ROCÍO MOLINA
Al fondo riela (Lo otro del Uno)
Première en région
Création 2020
Danse : Rocío Molina
Guitares : Eduardo Trassierra et Yerai Cortès
Lumière : Antonio Serrano
Son : Javier Álvarez
La Madone du flamenco contemporain n’est jamais là où on l’attend. Dans sa dernière création, elle convie deux guitaristes, Eduardo Trassierra et Yerai Cortés, à faire dialoguer le style le plus classique avec une puissance expressive radicale.
Présentation :
Rocío Molina se met sans cesse au défi : qu’il s’agisse de transgresser les codes traditionnels du flamenco ou d’oser des performances risquées. Son nouveau spectacle Al Fondo Riela (Lo otro del Uno) ne déroge pas à la règle. Dépouillant la tradition de tout folklore, de ses routines, de ses légendes, elle réinvente le style pour en repousser les limites dans un dialogue intime et virtuose avec deux guitaristes éblouissants : Eduardo Trassierra et Yerai Cortés. Tout commence dans les entrailles d’un océan furieux d’où Rocío émerge telle une noire Vénus. Avec ses bras ondulants qui calmeraient la mer, elle nous entraîne dans une rêverie solitaire en proposant une danse aux accents classiques dont l’écho se répercute sur le sol miroir. Cette dualité entre soi et l’autre ainsi que la notion de dialogue imprègne toute la pièce, divisant l’espace scénique en deux mondes : le terrestre et l’immatériel, le réel et le mystérieux. Chacun est à l’écoute de l’autre. Rocío Molina, comme à son habitude, nous surprend dans ses différentes incarnations, que ce soit dans une farruca qui frôle la perfection technique, habillée d’une jupe à traîne volantée dans une soleá d’un raffinement inouï, ou enfin dans un costume invraisemblable, sorte de Geisha intégrale, avec cothurnes assortis. La danse envoûtante et libératrice de Rocío Molina fait miroiter « l’arrière-fond scintillant » de la vie.
Le mot de Brigitte Lefèvre : J’ai eu deux premiers amours en danse. L’un, c’est la danse libre, style Isadora Duncan. L’autre, c’est le flamenco. Ma mère était pianiste et accompagnait les danseurs de flamenco qui avaient fui le franquisme. Elle m’emmenait avec elle, et c’est resté inscrit dans mon ADN. Je suis donc très heureuse de présenter Rocío Molina, une danseuse exceptionnelle qui a su faire de la tradition, la plus radicale des avant-gardes, avec deux guitaristes tout à fait extraordinaires.
Quelques mots sur la chorégraphe :
Rocío Molina est née en Andalousie en 1984, près de Malaga. Elle danse depuis ses 3 ans et demande à devenir professionnelle à 7 ans. Dix ans plus tard, elle obtient, avec les félicitations du jury, son diplôme du Conservatoire royal de danse de Madrid, et danse notamment dans la troupe de Maria Pagés. En 2005, elle présente son premier spectacle Entre parades, puis El Eterno Retorno. En 2006, elle crée Turquesa como el limón en duo avec Laura Rozalén. En 2007, elle déshabille sa danse et montre le flamenco nue dans Almario. Considérée comme l’une des meilleures bailaoras d’aujourd’hui, elle a reçu de nombreuses récompenses. Rocío Molina porte le flamenco vers des contrées inédites et modifie l’image de la femme dans ce style.
Mentions obligatoires
Production : Danza Molina S.L. & El Mandaito Producciones S.L.
Coproduction : Chaillot – Théâtre National de la Danse, Paris / Teatros del Canal, Madrid / Biennale de Flamenco, Séville / Théâtre de Nîmes, Scène Conventionnée d’intérêt national, art et création
Avec la collaboration : Teatro Cervantes de Málaga.
Rocío Molina est artiste associé du Chaillot – Théâtre National de la Danse, Paris
20h30 Durée 1h05
Anthéa - Salle Jacques Audiberti (Antibes)
de 10€ à 40€
Abonnez-vous dès 6 spectacles
Dès 11 ans
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AUTOUR DU FESTIVAL
Soirée partagée
19h – Cie Eugénie Andrin
Breathe, breathe !
20h30 – Rocío Molina
Al fondo riela (Lo otro del Uno)