
Conseils artistique Gaël Santisteva
Scénographie et costumes Sofie Durnez
Assistant accessoires Ben Berkmoes
Lumières Kurt Lefevre
Musiques Nicolai Tcherepnin, Claude Debussy, Maurice Ravel, Snow Beard, Tim Coenen,
Lara Barsacq, Gaël Santisteva
Mieux qu’une conférence savante, le trio d’interprètes d’IDA ressuscite, à la manière d’un portrait intime, la personnalité haute en couleur de la danseuse Ida Rubinstein.
Avant même de devenir la légendaire interprète des Ballets Russes et la muse de Serge de Diaghilev, Ida Rubinstein avait dès 1908 fait une entrée fracassante sur la scène chorégraphique : dans la fameuse Danse des sept voiles de Salomé d’Oscar Wilde, elle se dénudait complètement, signant avec éclat la première performance féministe contemporaine. Précurseuse faisant fi de tous les tabous – jusque dans sa vie amoureuse -, elle était aussi une mécène influente de la vie parisienne, commanditaire et dédicataire du Boléro de Maurice Ravel dont elle fut l’interprète. A cette figure emblématique de la liberté créatrice, Lara Barsacq rend hommage dans IDA. Au-delà de l’artiste scandaleuse, elle témoigne de la vie d’une femme qui, depuis longtemps, est pour elle une source vibrante d’inspiration. Avec amour et humour, elle la raconte, la danse, l’imite et parle d’elle avec Marta Capaccioli et Marion Sage, comme au cours d’une conversation entre amies. A l’image de son modèle, elle n’hésite pas à jouer les provocatrices, le corps dévêtu ou recouvert de colle devant une tapisserie représentant un guépard, clin d’œil au bébé félin qui partout accompagnait Ida. Mais se plaît aussi à fredonner avec ses deux complices des chansons de leur crû, aux paroles simples et poétiques, évoquant l’absente.
Lara Barsacq
Formée en danse contemporaine au CNSMD de Paris, elle rejoint entre 1992 et 1996 la Batsheva Dance Company avant de se consacrer jusqu’en 2004 à la chorégraphie. Elle est ensuite interprète, notamment pour Jérôme Bel. Depuis 2018, celle qui est l’arrière-petite nièce du costumier Léon Bakst a signé le solo Lost in Ballets russes (2018), le trio IDA don’t cry me love (2019), le quatuor Fruit Tree (2021) ainsi que la pièce pour six interprètes La Grande Nymphe créée en mai 2023 dans le cadre du Kunstenfestivaldesarts. De 2020 à 2022, Lara Barsacq a été artiste associée à Charleroi danse. De 2024 à 2028, Lara Barsacq sera accueillie en compagnonnage au Théâtre de Liège.
Crédits
Production Gilbert & Stock
Coproduction Charleroi danse – Centre Chorégraphique de la Fédération Wallonie-Bruxelles
et Les Brigittines, Bruxelles (BE)
Résidences de création Charleroi danse, Les Brigittines, Grand Studio, Le Théâtre de Liège (BE)
et Honolulu, Nantes (FR)
Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles — Service de la danse, Wallonie-Bruxelles
International, Grand Studio et le Réseau Grand Luxe