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Découvrez les créations

Plusieurs temps forts avec 15 créations 2019 dont 3 premières mondiales, 2 premières françaises et 1 première européenne.

Sensibilité et extravagance créatrice seront à l’œuvre dans Magma. Cette commande du Festival de Danse, sur une idée de Brigitte Lefèvre, est l’une des créations très attendue de cette édition. Elle réunit trois monstres sacrés : Marie-Agnès Gillot et Andrés Marín dans l’univers de Christian Rizzo, autour d’un thème qui pourrait être : par quels fantômes sommes-nous hantés ?

En tant qu’artistes de premier plan, chacun d’entre eux est bien sûr traversé par d’autres corps, qu’il s’agisse de leurs illustres prédécesseurs, de leurs fantasmes, ou par la façon dont une pratique modèle un physique. Sorte de définition archaïque du Duende, ce fantôme est le territoire en creux de leur quotidien « où le poétique dialogue avec la tension et l’élasticité du vide qui fédèrent les corps » nous explique Christian Rizzo.

Ma mère l’Oye, qui rassemblent autour de la magnifique partition de Maurice Ravel, l’Orchestre de Cannes, dirigé par Benjamin Levy et la création chorégraphique de sa sœur, Marion Lévy avec les élèves-danseurs du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower, est l’autre événement de cette édition. Mobilisant huit danseurs du PNSMD2 et tous les musiciens de l’orchestre, il s’agit, pour Marion Lévy de travailler sur le double, le trouble, le réel, la fiction et les liens ambigus qui relient un monde à l’autre. La chorégraphe sera sur scène avec une danseuse, Natacha Kierbel, qui lui ressemble, et l’entraînera dans son univers fantastique qui n’est autre que l’orchestre lui-même. Bousculant les pupitres et les habitudes, il s’agira de mettre en danse différents langages, de jouer sur les ruptures en s’autorisant toutes les fantaisies.

Transformations aussi pour la pièce Butterfly, avec trois femmes et six hommes où Mickaël Le Mer s’intéresse aux mutations individuelles et sociétales en créant un parallèle entre humains et papillons. Avec ses magnifiques danseurs et porté par une écriture hip-hop tout en finesse, le chorégraphe nous fera pénétrer dans un monde aussi léger que délicat.

Autres temps forts : le Ballet Stanislavski de Moscou qui ne s’est plus produit en France depuis 64 ans viendra, pour une date unique, avec son nouveau directeur artistique, le danseur étoile français Laurent Hilaire, présenter Giselle, œuvre incontournable du patrimoine chorégraphique.

Seule date en Europe, de la pièce Titicut Follies, projet audacieux du James Sewell Ballet, qui s’est emparé du documentaire de Frederick Wiseman pour explorer l’univers de la folie en conjuguant à l’élégance du classique et à la rigueur de la danse contemporaine, la liberté de la danse moderne américaine.

Enfin, Paola Cantalupo et Brigitte Lefèvre ont eu à cœur de faire découvrir les jeunes danseurs du Pôle National Supérieur de Danse Rosella Hightower et le Cannes Jeune Ballet, avec des créations spécialement confiées pour l’événement à Emilie Lalande, Filipe Portugal, Arthur Perole et la reprise d’une pièce d’Emanuel Gat, intitulée COUZ.

Arthur Perole crée un triple solo, sorte de portrait chinois explorant les attentes et les rêves, les souvenirs et les affres de ces trois jeunes danseurs à l’aube de leur carrière. Travaillant comme un réalisateur, le chorégraphe joue sur les comparaisons, le contrepoint, la saturation, l’augmentation que provoque ce « détriplement » de témoignages.

Emilie Lalande, dans Idôle(s) s’inspire des émotions que peuvent vivre les stars et leurs fans. Mouvements de foule, manipulation de l’Idôle, joie intense et déchirements, c’est l’occasion pour la jeune chorégraphe de travailler avec seize étudiants du PNSMD 2 dans une ambiance musicale rétro vintage, avec clins d’œil à Elvis, Bardot et bien sûr, la légendaire montée des marches du Palais des Festivals de Cannes.

Enfin, Filipe Portugal, étoile du Ballet de Zurich, nous livrera sa création à partir du vocabulaire classique, sur le thème de La Rencontre. Avec l’ensemble du Cannes Jeune Ballet, soit cinq garçons et sept filles, sur pointes, il en explorera tous les aspects. De l’intensité du premier rendez-vous aux métamorphoses ou évolutions que celles-ci peuvent provoquer.

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Le mot de Brigitte Lefevre

Découvrez la programmation en images, commentée par Brigitte Lefèvre, Directrice Artistique de l’édition 2019 du Festival de Danse Cannes – Côte d’Azur France.

 

 

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Projections documentaires

En partenariat avec Cannes Cinéma et le CND Centre national de la danse.

Un parcours cinématographique est proposé en lien avec la  programmation du Festival. C’est l’occasion d’approfondir ses connaissances autour de figures majeures de la danse, comme Maurice Béjart, Sasha Waltz, Christian Rizzo ou de mieux appréhender le parcours de Brigitte Lefèvre ou le processus de création d’un ballet, par exemple en visionnant Titicut Follies, documentaire de Frederick Wiseman, à l’origine du ballet éponyme. Cette proposition est une invitation à remonter le temps de la danse et interroger les liens complexes et parfois évidents qu’entretiennent ces deux arts du mouvement.

