- Homepage
- Evenements
- Titicut Follies (1967)
Documentary screenings
In partnership with Cannes Cinéma and the CN D Centre national de la danse.
The Festival wants to develop a theme around the image and offers the public a film journey, in partnership with the CND (the new Dance Film Library) and Cannes Cinéma. A programme of films and documentaries on dance will take place throughout the festival, naturally in connection with the shows on offer.
As a result, we can enjoy in particular documentary films based on major figures in dance, such as Maurice Béjart, Sasha Waltz, Christian Rizzo, and better understand the career of Brigitte Lefèvre or the process of creating a ballet, for example by showing Titicut Follies, a documentary by Frederick Wiseman and the origin of the ballet by the same name.
Free admission, limited seating available.
Saturday 7 december
14h30 | Espace Miramar (Cannes)
« Titicut Follies »
(1967, 1h24) – Documentaire, Etats-Unis
Réalisateur : Frederick Wiseman
Dans la prison de Bridgewater (Massachusetts), une institution réservée aux criminels malades mentaux. Le film décrit de façon sobre mais détaillée les conditions d’emprisonnement des criminels à la prison d’État. Titicut Follies montre comment les prisonniers sont traités par les gardiens, les travailleurs sociaux et les psychiatres. La réalité impitoyable des conditions de détention infligées aux malades-prisonniers dans l’établissement a provoqué l’interdiction du film pendant 25 ans.
Rencontre avec le réalisateur Frederick Wiseman et Brigitte Lefèvre, directrice artistique à l’issue de la projection.
Modération : Stéphane Bouquet, artiste associé au CN D
Frederic Wiseman
Frederick Wiseman est un cinéaste américain né le 1er janvier 1930 à Boston, Massachusetts. Dans ses films, il est réalisateur, scénariste, producteur, monteur, preneur de son, et parfois même interprète. Documentariste, il s’est principalement appliqué à brosser un portrait social des grandes institutions américaines.
Dès son premier documentaire ses principes de base sont posés : ce sont l’absence d’interviews, de commentaires off, et de musiques additionnelles pour privilégier un lent apprivoisement des personnes à la caméra, jusqu’à ce qu’elles ne la remarquent plus. Il accumule des centaines d’heures de tournage sur un temps relativement court et ne garde au montage qu’environ un dixième des images. Montage qui dure alors plusieurs mois, pour découvrir les sens cachés des rapprochements qui naissent sous ses ciseaux. Il apporte une grande attention aux corps, aux gestes, tout en restituant ou en mettant en scène les silences. Telle une mosaïque, les figures émergent de la juxtaposition patiente des morceaux, et son travail, entre vérité et fiction, convoque l’attention et la réflexion de ses spectateurs.