Entrée libre dans la limite des places disponibles.

11h00 | Salle Estérel, Palais des Festivals (Cannes)

« Béjart, l’âme de la danse »

(2017, 1h05) – Documentaire, franco-belgo-suisse
Réalisateurs : Henri de Gerlache, Jean de Garrigues

De l’enfant frêle venu à la danse par prescription au célèbre chorégraphe de plus de 250 ballets, Maurice Béjart est sans nul doute le créateur qui a permis à la danse de s’ouvrir au plus grand nombre. À travers quelques ballets emblématiques, des archives inédites et des témoignages actuels, le processus créatif de cet homme aux visages multiples se dévoile. Un homme qui a marqué de son empreinte un siècle et l’âme de la danse à tout jamais.

Rencontre avec Gil Roman,  Henri de Gerlache et Brigitte Lefèvre à l’issue de la projection.

14h30 | Espace Miramar (Cannes)

« Titicut Follies »

(1967, 1h24) – Documentaire, Etats-Unis
Réalisateur : Frederick Wiseman

Dans la prison de Bridgewater (Massachusetts), une institution réservée aux criminels malades mentaux. Le film décrit de façon sobre mais détaillée les conditions d’emprisonnement des criminels à la prison d’État. Titicut Follies montre comment les prisonniers sont traités par les gardiens, les travailleurs sociaux et les psychiatres. La réalité impitoyable des conditions de détention infligées aux malades-prisonniers dans l’établissement a provoqué l’interdiction du film pendant 25 ans.

Rencontre avec le réalisateur Frederick Wiseman et Brigitte Lefèvre, directrice artistique à l’issue de la projection.
Modération : Stéphane Bouquet, artiste associé au CN D Centre national de la danse

11h00 | Espace Miramar (Cannes)

« Sasha Waltz, un portrait »

(2014, 1h) – Documentaire, Allemagne
Réalisateur : Brigitte Kramer

Un portrait intime de Sasha Waltz. Dans ce film, elle se confie sur son travail et sur sa perception de la danse. Sasha Waltz fait partie des chorégraphes européennes les plus connues aujourd’hui. Ses chorégraphies surprennent toujours tant par leur inventivité et leur esthétique que par la profondeur des sujets abordés. Elle ne travaille pas uniquement avec des danseurs. Elle aime que ses créations dialoguent avec d’autres formes d’art. La réalisatrice retrace le parcours de Sasha Waltz de 2006 à nos jours – les années les plus importantes de la carrière de la chorégraphe.

Rencontre avec un des danseurs de Sasha Waltz & Guests et Brigitte Lefèvre, directrice artistique à l’issue de la projection.
Modération Agnès Izrine

11h00 | Salle Estérel, Palais des Festivals (Cannes)

« Mortellement » Portrait de Christian Rizzo

(2018, 32 min)

La danse de Christian Rizzo est une danse avec ou contre la mort, où chaque mouvement est un signe finalement joyeux de survie.

Les extraits des pièces

Soit le puits était profond, soit ils tombaient très lentement, car ils eurent le temps de regarder tout autour, 2005
D’après une histoire vraie, 2013
Le Bénéfice du doute, 2012
Le Syndrome Ian, 2016
b.c, janvier 1545, Fontainebleau, 2007
Sakınan göze çöp batar, 2012
Comme crâne, comme culte, 2005
Et pourquoi pas : “bodymakers”, “falbalas”, “bazaar”, etc, etc… ?, 2001
Fom 1, 2009
100% Polyester, objet dansant n° (à définir), 1999

Rencontre avec le chorégraphe Christian Rizzo et Brigitte Lefèvre, directrice artistique à l’issue de la projection (sous réserve de confirmation)
Modération : Stéphane Bouquet, artiste associé au CN D Centre national de la danse

Brigitte Lefèvre

12h00 | Salle Estérel, Palais des Festivals (Cannes)

« Ma Mère adorait la danse »

(2014, 52 min) – Documentaire, France
Réalisateur : Thierry Teston
Auteur : Mathilde Meyer

Brigitte Lefèvre entre à l’Opéra à l’âge de 8 ans. Devenue directrice de la danse de l’Opéra de Paris en 1994, elle a contribué à révolutionner la danse mondiale, en donnant notamment les clés de l’Opéra de Paris à des créateurs contemporains comme Trisha Brown, Wayne McGregor, Angelin Prejlocaj ou Benjamin Millepied. Durant un an, le réalisateur Thierry Teston l’a suivie de Paris à Tokyo et dans les coulisses du Palais Garnier. Elle quitte l’Opéra le 1er novembre 2014, passant le relais à Benjamin Millepied, futur directeur d’une institution qui est devenue la plus prestigieuse compagnie de danse du monde.

Rencontre avec Brigitte Lefèvre à l’issue de la projection.
Modération Agnès Izrine

FESTIVAL DE DANSE CANNES 2017

10 000 spectateurs accueillis pour l’Édition 2017

Un immense merci aux 10 000 spectateurs d’avoir contribué à la réussite de cette 21ème édition qui a accueilli plus de 420 artistes internationaux, 140 professionnels, journalistes, chercheurs, et qui a permis à près de 1200 personnes d’assister aux répétitions publiques, master-classes et ateliers. Tous les univers de la danse étaient à Cannes et ont crée des liens, du sens et des rencontres d’exception.